Veuillez faire la correction, SVP.

Veuillez faire la correction du paragraphe ci-dessous, merci. C''est ma petite composition.

Ce matin coulait lentement, lentement à travers d?Tincessantes imaginations, jusqu?Tau fond de l?Tâme, une âme sans paix, capricieuse, une âme fragile mais ardente. L?Thomme, créature complexe, ne savait pourquoi il venait au jour, pourquoi il devait accepter son existence, pourquoi il allait abandonner sa lutte,?
Des flots de souvenirs, comme une bête indomptable, les uns après les autres, allaient cogner vigoureusement à la frontière du présent, et parfois ils surpassaient cette limite virtuelle pour franchir l?Tavenir. On se revoyait d?Tautrefois encore naïf, insouciant et en pleine vigueur. On entendait encore le murmurement du vent, la mélodie du ruisseau, le chuchotement du feuillage, et surtout le grincement du temps, l?Tennemi de la vie. À chaque instant, il mordait le coeur de l?Thomme, son espoir, son énergie, son envie de vivre, d?Têtre homme. Tout au long de son passage, indifférent, impassible, sans pitié, il ravagea tout d?Tun seul coup de son gouffre sans fond. Or, l?Thomme se sentait tellement faible devant l?Tunivers, devant son destin. Il marchait, il s?Tavançait d?Tun pas lent, inerte vers une direction hasardeuse, vers un horizon inconnu mais attirant. À chaque pas, il découvrit un monde nouveau, parfois mystérieux, qui lui inspirait de nouveaux sentiments, tantôt doux comme un baiser, tantôt violent comme un soufflet, tantôt irrésistible comme un coup de foudre; dans lequel se surgissaient de nouveaux portraits, ceux-ci aimables ou inoubliables, ceux-là abhorrables ou passagers, et de nouvelles relations, les unes sont stables et avantageuses, les autres ennuyeuses, quelquefois fatales? Ainsi, quel que fût ce qu?Ton allait affronter, l?Thomme ne s?Tarrêtait jamais.

Franchement je ne comprends pas trop ta composition. Dans l''ensemble tes pensées philosophiques me semblent vagues, imprécises et sans idée directrice comme si tu avais rédigé lors d''un moment somnolent et reveur . A part ca tout me semble tres bien, le style, le choix des mot, etc. Je remarque quelques petites fautes de grammaire et de lexique:
Ce matin coulait lentement, lentement à travers d?Tincessantes imaginations, jusqu?Tau fond de l?Tâme, une âme sans paix, capricieuse, une âme fragile mais ardente. L?Thomme, créature complexe, ne savait pourquoi il venait au jour, pourquoi il devait accepter son existence, pourquoi il allait abandonner sa lutte,?
Des flots de souvenirs, comme une bête indomptable, les uns après les autres, allaient cogner vigoureusement à la frontière du présent, et parfois ils surpassaient cette limite virtuelle pour franchir l?Tavenir. On se revoyait d?Tautrefois encore naïf, insouciant et en pleine vigueur. On entendait encore le murmurement [murmure] du vent, la mélodie du ruisseau, le chuchotement du feuillage, et surtout le grincement du temps, l?Tennemi de la vie. À chaque instant, il mordait le coeur de l?Thomme, son espoir, son énergie, son envie de vivre, d?Têtre homme. Tout au long de son passage, indifférent, impassible, sans pitié, il ravagea tout d?Tun seul coup de son gouffre sans fond. Or, l?Thomme se sentait tellement faible devant l?Tunivers, devant son destin. Il marchait, il s?Tavançait d?Tun pas lent, inerte vers une direction hasardeuse, vers un horizon inconnu mais attirant. À chaque pas, il découvrit un monde nouveau, parfois mystérieux, qui lui inspirait de nouveaux sentiments, tantôt doux comme un baiser, tantôt violent(s) comme un soufflet, tantôt irrésistible(s) comme un coup de foudre; dans lequel se surgissaient de nouveaux portraits, ceux-ci aimables ou inoubliables(**), ceux-là abhorrables[abhorents, répugnants] ou passagers, et de nouvelles relations, les unes sont stables et avantageuses, les autres ennuyeuses, quelquefois fatales? Ainsi, quel que fût ce qu?Ton allait affronter, l?Thomme ne s?Tarrêtait jamais.
: je pense que l''imparfait va mieux ici, car les actions décrites sont censées répétées.
(**): je ne suis pas partisan de cette construction dans laquelle on met des adjectifs directement après les pronoms démonstratifs (ceux, celui, etc.).
Được username reincarnated sửa chữa / chuyển vào 01:00 ngày 11/02/2006

Merci pour votre suggestion, Reincarnated. Je n''ai pas pratiqué le francais depuis 10 ans. Alors, c''est une grande faveur d''être conseillé.

c''est pas mal comme composition je trouve, l''idée c''est l''existence de l''homme...même si c''est vague, à quand la suité???

Voici un autre paragraphe:
Devant Martin, un visage bizarre avec ses traces raides, celui de son associé. Jusqu?Tà présent, il ne se souvenait plus de leur première rencontre. Son collaborateur avait un visage à mille faces. Son teint apparaissait souvent clair, parfois foncé, ou en harmonieux de plusieurs couleurs formant tantôt un portrait certain, tantôt un paysage étranger, tantôt une beauté exotique,? Surtout, quand il dormait, il devenait toujours noir, d?Tun noir tout entier et négatif. Il pouvait accomplir un ouvrage suivant les commandes, il chantait à l?Tordre, il répondait aux questions, il donnait des solutions efficaces,? Bref, il se montrait d?Tun bon serviteur, d?Tun meilleur compagnon et d?Tailleurs, il ne se plaignait jamais de Martin. Un jour, il ne répliqua plus, ce jour triste, le jour de leur séparation. Alors, on lui remplaçait un nouveau visage mais toujours avec la même mine, la même attitude, les mêmes services, et peut être dans l?Tavenir, les mêmes sentiments.

Encore un autre:
Martin faisait un voyage vers le passé, un passé depuis si longtemps. Il y s?Tarrêta par hasard. Il voyait un maître s?Tasseyant par genoux sur un rocher grand et plaque, et ses trois disciples, ainsi tout autour de lui sur une prairie au bord d?Tun ruisseau. D?Tun geste modéré de son bras droit, le maître pointait vers le ruisseau et demanda à ses élèves :
- Voyons, la première leçon ! C?Test l?Teau du ruisseau qui se déplace ou la prairie elle-même ? Qui peut donner la réponse ?
- C?Test le ruisseau ! *** le premier en hâte.
- Non, la prairie ! répliqua le deuxième.
- À mon avis, insista le troisième d?Tun ton plus sûr, c?Test tous les deux. L?Teau du ruisseau coule sur la terre, la terre se tourne autour du soleil.
Les yeux mi-clos, le maître restait silencieux dans un instant qui semblait durer un siècle. Enfin, une voix monotone et sans accent :
- Vous vous êtes trompés tous les trois.
- Mais pourquoi, mon maître ? Demandèrent les disciples en même temps.
- Trouvez vous-même la réponse.
En disant, le maître fermait ses yeux et s?Tabsorbait dans un repos total de son âme. Ses élèves se regardèrent d?Tun air raté.
Quant à Martin, il trouva la sienne. Ni le ruisseau ni la prairie ne se déplaçaient. C?Tétaient justement ses propres yeux qui coulaient à travers la prairie, c?Tétaient eux qui se tournaient autour de la terre ! Ainsi, ni le drapeau ne flottait lui-même ni le vent ne faisait flotter le drapeau. C?Tétaient aussi ses yeux qui flottaient.
Bref, ce sont nos sensations qui nous reflètent des mirages, ceux qui causent souvent à l?Têtre humain la joie, la haine, la jalousie, l?Taffection, l?Tenvie,? grâce à quoi l?Thomme se sent toujours malheureux et insatisfait. Alors, pourquoi dépendons-nous à ces mirages virtuels ? Libérons-nous de ces fausses sensations et vivons en dehors de toutes contraintes apparentes, vivons ainsi sous la direction de notre ?oMoi Vrai?, l?Tâme immortelle et jamais influencée.

Et un autre:
En passant sur ce pont qui venait d?Têtre restauré, large, grand, robuste en béton, fier de sa nouvelle apparence, Martin trouvait quand même quelque chose très familière. D?Tabords, il ne sait pas de quoi s?Tagit-il, mais tout de suite, à l?Taide de la brise du matin, il fut attaqué à l?Timproviste par une odeur horrible et désagréable venant du canal, et grâce à laquelle il semblait qu?Til entendait encore des cris à perte voix, les plongeons des gosses des deux bords de ce pont autrefois étroit, vieux, fragile sous la charge du temps. Au dessous, l?Teau toute noire, épaisse, sans fond, trop fatiguée peut être à cause de l?Tignorance de l?Thomme, coulait lentement, au bout de son souffle. Que le pont renouvelé raccourcît le parcours vers la maison de son amie ! Qu?Telle ne fût pas changée, toujours jolie, insouciante, saine dès leur première rencontre ! Hélas! L?Tunivers est toujours varié parce qu?Til est invariable depuis son existence et tout va changer au fur du temps. Pourtant, il en restait encore des suites d?Timages vagues dans son esprit, le regret d?Tun souvenir doux, agréable, la réminiscence d?Tun portrait oublié,? Or, chacun possédait dans son âme ses propres ponts, ceci joignit les deux coeurs, cela les deux esprits, l?Tautre une personne à la société. Alors, il fallait toujours réparer ses ponts pour que l?Thomme ne fût pas isolé au milieu d?Tune mer de ses semblables. Mais, l?Têtre humain, malgré ses efforts, se sentait souvent solitaire.

Aucune suggestion???

Au premier regard c''est bien ecrit. Je vais jeter un coup d''oeil quand j''aurai du temps (pas avant lundi prochain).

Bonjour,
Je me permets de relever quelques "anomalies" dans votre texte tout en avouant que mon niveau n''est pas assez bon pour cela. D''ailleurs je ne maîtrise ni le passé simple, ni l''imparfait du subjonctif. Donc vous me corrigez à votre tour si je me trompe
(1) : il ne sait pas de quoi s?Tagit-il
--> il ne sait pas de quoi il s''agit...
(C''est le discours rapporté, ou discours indirect)
(2) : il semblait qu?Til entendait
--> Il semblait entendre...
(même si les deux pronoms personnels "il" sont différents, dans ce cas on peut les "fusionner" sans modifier le sens de la phrase)
(3) Au dessous
--> Au-dessous...
(4)au fur du temps
--> Au fil du temps...
(on emploie "au fur et à mesure", mais j''ignore si "au fur de" existe également)
(5)ceci joignit les deux coeurs, cela les deux esprits, l?Tautre une personne à la société
--> celui-ci ..., celui-là ..., ou encore ...
(cette suggestion est faite complètement par hasard : à mon avis, ceci et cela désignent les objets qui ne sont pas comptables ; on peut aussi employer l''un ... l''autre ... mais : ceci, cela et l''autre ensembe, cela me paraît improbable)
(6)isolé au milieu d?Tune mer de ses semblables
j''ai peut-être saisi votre idée là-dessus, mais je ne sais pas si on peut l''exprimer ainsi car je trouve la phrase plus ou moins illogique, sémantiquement parlant, que ce soit "au milieu de ses semblables" ou "au milieu d''une mer de ses semblables". Je pense que l''image des îlots conviendrait mieux dans ce cas, même si je comprends bien que "la mer" ici est elle aussi imagée, puisqu''elle représente uniquement un nombre infini (d''êtres humains).
Voilà c''est mon opinion sur ce paragraphe A bientôt vous lire...