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Frédéric Chopin

Chủ đề trong 'Pháp (Club de Francais)' bởi Odetta, 31/08/2001.

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  1. Odetta

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    27/08/2001
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    Frédéric Chopin

    Frộdộric (Fryderyk Franciszek) Chopin est nộ le 1er mars 1810 selon les affirmations du compositeur et de sa famille mais, selon le certificat de naissance, qui aurait ộtộ ộmis plusieurs semaines aprốs sa naissance, ce serait le 22 fộvrier. Il est nộ dans le village de Zelazowa Wola prốs de Sochaczew, dans la rộgion de Mazovia qui faisait partie du duchộ de Varsovie.
    Le manoir de Zelazowa Wola appartenait au Comte Skarbek et, le pốre de Chopin, Mikolaj (Nicolas) Chopin, polonais d'origine franỗaise, y ộtait employộ comme tuteur. Nộ en 1771 Marainville dans la Lorraine en France, il a ộtabli , dốs son enfance, des relations avec des familles polonaises du Comte Michal Pac et du directeur de son domaine, Jan Adam Weydlich. l'õge de 16 ans, Mikolaj les accompagne en Pologne et s'y ộtablit de faỗon permanente. Il n'est jamais retournộ en France ni n'a entretenu des relations avec sa famille franỗaise. Il ộleva ses enfants comme des polonais.

    En 1806, Mikolaj Chopin se marie avec Tekla Justyna Krzyzanowska qui ộtait une domestique pour la famille Skarbek Zelazowa Wola. Ils auront quatre enfants: trois filles, Ludwika, Izabela et Emila, et un fils Fryderyk, le second enfant. Quelques mois aprốs la naissance de Fryderyk, la famille dộmanagea Varsovie oự Mikolaj Chopin avait obtenu le poste d'enseignant de langue et de litộrature franỗaises du Lycộe de Varsovie. Il dirigeait aussi un pensionnat pour les fils de bourgeois.

    Dộj, l'õge de 7 ans, Frộdộric avait composộ deux polonaises dont la premiốre fut publiộe par l'atelier de gravure du Pốre Cybulski. Ce prodige fut soulignộ dans les journaux de Varsovie et le "petit Chopin" devint une attraction et un ornement lors de rộceptions dans les salons aristocratiques de la capitale. Il commenỗa aussi donner des concerts publics pour des oeuvres charitables.

    Ses premiốres leỗons professionnelles de piano lui furent donnộes par Wojciech Zywny et durốrent de 1816 1822, annộe oự le professeur devint incapable de le faire progresser parce que les habilitộs de l'ộtudiant dộpassaient les siennes. Il fut alors confiộ Wilhelm Wurfel, le pianiste renommộ et professeur au Conservatoire de Varsovie, qui lui prodiga, de faỗon irrộguliốre, de prộcieux conseils concernant le piano et l'orgue.

    De 1823 1826, Frộdộric ộtudia au Lycộe de Varsovie oự son pốre ộtait l'un des professeurs. Il passa ses vacances d'ộtộ dans des domaines appartenant aux parents d'amis du lycộe dans diffộrentes rộgions du pays. C'est au cours de ces rencontres qu'il dộcouvrit un intộrờt particulier pour la musique folklorique et les tra***ions paysannes. Il ộcoutait et notait le texte des chants folkloriques tout en prenant part aux mariages paysans et aux fờtes des rộcoltes. Il devint ainsi familier avec la musique tra***ionnelle de la Pologne sous ses formes authentiques, sa tonalitộ distincte, la richesse de ses rythmes et la vigueur de ses dances. Lorsqu'il composa ses premiốres mazurkas en 1825, ainsi que les autres par la suite, il retournait cette source d'inspiration qu'il lui restera dans l'esprit jusqu' la fin de sa vie.

    l'automne de 1826, Chopin dộbuta l'ộtude de la thộorie musicale, la basse chiffrộe et la composition l'ẫcole supộrieure de musique de Varsovie qui, tout en ộtant une partie du Conservatoire, ộtait rattachộe l'Universitộ de Varsovie. Le directeur ộtait le compositeur Josef Elsner. Chopin n'eut pas assister aux classes de piano. Conscient de la nature exceptionnelle du talent de Chopin, Elsner lui permit, selon sa personalitộ et son tempộrament, de se concentrer sur la musique de piano mais demeura intraitable quant aux sujets thộoriques et, en particulier, le contrepoint. Chopin, douộ d'une magnifique invention mộlodique, une facilitộ d'improvisation et un penchant vers les effets brillants et une harmonie parfaite, acquiert une solide base, une discipline et une prộcision de composition ainsi qu'une comprộhension de la signification et de la logique de chaque note. Chopin termina ses ộtudes l'ẫcole supộrieure en 1929, et aprốs une troisiốme annộe d'ộtudes, Elsner ộcrit dans un rapport: ôChopin, Fryderyk, ộtudiant de 3ố annộe, talent exceptionnel, gộnie musicalằ.

    Aprốs avoir terminộ ses ộtudes, Chopin planifia un long voyage l'ộtranger pour devenir familier avec la vie musicale en Europe et pour y gagner une certaine rộputation. En juillet 1829, il fait une courte excursion Vienne en compagnie de connaissances. Wilhelm Wurfel, qui y ộtudiait depuis trois ans, le prộsenta au milieu musical et Chopin donna deux concerts au Kartnertortheater oự il ộtait accompagnộ par un orchestre et oự il y exộcuta des improvisations. Il remporta un succốs immense auprốs du public et quoique les critiques censurốrent sa performance pour un petit volume sonore, ils acclamốrent son gộnie au piano et louangốrent ses compositions. L'ộ***eur Tobias Halinger imprima ses Variations sur un thốme de Mozart. Ce fut la premiốre publication d'une oeuvre de Chopin l'exterieur de Varsovie.

    son retour Varsovie, Chopin, libộrộ de ses devoirs d'ộtudiant, se consacre la composition et ộcrit, entre autres, ses deux concertos pour piano et orchestre. C'est aussi la pộriode des premiers nocturnes, ộtudes, valses, mazurkas et chants sur des paroles de Stefan Witwicki. Durant les mois qui prộcộdốrent son long voyage, Chopin donna plusieurs concerts et le dernier, le 11 octobre 1830, au Thộatre National de Varsovie. Le 2 novembre, Chopin, avec son ami Tytus Woyciechowski, quitta pour l'Autriche avec une intention de se rendre en Italie.

    peine arrivộs Vienne, les deux amis apprennent le dộbut d'hostilitộs Varsovie contre la subordination du royaune de Pologne la Russie et la prộsence du tsar russe sur le trụne de Pologne. Tytus Woyciechowski retourne Varsovie mais Chopin demeure Vienne. Durant huit mois, de fortes et dramatiques expộriences ộmotionnelles inspirent l'imagination crộatrice du compositeur, accộlộrant probablement l'ộmergence d'un nouveau style individuel assez diffộrent de son style brillant habituel. Les nouvelles oeuvres, qui rộvốlent force et passion, incluent le Scherzo en si mineur et par dessus tout, les ẫtudes de l'opus 10.

    Chopin abandonne ses plans de sộjourner en Italie, cause de la prộsence d'hostilitộs austo-italiennes, et se dirige plutụt vers Paris. C'est au cours de ce voyage vers Paris que Chopin apprend la chỷte de Varsovie aux mains des russes. Ainsi, l'automne de 1831, Chopin arrive Paris oự il rencontre plusieurs de ses compatriotes (soldats, politiciens, artistes) qui, suite la dộfaite, se sont exilộs vers un pays et une ville oự ils sont reỗus de maniốre amicale.

    Paris, la rộputation de Chopin gran*** rapidement. Les lettres de recommandation que le compositeur a apportộes de Vienne lui permettent de joindre le milieu musical local qui l'accueille cordialement. Il devint un ami de Liszt, Mendelssohn, Ferdinand Hiller, Berlioz et Auguste Franchomme. Plus tard, en 1835, Leipzig, il rencontrera Schumann qui tient ses oeuvres en haute estime et qui a ộcrit des articles enthousiastes propos du compositeur polonais. Apprenant l'arrivộe de l'inconnu de Varsovie, le grand pianiste Friedrich Kalkbrenner, surnommộ le roi du piano, organise un concert pour Chopin, le 26 fộvrier 1832, la salle Pleyel. Le succốs qui s'ensuit est ộnorme et Chopin devient rapidement un musicien cộlốbre et renommộ travers tout Paris. Cette ascention vers la cộlộbritộ ộveille l'intộrờt des ộ***eurs et, l'ộtộ 1832, Chopin signe un contrat avec l'ộ***eur le plus important de Paris, la firme Schlesinger.

    Les principaux revenus de Chopin Paris, ộtaient des redevances pour les leỗons de piano qu'il donnait. Il devint un professeur populaire parmi l'aristocratie polonaise et franỗaise et les salon parisiens ộtaient sa place prộvilộgiộe pour y donner des performances. En tant que pianiste, Chopin se classait parmi les plus grands artistes de son ộpoque, avec Kalkbrenner, Liszt, Thalbert et Herz mais, en contraste avec eux, il n'aimait pas les performances en public et ne s'y prộsentait que rarement et plutụt contre sa volontộ. Dans un groupe amical et intime d'au***eurs, il dộmontrait un art suprờme ainsi que la pleine mesure de ses talents pianistiques.

    S'ộtant installộ dộfinitivement Paris, Chopin a dộlibộrộment choisi le statut d'ộmigrộ. Malgrộ les requờtes de son pốre, il n'obộit pas aux rộgles tsaristes ộmises par la Pologne envahie et n'a jamais prộsentộ son passeport l'embassade russe. Consộquemment, ộtant considộrộ comme un rộfugiộ politique, Chopin se privait de pouvoir lộgalement visiter sa patrie de naissance. Dans cette situation, le compositeur pouvait rencontrer ses parents seulement hors de la Pologne et lorsqu'en aoỷt 1835, ils allốrent Karlsbad pour une cure, Chopin les rejoignit.

    Alors qu'il sộjourne prốs de Dresde, il renoue connaissance avec la famille Wodzinski. Au cours d'annộes prộcộdentes, les trois jeunes fils Wodzinski avaient logộ au pensionnat gộrộ par Mikolaj Chopin. Le compositeur tomba en amour avec leur plus jeune soeur, Maria qui, maintenant une adolescente, dộmontrait un talent artistique et musical considộrable. L'annộe suivante, durant un congộ, il lui proposa le mariage, ce qui fut acceptộ sous con***ion qu'il prit un plus grand soin de sa santộ. Cet engagement ộtait non officiel et ne se termina pas par un mariage car les parents de Maria, voyant le mauvais ộtat de santộ du fiancộ qui avait ộtộ malade durant l'hiver et de son mode de vie plutụt irrộgulier, refusốrent le considộrộrant comme une partie inapte pour leur fille. Chopin qualifia ce rejet d'expộrience entrờmement douloureuse.

    En juillet 1837, Chopin se ren*** Londres en compagnie de Camille Pleyel dans le but d'oublir tous ces souvenirs dộsagrộables. Peu aprốs, il entama une liaison ộtroite avec la rộputộe auteure franỗaise utilisant le pseudonyme George Sand (Aurore Dudevant). Cette auteure de romans audacieux, son aợnộe de six ans, divorcộe avec deux enfants offrait l'artiste solitaire ce dont il manquait depuis son dộpart de Varsovie: une tendresse extraordinaire et ainsi que des soins chaleureux et maternels. Les amoureux ont passộ l'hiver de 1838/1839 dans l'ợle espagnole de Majorca, habitant l'ancien monastốre de Valdemosa. cause de con***ions hivernales dộfavorables, Chopin devint gravement malade et montra des symptụmes de tuberculose. Pendant des semaines, il ộtait si faible qu'il ne pouvait pas quitter la maison mais, quand mờme, continua travailler intensộment et composa une sộrie de chefs d'oeuvre: les 24 prộludes, Polonaise en do mineur, Ballade en fa majeur, Scherzo en do diốse mineur.

    son retour de Majorca au printemps 1839 et suite une convalescence Marseilles, Chopin, alors trốs gravement affaibli, emmộnagea au manoir de George Sand Nohant, en France centrale. L, il prit de longues vacances jusqu'en 1846 retournant Paris que pour y passer les hivers. Ce fut la pộriode la plus heureuse et la plus productive depuis qu'il avait quittộ la maison familiale. La majoritộ de ses oeuvres les plus remarquables et les plus profondes furent composộes Nohant. Paris, le compositeur et l'ộcrivaine ộtaient traitộs comme un couple mariộ alors qu'ils ne le furent jamais. Les deux avaient des amis communs dans les cercles artistiques de la capitale: le peintre Delacroix, la chanteuse Pauline Viardot de mờme que des ộmigrộs polonais. Pendant des annộes, le couple a joui d'un amour et d'une amitiộ profonde qui, avec le temps et l'attitude hostile toujours croissante de la part du fils de George Sand, qui exercait sur elle une influence profonde, donna place des conflits de plus en plus sộrieux. Une sộparation finale se produisit en juillet 1847.

    Les expộriences pộnibles personnelles de mờme que la perte de Nohant, si important pour sa santộ et sa crộativitộ de compositeur, ont eu un effet dộvastateur sur la santộ physique et mentale de Chopin. Il abandonna presque complốtement la composition et, de ce jour jusqu' la fin de sa vie, il n'ộcrira que quelques miniatures.

    En avril 1848, persuadộ par son ộlốve ộcossaise, Jane Stirling, Chopin quitta pour l'Angleterre et l'ẫcosse. Avec sa soeur, Jane Stirling organisa des concerts et des visites dans diverses localitộs, incluant les chõteaux de l'aristocratie ộcossaise. Ce style de vie exceptionnellement trộpident et la tension excessive exercộe sur ses forces cause de constants voyages et de nombreuses performances conjugộs un climat nuisible pour ses poumons, endommagốrent encore plus sa santộ. Mmalgrộ une fragilitộ et une fiốvre, Chopin donna son dernier concert, le 16 novembre 1848, jouant pour des ộmigrants polonais au Guildhall Londres,. Quelques jours aprốs, il retourna Paris.

    Il lui devint impossible de continuer donner des leỗons vu que sa maladie progressait rapidement. l'ộtộ 1849, Ludwika Jedrzejewiczowa, soeur aợnộe du compositeur, vint de Varsovie pour prendre soin de son frốre malade. Le 17 octobre 1849, Chopin meurt de tuberculose pulmonaire dans son appartement parisien de Place Vendụme.

    Il est enterrộ au cimetiốre Pốre-Lachaise Paris. Toutefois, pour respecter son testament, son coeur, retirộ de son corps aprốs sa mort, fut apportộ par sa soeur Varsovie oự il fut placộ dans une urne et installộ sur un pillier dans l'ộglise Sainte-Croix Krakowskie Pezedmiscie.


  2. despi

    despi Thành viên rất tích cực

    Tham gia ngày:
    29/04/2001
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    Never trouble about trouble until trouble troubles you!

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