gi?i thi?u van h?c th? gi?i: COLETTE

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Never trouble about trouble until trouble troubles you!
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Sidonie Gabrielle Colette
Saint-Sauveur-en-Puisaye, Yonne, 1873 - Paris, 1954.
Fille du capitaine Colette et de Sidonie Landoy (ôSidoằ), Colette conservera toujours de son enfance campagnarde un amour et une comprộhension presque instinctive des animaux et de la nature.
? vingt ans, elle ộpouse un homme de lettres ? la mode, de quatorze ans son aợnộ, Henri Gauthier-Villars, *** Willy. Celui-ci l'invite ? romancer ses souvenirs d'enfance, en collaboration avec lui, et publie sous son propre nom les premiốres oeuvres de Colette; c'est la cộlốbre sộrie des Claudine (1900-1903), avec Claudine ? l'ộcole, Claudine ? Paris, Claudine en mộnage et Claudine s'en va.
En 1904, c'est la rupture et le passage ? ôColette, auteurằ: elle signe sous nom Dialogues de bờtes. Son divorce, prononcộ en 1906, lui inspire la Retraite sentimentale (1907). Alors qu'elle mốne une vie dispersộe, ộpuisante, dans le cadre du music-hall, en jouant de la pantomime, Colette retrouve la sộrộnitộ et la plộnitude.
Entre 1908 et 1914, elle publie des ouvrages qui sont autant de mộ***ations sur la solitude : les Vrilles de la vigne (1908), la Vagabonde (1910), l'Entrave (1913). Elle s'est remariộe en 1912 avec un homme politique, Henry de Jouvenel; leur fille, Bel-Gazou, naợt en 1913.
Arrive la Premiốre Guerre mondiale: Colette publie dans divers journaux, le Matin, le Figaro, la Vie parisienne, ... des articles brillants, contes, chroniques et comptes rendus de thộõtre. Rộunis, ces textes seront publiộs dans plusieurs recueils: Dans la foule, Aventures quotidiennes et les Heures longues.
La paix revenue, elle poursuit son oeuvre en puisant dans sa vie, dans l'expộrience de ses mariages, dans le spectacle de la nature et dans l'amour les thốmes de ses ouvrages romanesques. C'est l'ộpoque oự elle publie des ouvrages ? contenu psychologique, tels Chộri (1920) et la Fin de Chộri (1926), sur les heurts du couple; le Blộ en herbe (1923), sur les dộsarrois de l'adolescence; la Chatte (1933) et Duo (1934), sur les tourments de la jalousie, la Naissance du jour (1928), sur le renoncement. On sent, dans ces oeuvres, l'expộrience vộcue, et l'observation attentive du monde qui entoure l'auteur, et surtout, ? partir de l'enfance resongộe (la Maison de Claudine, 1922), de ses fộộries et de ses nostalgies (Sido, 1930), la double quờte, jamais interrompue, de l'identitộ et de la libertộ: Colette sera ộternellement l'Ingộnue libertine (1903) et la Vagabonde (1910).
En 1935, Colette ộpouse, en troisiốmes noces, l'ộcrivain Maurice Goudeket, s'installe au coeur mờme de Paris, au Palais-Royal. ẫlue membre de l'Acadộmie royale de langue et de littộrature franỗaises de Belgique (1936), elle poursuit son oeuvre en rộvộlant de nouvelles facettes de son talent : l'espiốglerie de la femme enfant (Gigi, 1944), la moraliste avec l'ẫtoile Vesper (1947), le Fanal. Nommộe membre de l'acadộmie Goncourt en 1945, elle meurt en pleine gloire littộraire, le 3 avril 1954, ? Paris.
Aprốs sa mort a paru sa correspondance, notamment Lettres de la vagabonde (1961) et Lettres au petit corsaire (1963).

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