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Hệ thống giáo dục cu??a Pháp (trước 2004) - LMD (sau 2004) (vẫn chưa ai làm ạ) | Thông tin - Hỏ

Chủ đề trong 'Pháp (Club de Francais)' bởi taminh, 26/02/2004.

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  1. johanl

    johanl Thành viên mới

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    La vie mouvementée du baccalauréat, 200 ans aujourd''hui
    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080317/tfr-education-baccalaureat-histoire-f56f567.html
    Par Par Lucile MALANDAIN
    AFP - Lundi 17 mars, 09h11
    PARIS (AFP) - Le baccalauréat, né le 17 mars 1808 par un décret de Napoléon 1er, se déroulait à sa création à l''oral et surtout en grande partie en latin, avant de connaître moult évolutions tout au long de 200 ans d''une histoire mouvementée.
    Probablement venu du latin "bacca laurea", "baie de lauriers", le mot de "baccalauréat" signifie aujourd''hui, pour plus de 500.000 jeunes, le passage à l''âge adulte, la sortie de la scolarité.
    Lors de sa première session, en 1809, seuls 30 candidats sont reçus, après s''être soumis à trois quarts d''heure d''épreuve orale en latin, grec, français et philosophie, conduite par des professeurs d''université, explique à l''AFP Philippe Marchand, maître de conférence émérite à Lille III.
    Le corpus des savoirs à maîtriser porte alors sur l''ensemble du programme depuis la 6e. L''histoire et la géographie s''y ajoutent en 1820, les maths et la physique en 1821.
    En 1840, les candidats, qui ne sont encore que des garçons (Julie-Victoire Daubié est la première femme française ayant obtenu le droit de se présenter au bac à Lyon, en 1861), sont désormais plusieurs milliers à se présenter (près de 3.000 reçus en 1830). Ils passent une épreuve écrite de version latine, en deux heures, qui détermine leur admissibilité.
    Apparaît alors le "bachotage", permis par la publication de "mémentos" - nos actuelles "annales" - et, par extension, "s''ouvrent dans tout le royaume des +boîtes à bac+, qu''on appelait des +fours à bachot+", précise M. Marchand.
    Jusqu''ici sanctionné par une seule appréciation (très bien, bien, assez bien ou mal), le système de notation est transformé en 1854. Le jury dispose de trois boules, une blanche (positif), une rouge (moyen) et une noire (négatif), et en dépose une dans une urne à chacune des huit épreuves désormais en vigueur. Huit boules blanches se traduisent par la mention très bien et huit noires par l''ajournement.
    Notre notation de 0 à 20 n''apparaît qu''en 1890-91.
    L''effervescence des réformes éducatives de la IIIe République et ses débats entre les partisans des humanités classiques, appuyées sur le latin et le grec, et les promoteurs d''une éducation sans latin mais avec plus de français, de langue vivante et de sciences, secoue encore l''organisation du bac à la fin du siècle.
    Scindé en deux parties en 1874 (une en fin de 1e, une en fin de terminale), il se décroche à partir de 1880 sans le "discours latin", préparé et prononcé alors par tous les élèves, puis se sépare en deux bacs: le "classique" comprend toujours du latin et du grec pour tous et se divise en deux séries (philosophie ou mathématiques élémentaires) et le "moderne", sans latin.
    Ce nouveau bac "moderne" répond à une telle attente qu''entre 1893 et 1904, on passe de 583 à 2.155 bacheliers.
    Jusqu''en 1945, de nouvelles séries apparaissent, de plus en plus de jeunes s''y essayent: 11.939 bacheliers recensés en 1935, garçons et filles, et 30.000 en 1948. "Les femmes investissent le baccalauréat surtout à partir de 1924, lorsque le programme des collèges et lycées de jeunes filles est aligné sur celui de l''enseignement secondaire masculin", explique M. Marchand.
    Plus récemment, l''histoire du bac se confond avec la massification des effectifs scolaires et des records historiques de candidats reçus: 82,1% de réussite en 2006 et 83,3% en 2007 !
    En 1963, les deux parties sont abandonnées au profit, en 1965, des épreuves anticipées de français. Puis, en 1968 naît le bac technologique et en 1985 le bac professionnel.
  2. lahm

    lahm Thành viên mới

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    Thấy tình hình nước Pháp càng ngày càng đi xuống ghê nhỉ
    «A 40 élèves par classe, comment on va faire ?»
    Plusieurs milliers d''enseignants de collèges et lycées ont défilé cet après-midi à Paris pour protester contre les suppressions de postes.
    C.B.
    LIBERATION.FR : mardi 18 mars 2008
    «Combien de postes en moins chez vous?» «Deux, plus deux non-remplacements» «Ah, vous aussi...» Dans le cortège parisien de la manifestation des enseignants cet après-midi, chacun s''informe, la mine abattue, du sort de l''établissement voisin.
    Ces dernières semaines, les équipes enseignantes ont pris connaissance de leurs nouveaux effectifs pour la rentrée. 11.200 postes en moins au total cette année, dont 8.830 dans le secondaire. D''où l''appel à la grève aujourd''hui dans les collèges et lycées, pour protester contre les suppressions de postes, la réforme de l''enseignement professionnel et le rapport Pochard sur la con***ion enseignante. Plusieurs milliers d''enseignants et lycéens ont defilé entre les places de la République et de la Bastille, dans un embouteillage de pancartes aux noms des établissements représentés.
    «Les postes en moins, on s''y attendait, mais pas de façon aussi soudaine et radicale», commente Alexandre, qui enseigne l''histoire-géo depuis quatre ans au collège Lamartine d''Houilles, dans les Yvelines. Classé en «zone prévention violence», l''établissement perd trois postes, plus un départ à la retraite non remplacé. Soit «bientôt des classes à 30 élèves, contre 25 actuellement». «On ne demande pas le paradis, juste le maintien des moyens existants, poursuit-il. Ce n''est vraiment pas un discours syndicaliste, on n''est pas là pour casser Darcos. Mais c''est un mouvement très déterminé».
    «Hypocrisie»
    Lui et ses collègues s''estiment «de plus en plus soutenus par les parents, qui comprennent bien qu''en essayant de combler une dette économique le gouvernement est en train de créer une dette du savoir». Ils ont dormi dans l''établissement cette nuit, comptent l''occuper à nouveau ce soir et entendent poursuivre les actions «jusqu''au rétablissement de nos DHG». Comprendre «dotation horaire globale», soit le volume d''heures-postes alloué à chaque établissement et les heures supplémentaires, que le ministre de l''Education Xavier Darcos entend largement généraliser.
    «Les heures supplémentaires, ça ne pourra pas remplacer le enseignement classiques, tranche Sophie, enseignante dans un collège de Seine-Saint-Denis. C''est pour du soutien, ça ne touche que quelques élèves. En plus, on nous propose 39 heures supplémentaires, alors qu''on nous supprime 100 heures, et on nous *** de nous débrouiller avec ça. C''est de la mauvaise foi.»
    Même sentiment «d''hypocrisie» pour Nathalie, Véronique et Annie, enseignantes au lycée professionnel Suzanne Valandon, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. «Ils nous ont supprimé un poste l''année dernière, et un autre cette année. ?a paraît peu sur une équipe de 34, mais si c''est comme ça chaque année... On démantèle les équipes, et d''un autre côté on nous *** de travailler en équipe, sur la durée. C''est complètement contradictoire», dénonce Nathalie, qui ne veut même pas entendre parler des heures supplémentaires: «On a suffisamment de travail comme ça!»
    Autre motif d''inquiétude, la réforme du bac professionnel. A la rentrée 2009, la formation se déroulera en trois ans au lieu de quatre actuellement, ce qui impliquera la suppression de certains BEP (en deux ans après la 3e) selon les secteurs d''activité. «Qu''est ce qu''on fera quand il n''y aura plus de BEP ? On enverra tout le monde en CAP, alors que ça ne forme même pas aux mêmes disciplines?», se désole Annie.
    «Ingérable»
    Les lycéens ne sont pas en reste dans le cortège. «Laissez-nous notre prof de maths!» peut-on lire sur une pancarte. Benjamin, bonnet rasta sur la tête, en terminale ES au lycée Dumont d''Urville de Maurepas (Yvelines), entend protester contre la suppression annoncée de trois classes dans son lycée et la «fusion» des terminales ES et S. «Déjà qu''à 32 élèves on n''a pas toujours assez de chaises, comment est-ce qu''on va faire à 40? ?a devient ingérable pour les profs comme pour nous
    Régis, dans la même classe, prend l''exemple du cours de japonais resté sans enseignant pendant six mois faute de remplaçant, et rappelle que l''établissement n''a ni infirmière ni assistante sociale. Reste que dans leur lycée ils ne sont qu''une minorité à s''être déplacés aujourd''hui. «Beaucoup ont peur à cause des absences. On essaie de leur expliquer que c''est important, que c''est maintenant que ça se joue. Nous, en tout cas, on est motivés, on reviendra
    http://www.liberation.fr/actualite/societe/316316.FR.php
    © Libération
  3. taminh

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    Em còn thấy mấy đứa còn kêu la ỏm tỏi là đang dậy Histoire moderne bị chuyển đi dậy Français đang dậy Techno thì bị thuyên chuyển đi dậy Maths thiếu tiền thiếu ........... nên luân chuyển tùm lum hết cả
  4. Kit

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    em thì em thấy ở đâu nó cũng cứ na ná như nhau ý ạ
  5. smartguy88

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    cho e hỏi nếu muốn đi pháp phải biết tiếng ở nhà trước rồi mới xin được học bổng đúng hok ạ?
    Có ai đi pháp mà lúc sang chưa biết tí tiếng nào chưa ạ?
  6. taminh

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    biết tiếng Anh thì có zồi
  7. smartguy88

    smartguy88 Thành viên mới

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    Hay thế, ai hả bác
  8. taminh

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    Hơ hơ thì người em biết chả lẽ bác lại ko tin em
  9. leo1286

    leo1286 Thành viên mới

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    Được leo1286 sửa chữa / chuyển vào 15:19 ngày 20/05/2008
  10. johanl

    johanl Thành viên mới

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    E***o du Monde
    Université du XXIe siècle

    LE MONDE | 29.05.08 | 13h02 ? Mis à jour le 29.05.08 | 13h02
    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/05/29/universite-du-xxie-siecle_1051253_3232.html
    Pendant sa campagne, Nicolas Sarkozy avait fait de la réforme de l''enseignement supérieur "une priorité absolue". Forte de cet engagement, Valérie Pécresse avance méthodiquement. Après la loi sur l''autonomie des universités à l''été 2007, l''ouverture du chantier sur les premiers cycles universitaires à l''automne, puis celui sur le statut des enseignants-chercheurs cet hiver, la ministre de l''enseignement supérieur vient d''engager l''"opération campus".
    Six premiers campus - Bordeaux, Grenoble, Lyon, Montpellier, Strasbourg et Toulouse - ont été retenus et vont bénéficier d''un financement exceptionnel pour rivaliser avec les meilleures universités mondiales. Quatre autres devraient suivre dans les prochaines semaines.
    Cette démarche est nécessaire. Aussi controversé soit-il, le "classement de Shanghaï" (où la première université française, Paris-VI, n''arrive, en 2007, qu''en 39e position) a démontré que des pans entiers de la recherche française risquent de disparaître dans la compétition mondiale de l''économie de la connaissance. Il est donc vital de remédier aux maux profonds dont souffrent nos universités : pauvreté et sous-équipement, hétérogénéité et illisibilité du système, coupure avec les grandes écoles et une partie de la recherche.
    Mettre "le paquet" sur un certain nombre de campus d''excellence peut et doit y contribuer. Surtout si cela permet de rapprocher universités, écoles et laboratoires, de mutualiser des ressources, de mobiliser davantage les collectivités locales et d''impliquer les acteurs économiques. Sans compter l''engagement de l''Etat, qui a promis une enveloppe spécifique de 5 milliards d''euros pour les bénéficiaires.
    Cette ambition sélective rompt avec une vision égalitariste de l''université et va alimenter les craintes d''un système à "plusieurs vitesses" ? Sans aucun doute. Mais c''est déjà la réalité. Autant l''assumer et l''organiser. A la con***ion, essentielle, que la méritocratie reste républicaine et que le renforcement des uns ne se fasse pas au détriment des autres. L''université du XXIe siècle a besoin d''excellence ET de démocratisation, d''égalité des chances ET de formation des élites, de formations de proximité ET de compétition mondialisée des savoirs. C''est tout l''enjeu.
    Article paru dans l''é***ion du 30.05.08

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