Douce et belle France - Nước Pháp tươi đẹp, thanh bình (blague) - Découvrons cette autre France que

Sarkozy annule tout
ANTOINE GUIRAL
QUOTIDIEN : jeudi 20 mars 2008

Reuters​

Zap ! Tout est effacé. La plainte de Nicolas Sarkozy contre le Nouvel Observateur dans l?Taffaire du SMS présumé envoyé à son ex-épouse Cécilia («Si tu reviens, j?Tannule tout») n?Texiste plus. Le chef de l?TEtat l?Ta retirée. Sa nouvelle femme, Carla Bruni Sarkozy, l?Ta annoncé hier dans une tribune au Monde après avoir reçu une «lettre d?Texcuse» d?TAiry Routier, le journaliste du Nouvel Obs à l?Torigine de l?Taffaire. Elle en profite au passage pour lui infliger, et plus généralement aux médias ***s sérieux, une leçon de déontologie avec des arguments qui sonnent assez justes. Même si son texte a été écrit avec la bénédiction de son mari de Président et porte la patte de Catherine Pégard (ce que celle-ci dément), ex-journaliste au Point, aujourd?Thui à la tête du pôle affaires politiques de l?TElysée. «Ce qui est malhonnête et inquiétant dans cet épisode, c?Test qu?Tà aucun moment "l?Tinformation" n?Ta été vérifiée, recoupée, validée. [?] Est-ce l?Tavenir des contre-pouvoirs que de cracher en l?Tair avant d?Têtre rappelés à l?Texigence élémentaire de probité ?» interroge la tribune signée «Carla Bruni-Sarkozy, auteur-compositeur-interprète, épouse du Président de la République».
Tartufferie. Au-delà de sa conclusion provisoire, cette affaire du SMS est à bien des égards un sommet de tartufferie où se mêlent approximation journalistique, course à l?Taudience sur Internet, arrière-pensées de Nicolas Sarkozy, tentative d?Tintimidation du pouvoir et, une fois encore, instrumentalisation de son épouse par le chef de l?TEtat.
Retour sur les faits. Le 7 février Le Nouvel Observateur publie sur son site internet une «information» du journaliste Airy Routier selon laquelle Nicolas Sarkozy aurait envoyé à son ex-épouse Cécilia, huit jours avant son mariage avec Carla Bruni, un SMS promettant : «Si tu reviens, j?Tannule tout.» Pour l?TElysée qui cherche à mettre un terme à la dérive people du chef de l?TEtat et à l?Tétalage de sa vie privée dans les journaux, cette publication est une aubaine. Une plainte est aussitôt déposée pour «faux, usage de faux et recel». En attaquant ainsi un journal sérieux (une première pour un Président en exercice sous la Ve République), Nicolas Sarkozy lance un avertissement et cherche à marquer les esprits. Ses conseillers sont alors formels : si ce SMS avait un début d?Texistence, jamais le chef de l?TEtat ne prendrait le risque de la plainte en justice en vertu du bon vieux gag de l?Tarroseur arrosé. Emoi à la rédaction du Nouvel Observateur où sans oser se désolidariser ouvertement de leur confrère, une majorité de journalistes mettent en doute la véracité de l?Tinfo. Sa hiérarchie le soutient. Mollement certes, mais comme elle porte la responsabilité de la diffusion du SMS sur le site Internet du journal?
En terme d?Taudience, c?Test tout bénéf pour le Nouvelobs.com : la fréquentation a explosé ce jour-là. Le buzz sur la Toile a été énorme, des milliers de pages ont été consacrés au sujet. Mais Jean Daniel, directeur du journal, juge tout cela indigne : le 13 février, il publie une tribune intitulée : «Une erreur ? Oui». Sans ambiguïté, il assure : «nous avons eu tort» de publier l?Tarticle d?TAiry Routier.
Compromis. Le 21 février, le journaliste est entendu par la police judiciaire comme témoin assisté. Il reconnaît ne pas avoir vu le texto dont il a fait état et admet avoir «fait confiance à des sources verbales et fiables». Le 7 mars, Cécilia ex-Sarkozy est aussi au***ionnée par les policiers et affirme n?Tavoir jamais reçu ce SMS.
Fin d?Tune affaire qui se réglera donc au tribunal ? Non. Selon plusieurs sources internes à l?TObs, l?TElysée cherchait une voie de sortie par crainte d?Tun non-lieu. Catherine Pégard a joué les intermédiaires avec la direction de l?Thebdomadaire pour trouver un compromis. L?TElysée *** ne pas avoir cherché d?Tarrangement, persuadé que la plainte présidentielle aurait débouché sur une condamnation du Nouvel Observateur. Qu?Timporte. Le 11 mars, le journaliste Airy Routier rédige de sa «propre initiative», une lettre à Carla Bruni dans laquelle il lui présente ses «excuses» pour l?Tavoir «blessée». Pourquoi un tel geste ? Pourquoi à elle et non à Cécilia ou à Nicolas Sarkozy ? «Par élégance», répond Routier qui confiait aussi hier «ne rien regretter» et se disait de «plus en plus sûr que ce SMS est totalement véridique». Et d?Tajouter : «Petite affaire, grosses emmerdes.» Embarras aussi du côté de la direction de la rédaction de l?TObs, qui assure «que la source paraît solide» mais qu?Tune «erreur sur la datation du SMS est possible». Nicolas Sarkozy peut se frotter les mains.

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/316698.FR.php
© Libération

Lionel Jospin, ancien premier ministre (1997-2002)
La France, ses déséquilibres, par Lionel Jospin
http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/03/21/la-france-ses-desequilibres-par-lionel-jospin_1025760_823448.html
LE MONDE | 21.03.08 | 11h24
Si, comme homme de gauche, je me réjouis du beau résultat des élections locales, comme citoyen, je reste inquiet, dix mois après la présidentielle, des déséquilibres qui troublent la marche de notre pays. Quels sont ces déséquilibres ? Et quels remèdes peut-on leur apporter ?
Il y a les déséquilibres économiques. Déficits majeurs du budget, du commerce extérieur, de la Sécurité sociale; endettement massif sur fond de croissance faible; montée de la pauvreté : les indicateurs sont mauvais. Les redressements amorcés sous mon gouvernement s''éloignent. L''héritage laissé en 2007 par mes deux successeurs était sans doute médiocre. Mais les actuels gouvernants, déjà membres des équipes précédentes, ne parviennent pas à restaurer la confiance.
Le mieux serait que le pouvoir infléchisse ses orientations économiques. On peut douter qu''il le fasse. Au moins peut-on lui demander de ne plus adresser des messages contradictoires aux agents économiques, de ne pas désorienter nos partenaires européens par des volte-face et de fixer un cap clair à la politique économique de la France.
L''opposition, quant à elle, doit dégager les lignes d''une politique économique alternative. Il lui revient d''indiquer comment elle pourrait demain restaurer les équilibres tout en libérant la croissance, préférer la recherche et l''innovation à l''accumulation des patrimoines, relever la part des salaires par rapport aux profits pour à la fois armer et équilibrer notre économie. Ce serait une façon de redonner aux Français des repères.
Il y a les déséquilibres institutionnels. Il était certain que la conception de la présidence affichée par Nicolas Sarkozy serait source de difficultés. Le pouvoir a besoin de profondeur. Le président, le premier ministre, les ministres, le Parlement doivent exister chacun dans leur plan et jouer tout leur rôle. C''est ce qui garantit l''efficacité de l''action dans les temps ordinaires et la capacité à absorber les chocs dans les moments difficiles.
En s''attribuant tout l''espace, en court-circuitant ses ministres, en prétendant être la mesure de toute chose, le président a déstabilisé l''exécutif et démobilisé sa majorité parlementaire. Il a aussi désorienté les Français.
Le pouvoir est une pyramide qui ne saurait reposer sur sa pointe. Le président a altéré sa fonction en prétendant incarner toutes les autres et, par son comportement insolite, il est devenu le symbole d''une politique confuse. Lui qui se voulait tout-puissant se retrouve affaibli. Le premier ministre, qu''il avait marginalisé, s''est redressé : en agissant normalement, il a bénéficié d''un effet de contraste.
Cette distorsion imprévue est déstabilisante pour un pouvoir qui, sous la Ve République et hors période de cohabitation, repose sur l''autorité du chef de l''Etat dans l''opinion. Aussi la majorité est-elle passée en peu de mois de la sérénité à l''inquiétude.
Le retour à l''équilibre dépend d''abord du chef de l''Etat. C''est son image qui est dégradée en France et à l''étranger. Nicolas Sarkozy doit réaliser que, dans l''esprit des Français, l''exercice de sa charge est en cause. Que ses improvisations sur la religion, la laïcité, la mémoire de la Shoah irritent. Qu''il ne peut prétendre contourner une annulation du Conseil constitutionnel, puisqu''une telle tentative serait illégale. Que l''espace public où se meut le président est régi par des codes qui excluent le laisser-aller.
M. Sarkozy a le devoir de renoncer à l''illusion de la toute-puissance, à la griserie du bon plaisir, à la fusion de la vie privée et de la sphère publique.
Il y a les déséquilibres de l''ouverture. Celle-ci, loin de fonder une nouvelle construction politique, est devenue facteur de trouble. Pour les socialistes bien sûr, mais aussi pour la majorité, quand les ralliés, embarrassés par certaines décisions, ont fait entendre de premières dissonances. Et puis, ces dérèglements se sont étendus. La transgression, venue d''en haut, des loyautés politiques naturelles a fait école. A droite comme à gauche, trop de candidats dont le parti avait fait la carrière entrent en dissidence ou rallient l''adversaire si leur formation ne les désigne plus.
Ces trajectoires égoïstes sont une cause de confusion et discré***ent l''engagement politique. La fidélité aux convictions n''est en rien du sectarisme. La majorité et l''opposition redonneront de la clarté à notre vie publique s''ils s''emploient à décourager ceux qui traitent la politique comme un marché.
Il y a les déséquilibres entre les discours et les actes. Ils vont croissant. Certes, la nouvelle équipe a, dans quelques cas, tenu parole. Elle l''a fait logiquement pour le traité européen, injustement pour les régimes spéciaux de retraite, et sottement pour le paquet fiscal.
Mais, pour l''essentiel, il y a un décalage majeur entre les annonces et les actions. Les Français constatent la détérioration et non la progression de leur pouvoir d''achat. Le démantèlement des 35 heures ne provoque évidemment aucune augmentation des salaires. A l''inverse, les hausses de prix amputent le niveau de vie et accroissent les difficultés de beaucoup.
Et puis se systématisent les effets d''annonce sans lendemain. Que reste-t-il des promesses aux marins pêcheurs du Guilvinec, de remettre en cause les quotas de pêche européens ? Où en est-on de l''engagement pris auprès des sidérurgistes de Gandrange d''une participation de l''Etat dans le groupe indien ArcelorMittal pour sauver le site ? Où sont les milliards d''euros promis aux chercheurs alors que ceux-ci constatent la baisse des cré***s de leurs laboratoires ?
Cette manière de gouverner est détestable, car elle laisse les problèmes sans solution et elle dévalorise la parole publique. Le pouvoir en place doit donc mettre de l''ordre dans son action, hiérarchiser ses priorités, ne plus substituer la proclamation à l''action. Sinon, il continuera à créer scepticisme et démoralisation.
Il y a les déséquilibres à gauche. Désormais, le Parti socialiste domine et n''a plus d''alliés puissants. Et il reste confronté à une extrême gauche sans culture de pouvoir qui stérilise son électorat. Le PS aura dans l''avenir à compter de plus en plus sur ses propres forces.
Pour cela, le Parti socialiste doit surmonter ses propres déséquilibres. Le premier tient à la contradiction entre ses succès locaux et ses échecs nationaux. Le PS vient d''obtenir de très bons résultats aux élections municipales et cantonales. Mais il n''a pas remporté l''élection présidentielle depuis vingt ans ni gagné les élections législatives depuis onze ans.
On prétend que certains de ses notables s''accommoderaient de cette disparité, le statut d''opposants au pouvoir central leur paraissant propice à leurs victoires locales. Mais un courant politique qui perd son élan national ne gardera plus à terme que des places fortes isolées. Le Parti socialiste doit s''appuyer sur ses succès locaux, il ne peut s''y borner. Il lui faut se redonner un destin national.
Le second déséquilibre du PS concerne l''écart entre son potentiel collectif et sa panne de leadership. Les difficultés ne sont ici ni programmatiques ni stratégiques : un programme se mûrit et une stratégie s''affine. Mais il faut pour cela un chef de file reconnu qui mette chacun au travail.
Ce n''est plus le cas, puisque le premier secrétaire actuel quitte sa fonction et qu''il n''y a pas de consensus sur son successeur. Pourtant, la question du leadership ne peut être éludée. Il faut au prochain congrès, sans déchirements mais après débat, choisir un leader, une équipe, une orientation.
Prendre prétexte des spéculations sur les candidatures à la présidentielle pour choisir aujourd''hui un premier secrétaire de transition forcément faible serait vouer le parti à la paralysie et à la stagnation. La question de savoir qui sera ou ne sera pas candidat en 2012 est aujourd''hui secondaire et sera réglée plus tard.
Parmi leurs dirigeants actuels, les socialistes doivent choisir pour la porter à leur tête une personnalité dotée d''une culture et d''une expérience politiques indiscutables. Qui connaisse le PS et respecte ses militants. Qui ait la volonté de redonner à tous le sens de la réflexion et de l''action collectives pour faire des propositions cohérentes au pays.
Il y a les déséquilibres médiatiques. La liberté de notre presse est précieuse. Que saurions-nous aujourd''hui des dérèglements d''une partie du patronat, des incohérences de notre politique africaine, de l''opacité de la sphère financière mondiale, de l''inquiétante évolution de la Russie ou encore des variations de l''opinion sans les investigations et les analyses de la presse ?
Elle n''a pourtant pas été étrangère aux déséquilibres actuels et elle peut aider à les résorber. Il y a un vif contraste entre l''engouement qu''elle a manifesté à l''égard de M. Sarkozy au moment de son élection et l''éreintement auquel elle procède maintenant. Il est vrai que la déception a succédé à la séduction, les ratés aux promesses et l''improvisation au volontarisme.
Mais ne pouvait-on pas anticiper ces distorsions et déceler dans la personnalité si exposée du candidat les carences du chef d''Etat ? Faut-il que les Français soient voués à élire un président couvert d''éloges pour l''accabler six mois plus tard ? Faudrait-il instituer en France des présidences à l''essai ?
Le président est là pour quatre ans encore. Il n''est donc pas indispensable, pour l''équilibre du pays, de déclarer chaque jour insoutenable une situation dont on sait qu''elle va durer. De même, on peut critiquer les actions d''une personne tout en respectant sa charge.
Les médias rendront un autre service à la vie publique en ne cultivant pas ce qu''ils disent déplorer. L''affaiblissement du président dans l''opinion tiendrait beaucoup à l''étalage de sa vie privée ? À eux de ne pas pratiquer non plus ce mélange des genres, fut-ce pour augmenter leurs tirages.
En centrant leurs actes, leurs analyses et leurs jugements sur l''examen lucide des problèmes de la France et sur la recherche sérieuse de leur solution, les acteurs de la vie publique ?" majorité, opposition, médias, citoyens ?" peuvent contribuer à rendre son équilibre à notre pays.
Lionel Jospin, ancien premier ministre (1997-2002)

Sao gian lận bầu cử ở Pháp khủng khiếp thế nhỉ. Không chỉ ở Perpignan mà thành phố nào cũng thấy kiện tụng ầm ĩ (Pau, Lyon,...). Ngoại ô Paris thì có vụ bỏ tiền mua phiếu bầu cử tri. Hãi hùng
ELECTIONS MUNICIPALES 2008
Perpignan : la fraude électorale se précise
Ce matin, les partisants de Jacqueline Ameil-Donat, candidate de la liste gauche et Modem, se sont à nouveau réunis (Reuters).
Selon la candidate PS perdante, il existe «des différences majeures entre le nombre de signature et le nombre d?Tenveloppes» après vérification des registres de bureaux de vote.
AFP
LIBERATION.FR : vendredi 21 mars 2008
Alors que le maire sortant UMP de Perpignan Jean-Paul Alduy a été réélu ce matin par le conseil municipal, la vérification des registres des bureaux de vote, où un président de bureau a été mis en examen pour fraude électorale, «a permis de déterminer des différences majeures entre le nombre de signatures et le nombre d''enveloppes», affirme ce matin la tête de la liste de gauche et Modem aux municipales Jacqueline Amiel-Donat.
Selon la candidate PS, battue dimanche par Jean-Paul Alduy de 574 voix, la vérification a déjà permis de noter que sur quatre bureaux, le nombre de bulletins était supérieur de 253 à celui des signatures.
Ainsi, sur le bureau N°4 où le président, Georges Garcia, a été surpris avec des bulletins dans ses chaussettes lors du dépouillement, il y a 74 bulletins de plus que le nombre de paraphes sur les listes d''émargement. La vérification des bureaux 8, 13 et 19 a donné respectivement des chiffres supérieurs de 80, 50 et 49 bulletins. «De plus, de nombreuses signatures constatées sont des croix», précise Jacqueline Amiel-Donat. «C''est une preuve supplémentaire des fortes présomptions de bourrage d''urnes lors du scrutin de dimanche», insiste-t-elle.
De son côté, Georges Garcia, le président du bureau de vote mis en examen a reconnu, dans le quotidien L''Indépendant, avoir commis «plusieurs conneries» en voulant «faire coïncider» le nombre d''enveloppes et de signatures. Georges Garcia, frère d''un colistier de Jean-Paul Alduy, a par ailleurs indiqué n''avoir «fait de demande à personne» pour être président de bureau.
Ce matin, l''élection de Jean-Paul Alduy à la mairie de Perpignan s?Test passée sans la liste de gauche et MoDem. Jacqueline Amiel-Donat a refusé de participer au vote pour ne pas «être salie par le simulacre que représentait ce conseil municipal et ne pas être associée à l''indignité de sa majorité».
Un rassemblement d''opposants au maire UMP, «sans chaussettes, avec brassards noirs, foulards noirs, et dans le silence complet», à la demande de la candidate PS, a débuté ce matin peu après 8h30. Sous la surveillance d''une cinquantaine de CRS, environ 200 personnes étaient réunies devant la préfecture et ont scandé «Démocratie !» tandis que la candidate de l''opposition qualifiait de «mascarade» l''élection du maire de Perpignan.
Jacqueline Amiel-Donat a déclaré qu''elle entendait «poursuivre pénalement tous les présidents de bureaux de vote où a été décelé le bourrage d''urnes». Elle a par ailleurs demandé aux manifestants de ne pas se rendre à la mairie, où était regroupée une centaines de personnes favorables au maire sortant et a invité ses partisans à se réunir à 14 heures devant la mairie.
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/municipales2008/actu/316950.FR.php

Hix, con nhà người ta, zai 24 tuổi chứ có bé bỏng j đâu mà nó cứ lôi ra hiếp như ngoé thế này kinh quá cơ
LOIRE-ATLANTIQUE
Dix ans de réclusion pour deux compagnons d''Emmaüs coupables de viol
http://www.leparisien.fr/home/info/faitsdivers/articles/DIX-ANS-DE-RECLUSION-POUR-DEUX-COMPAGNONS-D-EMMAUS-COUPABLES-DE-VIOL_296499147
La cour d''assises de Loire-Atlantique a condamné deux anciens compagnons d''Emmaüs à dix ans de réclusion pour avoir roué de coups et violé un autre compagnon en mars 2006 dans le foyer d''Emmaüs à Bouguenais (sud de Nantes).
Les deux compagnons, Carl de Magalhaes, 44 ans, qui a reconnu les faits, et Toufik Benyekkou, 42 ans, qui a contesté le viol, ont été condamnés mercredi soir à l''issue de trois jours d''audience à dix ans de réclusion pour avoir roué de coups et violé un autre compagnon de 24 ans à l''issue d''une soirée arrosée.
Le soir des faits les trois hommes avaient beaucoup bu dans la chambre du plus jeune avant que celui-ci ne leur demande de partir, ce que les deux compagnons ont refusé.
Les coups, puis le viol du jeune compagnon avaient alors suivi, sans aucune raison.
leparisien.com , jeudi 20 mars 2008, 10h28

Nhà hàng người ta đang làm ăn khấm khá, tự nhiên kiểm sát với công an nghe tin đồn nhăng cuội đến đập phá, đào bới xới tung cả lên để đi tìm ... xác bé Estelle. Không có kết quả gì, hoá ra là tin đồn nhảm. Không một lời giải thích tử tế lúc kéo đến, không một lời xin lỗi khi rút về. Cũng không thấy ai đả động đến chuyện bồi thường. Nếu mình nhớ không nhầm thì hồi đó xem trên TV còn thấy chủ cửa hàng bị điệu lên đồn cảnh sát để hỏi cung suốt mấy tiếng đồng hồ. Đúng là ... nước Pháp.

Disparition d''Estelle
Les gérants du restaurant dévasté demandent réparation
Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne)
http://www.leparisien.fr/home/info/faitsdivers/articles/LES-GERANTS-DU-RESTAURANT-DEVASTE-DEMANDENT-REPARATION_296592828

​

TOUS LES REGARDS étaient braqués sur leur restaurant le 31 janvier. Philippe et Shaowen Zhu, gérants du Royal Wok à Brie-Comte-Robert, ont du mal à se remettre des fouilles qui ont ravagé leur restaurant. Depuis que les pelleteuses mandatées par la police judiciaire ont cherché le corps d''Estelle, disparue le 9 janvier 2003 à Guermantes, dans le sol de leur établissement, ils ont dû fermer les portes de leur commerce.
Ces fouilles, réalisées sur les seuls fondements de témoignages recueillis par un journaliste indépendant, n''ont rien donné. Les deux gérants du Royal Wok, locataires de cet ancien entrepôt pour carrosserie de voitures transformé en restaurant en août 2007, attendent désormais le remboursement des dégâts occasionnés pour faire les travaux nécessaires à la réouverture.
« Nous n''avons même pas reçu une lettre d''excuses »
Un énorme trou et des tas de gravats occupent tout le centre de l''établissement. Les huit salariés, eux, se retrouvent au chômage technique. « Nous n''avons même pas reçu de lettre d''excuses et aucune proposition de l''Etat à fin d''indemnisation, un mois et demi après les faits », regrette M e Claude Katz, l''avocat des gérants. « Je suis en colère. On développe une affaire, on paye des impôts et on a créé des emplois, insiste Philippe Zhu. On m''avait en plus menotté devant mes clients, placé en garde à vue, accusé de tout ! » Le 3 mars, Philippe et Shaowen Zhu ont déposé une plainte pour « dénonciation calomnieuse » auprès du parquet de Meaux. Ils viennent de constituer un dossier pour la chancellerie, recensant l''ensemble du préjudice subi. 300 000 , minimum seront nécessaires pour remettre en état le restaurant et le bassin à poissons détruits par la tractopelle. « Tout ça sans compter le fait que depuis cette date, le restaurant, dont le chiffre d''affaires atteint environ 70 000 , chaque mois, est fermé, regrette Philippe Zhu. Je suis d''autant plus inquiet que je ne sais pas comment les clients réagiront quand nous ouvrirons de nouveau. » A l''époque des faits, René Pech, procureur de la République de Meaux, avait assuré que « les dégâts occasionnés seront remboursés par le ministère de la Justice ».
Laure Parny
Le Parisien , vendredi 21 mars 2008

Hôm trước có vụ mấy chú ở pôle financier bán thông tin mật cho doanh nghiệp, doạ dẫm vòi tiền, hôm nay lại ra thêm 1 vụ phổ biến hơn trong giới cảnh sát Paris : dùng sức ép để gạ tiền & tình gái bán hoa.
ENQUETE
Prostitution: deux policiers soupçonnés de racket
http://www.leparisien.fr/home/info/faitsdivers/articles/PROSTITUTION-DEUX-POLICIERS-SOUPCONNES-DE-RACKET_298452890

L''Inspection générale des services (IGS, «police des polices») a été saisie ce week-end d''une enquête sur un possible racket de prostituées qui mettrait en cause un faux policier mais aussi deux vrais policiers, a-t-on appris de sources proches de l''enquête lundi.
Un agent hospitalier, soupçonné de racketter des prostituées du bois de Vincennes (Paris XIIè) en se faisant passer pour policier auprès de celles-ci, a été interpellé vendredi.
Les enquêteurs s''intéressent désormais également à deux vrais policiers qui auraient détourné des informations issues du système de traitement des infractions constatées (Stic) et des papiers d''identité, selon les tout premiers éléments de l''enquête.
L''agent hospitalier a argué de sa qualité de policier quand il a été arrêté, selon la source. Lors des perquisitions, les enquêteurs ont retrouvé des éléments glanés dans le Stic ainsi que de «vrais-faux» papiers, telles des cartes grises, et de nombreuses cartes de visite de vrais policiers.
La personnalité du suspect et ses présumées relations dans la police, ainsi que la «qualité» des documents trouvés en sa possession, «intriguent» les enquêteurs de l''IGS, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Ceux-ci sont ont identifié un capitaine de police et un gardien de la paix en poste dans la capitale «qui pourraient être rapidement entendus dans ce dossier», selon ces sources.

AFP - leparisien.com
lundi 21 avril 2008, 12h12

chuyện thác loạn thường ngày trong giới showbiz mais cette fois-ci, cela aurait mal tourné...
Le patron de TF1 International mis en examen pour homicide involontaire
09:13 | 20/04/2008 Le Point.fr
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/le-patron-de-tf1-international-mis-en-examen-pour-homicide/920/0/239474
Patrick Binet, 55 ans, patron de TF1 International, a été mis en examen samedi pour homicide involontaire et infraction à la législation sur les stupéfiants. Il a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire.
Son sort aurait pu être pire encore, dans la mesure où le parquet avait réclamé son placement en mandat de dépôt.
Le brillant pdg de la filiale d''acquisition et de distribution de droits audiovisuels de TF1 avait été placé en garde à vue jeudi matin à la 2e division de la police judiciaire de Paris après la découverte à son domicile d''un cadavre, dans la nuit de mercredi à jeudi.
La personne décédée, un fonctionnaire de 39 ans, travaillait au ministère de la Culture, où il occupait le poste de chef du bureau du cabinet de Christine Albanel. Il serait mort lors de son sommeil à la suite d''un arrêt cardiaque consécutif à l''absorption de drogues au cours d''une soirée privée au domicile du haut dirigeant de la chaîne de télévision, dans le 11e arrondissement de la capitale.
Les analyses toxicologiques auraient notamment montré la présence de GHB (acide gamma hydro butyrique), appelé plus communément "drogue du violeur". Cet anesthésiant détourné par certains milieux
pour ses effets désinhibants se révèle particulièrement dangereux lorsqu''il est associé à de l''alcool, de la cocaïne et du poppers, un vasodilatateur utilisé comme aphrodisiaque. Ce qui semble avoir été le cas cette nuit-là, selon des sources proches du dossier.
Drogues en grande quantité
Mercredi soir, outre la victime qu''il connaissait apparemment seulement de vue, le pdg de TF1 International avait invité chez lui trois autres personnes : un enseignant, un publicitaire et un commerçant. Toutes contactées via un réseau téléphonique spécialisé.
Selon nos informations, Patrick Binet a affirmé aux enquêteurs que les drogues avaient été apportées par la victime, et que celle-ci en aurait beaucoup consommé cette nuit-là. Une version des faits qui n''a pas encore été confirmée par le travail des enquêteurs.
C''est en se levant le matin que Patrick Binet aurait constaté le décès de la victime, qui avait dormi dans une chambre d''ami. Il a alors aussitôt prévenu les secours.
L''homicide involontaire est passible de trois ans d''emprisonnement et de 45 000 euros d''amende.

Retard Eurostar: la SNCF reconnađt une sârie de dysfonctionnements internes
17:09 | 21/04/2008 AFP
Par Julie CHARPENTRAT
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/retard-eurostar-la-sncf-reconnait-une-serie-de-dysfonctionnements/920/0/239752
Le retard exceptionnel d''un Eurostar ce week-end a râvâlâ une sârie de dysfonctionnements internes à la SNCF: erreur d''un conducteur, manque de formation des agents, lacunes dans la prise de dâcision, selon les âlâments fournis lundi au gouvernement par la compagnie nationale.
Les 640 passagers d''un Eurostar Londres-Paris ont mis douze heures, au lieu de deux heures et quart, pour relier les deux capitales dans la nuit de vendredi à samedi.
Il s''agit d''un "incident trăs grave", "extrêmement spectaculaire" mais "rarissime", a dâclarâ lundi Guillaume Pepy, prâsident de la SNCF et d''Eurostar, aprăs avoir remis un rapport sur l''âvânement au secrâtaire d''Etat aux Transports Dominique Bussereau.
Il y a quinze jours, un Eurostar avait mis neuf heures pour faire le trajet, à la suite d''une rupture de catânaire et d''une alerte au colis suspect à la gare de Saint Pancras, à Londres.
A l''origine du retard "record" de ce week-end, une "erreur de diagnostic du conducteur" d''un autre Eurostar, effectuant la liaison Paris-Londres, qui "n''a pas suivi jusqu''au bout le processus du guide de dâpannage", a expliquâ M. Pepy.
Alertâ par un voyant lumineux lui interdisant d''emprunter le tunnel sous la Manche, il aurait dằ dâceler la panne du sytăme informatique gânâral du train, qui rend la rame inutilisable à brăve âchâance, a expliquâ Guillaume Pepy, qui a râaffirmâ la "responsabilitâ pleine et entiăre" de la SNCF".
"Le train n''aurait jamais dằ repartir", a poursuivi M. Pepy.
Pourtant, la rame a âtâ utilisâe pour acheminer vers Paris les passagers de l''Eurostar qui venait de Londres. Les passagers de l''Eurostar venant de Paris ont quant à eux âtâ transfârâs dans ce train, qui est reparti vers Londres sans encombre.
Le transfert des passagers, qui s''est effectuâ à Lille, est habituel en pareil cas, a expliquâ la SNCF.
Finalement, peu avant 01H00, la rame qui n''avait pu franchir le tunnel est dâfinitivement tombâe en panne dans la campagne picarde, laissant peu à peu les passagers sans âlectricitâ, sans sonorisation, sans climatisation.
"D''autres causes ont aggravâ" le retard, comme "le temps que nous avons mis pour trouver des engins de secours", a ajoutâ Jacques Damas, directeur des opârations de la SNCF.
Deux locomotives de secours âtaient prâvues mais elles avaient âtâ classâes "à tort" hors service par la SNCF, a aussi expliquâ Jacques Damas.
La SNCF s''est engagâe à rectifier ce point.
Autre cause de retard, il a fallu trouver un "conducteur de râserve". Or "le service des conducteurs affectâs aux locomotives de secours n''est pas systâmatiquement (assurâ) jusqu''au passage du dernier train sur la ligne en cas de retard", selon la SNCF.
De plus, a indiquâ Nicolas Petrovic, directeur gânâral adjoint d''Eurostar, "il n''y a pas de conducteur Eurostar de râserve la nuit".
Rame et conducteur ont finalement âtâ en mesure de quitter Paris vers 3H00 du matin. Mais, arrivâs à destination, les agents n''ont pas âtâ en mesure d''accrocher l''Eurostar à la rame de secours, en raison d''un "manque de pratique âvidente" des agents pour cette opâration qui "survient extrêmement rarement", selon M. Damas.
Guillaume Pepy a promis un "effort de formation" des agents Eurostar, pour dâceler les pannes ou pour atteler les rames.
Il a aussi promis de faire en sorte que les engins de secours soient disponibles "à 100%" et d''investir davantage dans les matâriels.

Société
Poissons contaminés au PCB: parution d''une étude aux résultats "préoccupants"
AP | 29.05.2008 | 16:25
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20080529.FAP6650/poissons_contamines_au_pcb_parution_dune_etude_aux_resu.html
Le WWF France et une association de médecins provençaux ont dévoilé jeudi à Marseille les résultats "préoccupants" de la première étude d''imprégnation aux PCB, réalisée en mars et avril dernier sur 52 volontaires riverains du Rhône, consommateurs de poisson mais aussi pêcheurs de la Seine et de la Somme. Les résultats des prélèvements sanguins montrent une imprégnation des consommateurs de poissons quatre à cinq fois supérieure aux autres groupes tests.
"Le taux naturel est zéro, mais sans exposition particulière tout le monde a un taux d''imprégnation aux PCB de 5 à 15 picogrammes par gramme de matière grasse", un taux qualifié de "bruit de fond", a expliqué le Dr Patrice Halimi, chirurgien pédiatre et secrétaire de l''Association Santé Environnement Provence (ASEP).
"En revanche, les gens qui habitent Port-Saint-Louis-du-Rhône (Bouches-du-Rhône) ont un taux plus important. Quant à ceux qui consomment du poisson du Rhône plus d''une fois par semaine, ils ont des taux quatre à cinq fois supérieurs. Le problème, c''est qu''il n'existe pas de norme internationale pour interpréter cette imprégnation".
Les polychlorobiphényles (PCB), dont le plus connu est le pyralène, étaient utilisés dans des transformateurs, des condensateurs et présents dans de nombreux produits de consommation courante. Ils sont inter***s à la vente en France depuis 1987 mais ont pollué les cours d''eau. Les PCB sont considérés par l''ONU comme l''un des douze polluants organiques persistants les plus dangereux.
"La présence importante de PCB dans le corps augmente le facteur de risque de cancer, de troubles de la fertilité, de déficit immunitaire et de troubles neurologiques", a poursuivi le Dr Halimi. "Il s''agit d''un problème de santé publique, on n''en est qu''au début. J''attends que les pouvoirs sanitaires se mettent au travail et lancent de véritables études. Il va falloir agir".
Les personnes testées portaient jeudi des T-shirts sur lesquels était inscrit leur taux d''imprégnation avec la question: "Et vous?". "Bien sûr que nous sommes inquiets de ces résultats", a avoué Gérard Casanova, analysé à 52 picogrammes et président du Collectif de défense des citoyens santé et environnement de Port-Saint-Louis-du-Rhône. "Nous voulons savoir précisément quelles sont les sources de pollution aux PCB".
"Nous conseillons aux personnes qui ont des taux élevés d''arrêter de manger du poisson de rivière et de se faire dépister régulièrement, notamment pour les cancers", a prévenu le Dr Pierre Souvet, président de l''ASEP.
"Les taux que nous avons relevés sont plus importants que ce à quoi on s''attendait. C''est préoccupant. Aujourd''hui, nous révélons le problème. C''est à la société de s''en emparer". Mercredi, le préfet du Rhône Jacques Gerault avait confirmé le lancement en octobre prochain et pour deux ans d''une étude nationale d''imprégnation aux PCB des pêcheurs-consommateurs de poissons de rivière, sous l''égide de l''Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). AP

E***o du Monde
Des patrons surpayés
LE MONDE | 31.05.08 | 13h35 ? Mis à jour le 31.05.08 | 13h35
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/05/31/des-patrons-surpayes_1052133_3232.html
Est-il admissible que des dirigeants d''entreprise perçoivent en une semaine autant qu''un salarié durant toute sa vie active ? Poser la question, c''est évidemment déjà y répondre. Que les patrons du CAC 40 aient perçu en moyenne 4 millions d''euros chacun en 2007, selon les calculs de nos confrères de L''Expansion, n''est pas justifiable.
Ces rémunérations sont d''autant plus choquantes que, trop souvent, elles ne récompensent ni le mérite propre de l''intéressé ni une quelconque prise de risque. Patron le mieux payé de France en 2007 (18 millions d''euros !), Pierre Verluca, PDG de Vallourec, a surtout la chance d''être dans un secteur extrêmement porteur : l''industrie parapétrolière. Quant aux risques, les PDG les atténuent en recourant quasi systématiquement aux parachutes dorés. La fusion entre Alcatel et Lucent tourne-t-elle au fiasco au point que des rumeurs de départ de sa patronne, Pat Russo, provoquent une hausse de l''action ? Cela n''empêche pas l''intéressée de demander aux actionnaires 6 millions d''euros en cas de renvoi précipité !
Même Laurence Parisot se *** choquée. Connue pour ses idées libérales, la présidente du Medef, longtemps à la tête de l''IFOP, est une spécialiste des sondages d''opinion. Elle sait que les rémunérations extravagantes des membres des comités de direction et de certaines professions, comme les métiers de la finance, sont ravageuses. Et d''abord pour l''économie de marché et la libre entreprise.
Plusieurs groupes de réflexion liés au patronat s''inquiètent du désamour des Français pour l''entreprise. Ils l''expliquent volontiers par le parti pris - antilibéral à leurs yeux - de la plupart des manuels scolaires. Mais, contrairement à ce que ces travaux présupposent, les Français ne sont pas hostiles à l''économie de marché. Ils n''aiment pas les inégalités. Pas question de plaider ici pour un égalitarisme niveleur, juste d''affirmer qu''il est indécent, amoral, socialement destructeur et irresponsable de pratiquer de tels écarts de rémunération. Ils sont d''ailleurs iné***s dans l''histoire du capitalisme. Dans plusieurs pays d''Europe du Nord, des voix s''élèvent pour plafonner les rémunérations les plus délirantes. Ce serait un pis aller. Mais, manifestement, l''autodiscipline ne suffit pas - même pour protéger le capitalisme de ses propres excès.
Article paru dans l''é***ion du 01.06.08