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Kinh tế Pháp Việt - Économie en France et au Vietnam ?-? Suy thoái kinh tế tại Pháp: C'est parti pou

Chủ đề trong 'Pháp (Club de Francais)' bởi nang_thu, 15/09/2006.

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  1. zell8X

    zell8X Thành viên mới

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    đây là một số tài liệu về ngày kinh tế, chúc các bạn học tập tốt
    IFRS
    http://rapidshare.com/files/64111631/Cours_Normes_Diff_Comptable_IHEC2007.rar
    IAS 01 : Présentation des états financiers
    http://rapidshare.com/files/64125033/IAS01.rar
    IAS 07 : Tableaux de flux de trésorerie
    http://rapidshare.com/files/64134797/IAS07.rar
    IAS 24 : Information relative aux parties liées
    http://rapidshare.com/files/64139568/IAS24.rar
    IAS 33 : Résultat par action
    http://www.files.to/get/74248/it0plw743n
    NCT 14 : Eventualités et évènements postérieurs à la date de clôtur
    http://www.files.to/get/74306/hisu88p6k1
    IAS 11 : Contrats de construction
    http://www.zshare.net/download/470849018efba0
    IAS 08 : Méthodes comptables changements d?Testimations et erreurs
    http://www.zshare.net/download/47107060c78249
    IAS 16 : Immobilisations corporelles
    http://www.files.to/get/75707/qlepdr1pf4
    IAS 19 : Analyse et perspectives en 2005
    http://rapidshare.com/files/106425493/an19.doc.html
  2. nikolaus

    nikolaus Thành viên mới

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    L''inflation explose
    http://www.leparisien.fr/home/info/economie/articles/L-INFLATION-EXPLOSE_298561233

    La valse des étiquettes s''est accentuée en mai et a atteint en un an un niveau inconnu depuis 1991. Nouveau coup dur pour le pouvoir d''achat, malgré une nouvelle revalorisation du smic au 1er juillet .
    TIREE par la flambée des prix de l''énergie et de l''alimentaire, l''inflation au mois de mai est repartie à la hausse, de 0,5 % par rapport à avril. Soit une progression de 3,3 % sur un an, un niveau jamais atteint depuis juillet 1991. Une surchauffe qui alimente les mouvements de grogne et de protestations.
    La flambée des prix de l''énergie principale responsable. En France, les prix de l''énergie ont bondi de 4,2 % dans le mois, soit la plus forte hausse depuis septembre 2000. Au total, le baril de pétrole coûte 30 , de plus en mai 2008 par rapport au même mois de l''an passé. Une facture qui résulte de la hausse vertigineuse des cours du baril. Cette envolée du prix des carburants à la pompe a cristallisé la colère des marins, des transporteurs, des taxis... Les particuliers ont aussi supporté une hausse de 5 % du gaz de ville. Au total, sur un an, la facture énergétique s''est alourdie de 15,4 %.
    Les produits frais sont rares et chers. C''est un phénomène de saison. Les prix de l''alimentation ont progressé de 1 % au mois de mai avec une pointe de 5,9 % pour les produits frais. Dans la grande distribution, la hausse générale s''élève même à 5,3 % en un an, un niveau jamais atteint depuis novembre 2001. Le gouvernement, grâce à la loi de modernisation de l''économie (LME), entend faire baisser les prix dans les grandes surfaces en facilitant l''implantation des magasins et en libéralisant les négociations tarifaires entre fournisseurs et distributeurs. Les économistes sont moins optimistes. « La loi LME pourra freiner les augmentations de prix, mais pas les transformer en baisses », explique Nicolas Bouzou, économiste chez Asterès.
    Mais les prix de l''électroménager, des vêtements et des voitures restent sages. Pour le moment, les prix de l''électroménager, des voitures ou des vêtements sont épargnés. Mais, depuis le début de l''année, les Français ont réduit ou repoussent au maximum ce type d''achats. Malgré une légère hausse de 0,7 % sur un an au mois de mai des vêtements, le chiffre d''affaires des enseignes dans ce secteur d''activité a dévissé. Les soldes, qui débutent le 25 juin, pourraient peut-être relancer la dynamique.
    Les revendications sur les salaires se font entendre. « Concernant les salaires, l''impact des prix est encore difficile à percevoir, souligne Nicolas Bouzou. On sait simplement que les revendications sont de plus en plus importantes, en particulier dans les PME. » Pour le moment, seuls les plus bas salaires vont recevoir un coup de pouce avec le reliquat de la hausse du smic, qui entrera en vigueur au 1er juillet.
    Guillaume Zambaux
    Le Parisien , jeudi 12 juin 2008
  3. johanl

    johanl Thành viên mới

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    Le professeur, la Réserve fédérale et l''inflation
    LE MONDE | 12.06.08 | 16h04 ? Mis à jour le 12.06.08 | 16h04
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/06/12/le-professeur-la-reserve-federale-et-l-inflation_1057199_3234.html#ens_id=1056013
    Ben Bernanke est à la fois professeur d''université et banquier central. Le discours qu''il a prononcé, lundi 9 juin, reflète ses deux points de vue. Celui de l''ancien doyen du département d''économie de l''université de Princeton est bien plus alarmant que celui du président de la Réserve fédérale américaine (Fed).
    Les marchés ne se sont intéressés qu''aux propos du patron de la Fed. M. Bernanke a minimisé le risque "de ralentissement économique substantiel", n''a exprimé aucune inquiétude relative à la stabilité financière et a affirmé que la Fed allait "fortement résister" à toute révision en hausse des perspectives d''inflation à long terme. Ce qui a été considéré comme une succession de mots-clés annonçant une future hausse des taux. Celle-ci est dorénavant anticipée pour août.
    Pourtant la partie universitaire était plus révélatrice. Elle a montré que M. Bernanke est profondément troublé par la mécanique inflationniste.
    Le premier sujet était le prix des matières premières. Il est exclu de la statistique préférée de la Fed sur l''inflation sous-jacente. Mais M. Bernanke a admis que cette politique a conduit à des "sous-évaluations" de l''inflation. Il a aussi exprimé son incompréhension des causes de la flambée des cours de matières premières aussi variées. Il s''est alors tourné vers la relation entre prix et salaires. Les données restent assez floues, mais il semble que les employeurs ne respectent pas les modèles économiques, qui incitent à ne pas aligner les hausses de salaire sur l''inflation. Au motif qu''une économie affaiblie devrait empêcher les salaires d''augmenter et de suivre les prix.
    La conclusion de M. Bernanke portait sur les prévisions d''inflation. Pour lui, personne ne sait comment elles sont réalisées, pourquoi elles changent ni comment elles pèsent immédiatement sur les salaires et les prix. Les professeurs aiment les débats animés. Aussi, que M. Bernanke reconnaisse son ignorance ne doit pas être interprété comme un cri d''impuissance. Mais avec la persistance d''une inflation mondiale, qui surprend la plupart des économistes, le modèle conventionnel pourrait connaître quelques changements de fond.
    Peut-être M. Bernanke devrait-il penser un peu plus à la monnaie et au cré***. La théorie monétariste pourrait finalement connaître un renouveau.
    Pour plus de commentaires, connectez-vous sur breakingviews.com
    Edward Hadas
    Article paru dans l''é***ion du 13.06.08
  4. nikolaus

    nikolaus Thành viên mới

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    Chantiers de l''Atlantique: Paris s''invite dans le capital à la stupeur des Norvégiens
    Par Céline LE PRIOUX
    AFP - Jeudi 12 juin, 20h15
    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080612/tfr-france-norvege-gouvernement-chantier-a8f5b30.html
    PARIS (AFP) - Paris a annoncé jeudi son intention d''entrer au capital des ex-Chantiers de l''Atlantique pour "sécuriser ses intérêts stratégiques et industriels", stupéfiant leur principal propriétaire, le norvégien Aker Yards, qui n''a pas encore donné son feu vert à la transaction.
    Le Premier ministre François Fillon a signé un "accord de partenariat industriel" avec le chantier naval sud-coréen STX Shipbuilding, actionnaire principal du norvégien Aker Yards.
    "L''engagement que STX a pris, c''est de faire en sorte que Aker Yards vende 9% de Aker Yards France --la dénomination actuelle des Chantiers de l''Atlantique de Saint-Nazaire et Lorient, ndlr--", a indiqué à l''AFP une source française proche du dossier.
    Le groupe norvégien détient 75% des chantiers navals français, qui emploient 3.000 salariés à Saint-Nazaire et autant de sous-traitants.
    Son conseil d''administration devrait avaliser cette opération "dans les quelques mois qui viennent, au plus tard d''ici la fin de l''année", selon la même source. Elle représente "quelques dizaines de millions d''euros".
    Avec 39,2% du capital du groupe norvégien STX dispose d''une minorité de blocage mais il n''a qu''un seul représentant sur neuf (dont trois représentants du personnel) dans le conseil d''administration.
    "Je pense que STX va convaincre le conseil d''administration de Aker Yards. C''est leur plus grand actionnaire", a estimé un analyste norvégien.
    La participation de l''Etat français, "à côté de celle d''Alstom qui détient déjà 25% de l''entreprise, garantira aux intérêts français une minorité de blocage de 34% au capital", s''est félicité le président français, Nicolas Sarkozy. Le français Alstom, ancien propriétaire des Chantiers, s''est engagé à en conserver 25% jusqu''en 2010. Il a refusé de commenter l''accord de jeudi.
    De source française proche du dossier, "soit Alstom reste après 2010, soit il s''en va, mais STX a pris l''engagement de faire en sorte que l''Etat français rachète ses parts".
    Svein Sivertsen, président du conseil d''administration et directeur général par intérim d''Aker Yards, s''est *** "surpris d''apprendre par voie de presse que le gouvernement français a annoncé son intention d''acheter au total 34% des actions d''Aker Yards France".
    "Le conseil d''administration n''a pas dans le passé envisagé de céder une part de ses activités françaises", a précisé M. Sivertsen, qui a *** s''attendre à recevoir des "informations plus détaillées" sur les intentions françaises.
    En échange de son entrée dans Aker Yards France, le gouvernement français a accepté de laisser aux Sud-Coréens un droit de regard sur les chantiers navals français, fabricant partiellement des navires militaires, selon une source française proche du dossier.
    Les chantiers de Saint-Nazaire ont réalisé récemment toute la partie avant des deux bâtiments porte-hélicoptères longs de près de 200 mètres, le Mistral et le Tonnerre. Il est question, si la France décide de construire un second porte-avion en 2011, qu''ils en réalisent toute la coque.
    Par ailleurs, dans l''accord signé jeudi, STX a promis ne pas développer de capacités industrielles concurrentes de Aker Yards France en dehors de l''Europe, selon la même source. Une nouvelle qui met du baume au coeur des syndicats français, inquiets de voir les Sud-Coréens piller le savoir-faire de l''entreprise en construction de paquebots.
  5. cafetero

    cafetero Thành viên quen thuộc

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    Inflation: les marques des distributeurs et premier prix augmentent plus, selon Familles Rurales
    AP - Vendredi 13 juin, 16h29
    http://fr.news.yahoo.com/ap/20080613/tfr-inflation-consommation-familles-rura-56633fe.html
    PARIS - La confédération d''associations familiales Familles Rurales, qui pratique une veille sur les prix, confirme vendredi leur tendance à la hausse et s''inquiète en particulier de l''augmentation de ceux des produits "premier prix" et des marques de distributeurs.
    L''association Familles Rurales, qui a mis en place son propre observatoire des prix avec 48 "veilleurs consommation" qui relèvent les prix de 13 catégories de produits dans 22 départements, "confirme le ressenti des consommateurs" concernant la hausse des prix, explique-t-elle dans un communiqué.
    "Le prix des panels marques de distributeurs (MDD) et premier prix sont ceux qui augmentent le plus", souligne Familles Rurales qui estime que "face à cette tendance, les familles les plus modestes sont les plus touchées". Elle note par exemple qu''entre janvier et mars dernier, le prix du panel MDD a augmenté "de plus de 10%". Entre novembre 2007 et mars 2008, le prix du panel moyen aurait augmenté de 4% et enfin, "en un an, le prix des produits laitiers premier prix a augmenté de 32,5% dans les hypermarchés".
    Familles Rurales fait même le constat que les produits "premier prix" vendus dans les hard-discounts "sont plus chers que ceux vendus dans les hypermarchés ou les supermarchés".
    L''association "s''interroge sur l''efficacité de la réforme de la négociabilité des tarifs en cours dans la mesure où elle ne porte pas sur les marques de distributeurs" et craint la poursuite à la hausse des tarifs de ces MDD. AP
  6. kuroaki

    kuroaki Thành viên mới

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    Les achats de textile font les frais des arbitrages de consommation des FranĐais
    LE MONDE | 11.06.08 | 15h02 õ? Mis à jour le 11.06.08 | 15h03
    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/06/11/les-achats-de-textile-font-les-frais-des-arbitrages-de-consommation-des-francais_1056716_0.html
    Les signes de flâchissement de la consommation se multiplient, et les FranĐais achătent moins de vêtements. En avril, les ventes de ce secteur ont reculâ de 8 % en valeur, selon l''Institut franĐais de la mode (IFM). La baisse atteint 9,5 % pour les hypermarchâs et même 19 % pour les chađnes de grande diffusion. Depuis le dâbut de l''annâe, les ventes de l''ensemble des circuits de distribution affichent un recul de 3,5 %.
    "Cette chute est trăs sâvăre, estime Lucien Deveaux, directeur gânâral de la chađne d''habillement Armand Thiery. Je n''ai jamais vu cela en quarante ans de mâtier." Le mois de mai - dont les râsultats ne sont pas encore connus - s''annonce aussi peu brillant. L''annâe avait mal commencâ avec des soldes d''hiver mâdiocres. Puis la dâgradation s''est amplifiâe avec une chute en mars de 8,9 %.
    Parmi les premiăres causes de cette baisse figurent les mauvaises con***ions climatiques : "Un facteur aggravant", explique FranĐois-Marie Grau, secrâtaire gânâral de la Fâdâration franĐaise du prêt-à-porter fâminin. Ce secteur a vu ses ventes chuter de 9,8 % en avril. "Les collections printemps-âtâ s''âcoulent mal", regrette-t-il. "On prie tous les jours pour que le soleil revienne", raconte un commerĐant de la galerie commerciale Bercy 2 à Paris.
    Le dâbat autour du pouvoir d''achat a "dâstabilisâ" les consommateurs, selon le prâsident de la Fâdâration nationale de l''habillement (FNH), Charles Melcer. "Pour acheter, il faut se trouver dans de bonnes dispositions, argue-t-il. Quand on vous râpăte que vous n''avez plus d''argent, vous avez du mal à garder le moral."
    "GARDE-ROBES SATUR?ES"
    Les ventes totales des 55 000 boutiques adhârentes de la FNH ont chutâ de 7 % en mars. "Des commerĐants se demandent aujourd''hui comment ils vont payer leurs vendeuses", s''inquiăte-t-il.
    Presque toutes les enseignes sont touchâes par cette "dâprime des FranĐais". La chađne spâcialisâe dans les articles de sport Decathlon, premier distributeur de textile en France, a vu son chiffre d''affaires de ce rayon reculer ces trois derniers mois. Or ce secteur reprâsente prăs de 20 % de son chiffre d''affaires (4,4 milliards d''euros).
    Même les gâants de la mode comme le suâdois H & M ou l''espagnol Zara, qui gânâralement affichent une soli***â à toute âpreuve, sont à leur tour touchâs par la morositâ des consommateurs. En avril, les ventes des magasins Zara à Paris ont baissâ de 5 % à 10 %.
    "La mode peut se passer de moi", ironise Nicolas Chopin. A la sortie d''un supermarchâ, ce trentenaire explique qu''il achăte dorânavant des vêtements par "besoin" : "J''attends que mes habits soient usâs pour en changer, raconte ce commercial qui gagne 1 200 euros par mois. Je vais peut-être m''acheter quelque chose en juillet pendant les soldes. Mais se faire plaisir, c''est terminâ." "Les vêtements ne sont pas des achats de nâcessitâ, rappelle M. Grau. On peut les diffârer : les garde-robes sont tellement saturâes que nous pourrions nous passer de nouveaux vêtements pendant plus d''un an."
    Jacques Pârillat, prâsident de l''Union des grands commerces de centre-ville, reconnađt que le "facteur psychologique" joue, mais pour lui "les vêtements ont âtâ sacrifiâs." La flambâe des prix alimentaires et de l''essence a provoquâ chez les consommateurs un arbitrage qui se fait au dâtriment de l''habillement. C''est le cas chez Carrefour oạ les ventes de produits non-alimentaires ont chutâ de 8,8 % en avril. Le textile reprâsente prăs de 10 % du chiffre d''affaires global des hypermarchâs du groupe (57 milliards d''euros).
    Dans un contexte de pouvoir d''achat contraint, les consommateurs sont obligâs de faire des choix. Quand on gagne 1 500 euros, s''acheter un tâlâviseur à âcran plat - leurs ventes se sont envolâes de 30 % de janvier à avril, selon l''institut d''âtudes GFK - a forcâment un impact sur d''autres dâpenses plus courantes comme l''habillement.
    Seuls les grands magasins comme les Galeries Lafayette ou le Printemps s''en sortent bien (+ 7,2 % en avril). Une clientăle haut de gamme et âtrangăre - cette derniăre reprâsente prăs de 30 % de leur chiffre d''affaires - leur âvitent la sinistrose qui s''âtend sur d''autres pays d''Europe comme l''Espagne ou l''Italie.
    Mustapha Kessous
    Article paru dans l''â***ion du 12.06.08
  7. cafetero

    cafetero Thành viên quen thuộc

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    CONSOMMATION
    Le web plus influent que la TV
    NOUVELOBS.COM | 12.06.2008 | 16:33
    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/medias/20080612.OBS8226/le_web_plus_influent_que_la_tv.html
    Selon une étude, le web pèse davantage sur les prises de décision des consommateurs que la télévision alors que le temps consacré aux deux médias est à peu près équivalent.
    L''influence d''internet sur les consommateurs en France, au Royaume-Uni et en Allemagne est largement supérieure à la part d''investissement consacrée au web par les annonceurs, selon une étude du jeudi 12 juin.
    Le web pèse davantage sur les prises de décisions des consommateurs que la télévision, alors que le temps consacré aux deux médias est à peu près équivalent, selon l''étude réalisée par les instituts Fleishman-Hillard et Harris Interactive auprès de 4.900 personnes dans les trois pays.
    Les Français consacrent ainsi 38% de leur temps hebdomadaire à internet contre 35% pour la télévision, tandis que le web influence 37% de leurs prises de décision de consommation contre 25% pour la télévision, montre l''étude.
    Selon l''institut IAB, internet n''a capté en 2007 que 12,0% des investissements publicitaires en France contre 29,3% pour la télévision.
    Internet plus difficile pour les annonceurs
    "Le poids de la consommation d''internet comparé aux autres médias marque des écarts dissonants par rapport aux informations que l''on reçoit sur les investissements des annonceurs dans les médias", observe Cyrille Arcamone, P-DG de Fleishman-Hillard France lors de la présentation de l''étude.
    Près de neuf consommateurs sur dix dans les trois pays couverts utilisent en priorité internet pour leurs dépenses de voyages et près de huit sur dix pour des achats de produits culturels et d''électronique grand public.
    Cependant, "il est plus difficile pour les annonceurs d''engager des investissements sur internet dont les résultats ne correspondront pas forcément à la virgule près au message qu''ils voulaient faire passer à travers leur publicité", a-t-il ajouté.
    Ainsi dans le cas de l''achat d''un téléviseur à écran LCD ou plasma, les internautes se tournent davantage vers l''avis de consommateurs que sur les sites des entreprises et ils se renseignent autant auprès des uns que des autres quand il s''agit de médicaments et produits de santé.
    Marketing conversationnel
    "Les entreprises n''accordent pas suffisamment d''attention au suivi de ce qui se *** sur leurs marques sur les forums sur internet", a observé de son côté Jérôme Jardin, directeur de clientèle chez Harris Interactive.
    Cette constatation fait écho au principe de "marketing conversationnel", permettant aux marques d''établir un contact avec leurs clients potentiels, dont Pierre Bellanger, fondateur de Skyrock.com, première plate-forme de blogs européenne, s''est fait l''apôtre.
    Christophe Poirier, directeur marketing de KFC France (groupe Yum Brands), avait expliqué jeudi que la chaîne de restauration rapide avait choisi de renoncer aux campagnes à la télévision ou à la radio pour s''axer sur internet où elle a réalisé en décembre 2007 une opération d''habillage des blogs de Skyrock.
    "Il faut accepter d''être humble avec le consommateur et d''accepter qu''il nous renvoie la balle", a-t-il ***. "Ce qui *** le consommateur est démultiplié par la puissance de feu d''internet."
    Selon l''étude, les Français sont plus friands de blogs que les Britanniques et les Allemands. Outre-Manche, on privilégierait les réseaux sociaux alors qu''outre-Rhin, on préférerait les achats et ventes en ligne.
  8. kuroaki

    kuroaki Thành viên mới

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    Distribution : l''enquête secrète de Lagarde
    Nº2275, semaine du jeudi 12 Juin 2008
    À la Une < Le Nouvel Observateur < Confidentiel
    http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2275/articles/a376987-confidentiel.html

    C''est la conclusion d''une enquête de Bercy, transmise à Christine Lagarde, en mai. Une enseigne de distribution détient, à elle seule, plus de 30% de part de marché dans les 774 zones de chalandise étudiées. La situation est particulièrement criante dans sept régions, dont 1 Ile-de-France, le Nord-Pas-de-Calais et la Bretagne. Pour les hypermarchés, Carrefour est leader dans 33% des zones étudiées, devant Leclerc (26,4%) et Système U (14,6%). Avec des écarts de prix pour les magasins d''une même enseigne qui peuvent varier de 5% (Auchan) à 20,56% (Carrefour) en fonction de la concurrence ! Dans le secteur du bricolage, Bricomarché (26,3%) devance Leroy Merlin (19,3%) et Kingfisher (14,5%) et, pour les articles de sport, Décathlon se trouve en position dominante dans 92,8% des zones.
  9. CFTsubasa

    CFTsubasa Thành viên mới

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    Déferlante de mauvaises nouvelles, la croissance menacée
    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080724/tfr-economie-croissance-industrie-prev-f56f567.html
    Par Véronique DUPONT
    AFP - Jeudi 24 juillet, 17h50
    PARIS (AFP) - Moral des industriels en berne, activité des entreprises en nette contraction, bond des défaillances d''entreprise: une déferlante de mauvaises nouvelles économiques s''est abattue jeudi sur la France, faisant craindre une contraction de la croissance, voire une récession.
    "Les perspectives pour la France s''assombrissent jour après jour", constate Gilles Moëc, économiste de Bank of America, pour qui la France n''est peut-être plus très loin de la récession.
    Même analyse pour Olivier Gasnier, économiste de la Société Générale: "On est en quasi-récession. Ca fait longtemps qu''on a pas vu une détérioration aussi brutale, on peut remonter à 2001, même un peu au-delà".
    L''activité du secteur privé a de nouveau reculé en juillet, selon l''indice composite PMI, tombant à son plus bas depuis plus de six ans.
    Un ralentissement de l''activité qui s''accompagne de nouvelles "réductions d''emploi", avec un taux de baisse des effectifs au plus haut "depuis près de cinq ans", note la société Markit, qui publie cet indicateur.
    "Le déclin mondial de la demande et l''envolée de la monnaie unique européenne ces derniers mois ont clairement affecté les perspectives industrielles", constate Jean-Christophe Caffet, économiste de Natixis.
    Le moral des industriels a lui aussi reculé en juillet, pour le sixième mois d''affilée, tombant à son plus bas depuis trois ans, ce qui laisse présager une poursuite du ralentissement économique en France pendant encore des mois.
    Face à la flambée des prix pétroliers et alimentaires, les ménages se retrouvent contraints de faire des choix budgétaires et de reporter leurs achats non indispensables, comme le montre le recul de 0,4% de la consommation en produits manufacturés en juin, annoncé mercredi par l''Insee.
    Sans parler des mauvais chiffres du bâtiment, de l''automobile, de l''immobilier, énumère Olivier Gasnier.
    Dans ce contexte, les entreprises se retrouvent en difficulté: le nombre de défaillances d''entreprises a bondi de 8% en février par rapport au mois précédent, et progresse de 9% sur un an, selon les dernières données disponibles, publiées jeudi par l''Insee.
    Des difficultés illustrées notamment par Renault, qui a annoncé jeudi un plan de 5.000 suppressions d''emplois. "On voit arriver sur la deuxième partie de l''année et sur l''année 2009 un ralentissement plus fort sur les marchés européens", a averti son PDG, Carlos Ghosn, faisant état d''"inquiétudes sur le niveau du marché français, voire du marché allemand".
    Les achats de carburants, qui ont chuté de 10% en France en juin, témoignent aussi de ce passage à vide.
    "Nous pensons que le produit intérieur brut (PIB) a stagné au deuxième trimestre et va probablement continuer au troisième trimestre", et une croissance "négative ne peut être exclue" sur ces périodes, prévoit M. Moëc.
    Pour M. Gasnier, "on peut oublier la fourchette de prévision du gouvernement pour cette année", comprise entre 1,7% et 2% mais plus proche de 1,7%. Pour 2009, le gouvernement prévoit 1,75% à 2,25%.
    La Société Générale table sur 1,1% en 2008 et 0,4% en 2009. Plus optimiste, Mathieu Plane, de l''Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), anticipe plutôt 1,6%.
    Seul point positif: la chute de plus de 20 dollars du baril de pétrole ces deux dernières semaines qui, si elle durait, pourrait apaiser l''inflation et donner un peu d''air aux ménages.
  10. tran_anh_minh

    tran_anh_minh Thành viên mới

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    Ils nous prennent vraiment pour des cons
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    Un pouvoir d''achat stable en 2008 ?
    Les franĐais ont l''impression que leur pouvoir d''achat est en chute vertigineuse. Pourtant, selon l''INSEE, le pouvoir d''achat des mânages a augmentâ en 2007 de 3,3 % et il devrait augmenter de 0,9% en 2008. Alors comment expliquer cette diffârence considârable entre la perception des franĐais et les statistiques officielles. Entretien avec Fabrice Lenglart, chef du dâpartement des comptes nationaux à l''INSEE.
    Pouvez-vous nous dâfinir le pouvoir d''achat ?
    ô Le pouvoir d''achat du revenu brut disponible ằ, c''est le terme exact de la comptabilitâ nationale, est la diffârence entre l''ensemble des revenus des mânages (salaires, revenus d''activitâs, revenus du patrimoine, prestations sociales...) et les prâlăvements obligatoires (cotisations sociales, impôts directs...). C''est un solde qui n''a pas tellement de sens. Ce que nous analysons plutôt, c''est l''âvolution de ce revenu disponible des franĐais d''une annâe sur l''autre, aprăs avoir pris en compte l''inflation. En fait, nous ne communiquons pas sur le pouvoir d''achat mais sur l''âvolution de ce pouvoir d''achat.
    Comment a âvoluâ le pouvoir d''achat ces deux derniăres annâes ?
    En 2007, le pouvoir d''achat a augmentâ de 3,3 % ce qui est trăs fort puisque ces quinze derniăres annâes, son âvolution âtait plutôt autour de 2 % par an. Pour 2008, selon les prâvisions, le pouvoir d''achat des mânages devrait âvoluer de 0,9%, ce qui est trăs faible.
    Trăs faible mais positif, alors que les franĐais ont l''impression que leur pouvoir d''achat s''est effondrâ. Comment expliquez-vous la diffârence entre ces chiffres et la perception des franĐais ?
    Nous avons beaucoup travaillâ sur cette diffârence entre la perception et la râalitâ des chiffres. La premiăre explication est la diffârence entre le pouvoir d''achat individuel et collectif. En fait, le revenu disponible âvolue mais en râalitâ la population franĐaise et en particulier le nombre de mânages âvolue encore plus vite ce qui fausse le calcul du pouvoir d''achat. Le gÂteau augmente mais le nombre de parts à couper augmente encore plus. En fait la bonne faĐon serait de calculer le pouvoir d''achat par unitâ de consommation, ce qui donne une vision plus juste du pouvoir d''achat.
    Pourquoi ne le faites-vous pas ?
    Nous le faisons mais ces chiffres n''âtaient pas ceux qui âtaient mis en avant. Aujourd''hui, on communique de plus en plus sur le pouvoir d''achat par unitâ de consommation ce qui diminue l''âvolution d''environ 0,9 Point. Par exemple en 2008, le pouvoir d''achat des franĐais, par unitâ de consommation devrait stagner.
    Le deuxiăme âlâment qui explique la diffârence entre les chiffres et la perception des consommateurs est que lorsqu''ils parlent de pouvoir d''achat, les franĐais raisonnent en prix et pas forcâment en revenus. Pourtant, le pouvoir d''achat doit prendre en compte les deux âlâments. Quand on compare les enquêtes d''opinion sur les prix et l''inflation râelle, on constate un dâcalage important, avec un dâcrochage qui s''est largement accentuâ depuis l''Euro.
    Est-ce que le calcul de l''inflation par l''INSEE prend bien en compte l''âvolution râelle des prix ?
    Les franĐais lorsqu''ils pensent prix, pensent principalement aux produits qu''ils achătent le plus souvent comme les produits alimentaires ou l''essence. Or l''inflation mesurâe par l''INSEE prend en compte tous les prix, y compris les prix des automobiles qui sont plutôt stables ou des biens âlectroniques qui ont plutôt baissâ. Or le poids de ces produits dans le calcul de l''inflation est important car même si on ne les achăte pas souvent, leur coằt est important et păse donc de maniăre significative dans le calcul de l''inflation.
    S''agit-il alors d''un problăme de rythme de consommation. Les franĐais dâpensent-ils plus aujourd''hui qu''il y a quelques annâes ?
    Il est vrai que chaque mois, les franĐais ont une certaine somme qui part directement pour le paiement de ce que nous appelons des ô dâpenses contraintes ằ, comme le loyer, le ou les abonnements tâlâphoniques, l''assurance, la mutuelle etc...Or les dâpenses contraintes qui reprâsentaient 15 % du budget des mânages en 1960 ont presque doublâ en quarante ans puisqu''elles reprâsentent aujourd''hui prăs de 30 %. Chaque mois, les franĐais voient 30% de leurs revenus partir automatiquement. Du coup, le revenu ôarbitrableằ, c''est-à-dire qui reste aux franĐais et dont ils peuvent dâcider, est moins important ce qui les conforte dans cette impression de baisse du pouvoir d''achat.

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