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Kinh tế Pháp Việt - Économie en France et au Vietnam ?-? Suy thoái kinh tế tại Pháp: C'est parti pou

Chủ đề trong 'Pháp (Club de Francais)' bởi nang_thu, 15/09/2006.

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  1. giang_oliver

    giang_oliver Thành viên mới

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    Mình có một câu trắc nghiệm của Francais commercial cần nhờ các bạn đây, vì trên lớp vẫn đang tranh cãi mà.
    "Vous cherchez du travail. Une entreprise vous demande de citer des personnes pouvant donner des renseignements sur vous. Que lui communiquez - vous?
    A. Vos connaissances
    B.Vos honoraires
    C. Vos pretentions
    D. Vos references."
    Sinh viên bọn mình chọn phương án D, nhưng cô giáo thì nói A mới đúng. Các bạn thử chọn và giải thích xem?
  2. matthias

    matthias Thành viên mới

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    22/07/2006
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    nếu là mình thì cũng sẽ chọn D, c''est évident !
  3. johanl

    johanl Thành viên mới

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    25/06/2007
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    Thâm hụt thương mại của Pháp năm 2007 vào khoảng 35 - 40 tỷ euro

    Hervé Novelli s''attend à un déficit commercial de 30 à 40 milliards d''euros pour 2007

    http://fr.news.yahoo.com/ap/20080110/tbs-france-commerce-deficit-novelli-f8250da_1.html
    AP - Jeudi 10 janvier, 15h00
    PARIS - Le secrétaire d''Etat aux Entreprises et au Commerce extérieur, Hervé Novelli, estime que le déficit commercial de la France se creusera en 2007 pour atteindre 35 milliards à 40 milliards d''euros, selon un entretien publié jeudi par "Les Echos".
    "Nous finirons l''année 2007 avec un solde entre -35 et -40 milliards d''euros qui résulte, pour les trois quarts, du solde énergétique", a déclaré le secrétaire d''Etat.
    "Notre déficit est historique parce que le prix du pétrole est historique. Pour autant, il n''est pas fatal", a estimé M. Novelli, citant en exemple l''excédent commercial de l''Allemagne, et soulignant que le développement des énergies renouvelables et la taxation des énergies polluantes devraient permettre de "réduire sensiblement" la facture énergétique du pays dans les années à venir.
    "Je décréterai dans les prochains jours une mobilisation générale avec des mesures concrètes pour restaurer la compétitivité des entreprises françaises", a-t-il ajouté. AP
  4. niklas

    niklas Thành viên mới

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    10/05/2006
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    Thâm hụt ngân sách của Pháp vẫn ở mức cao : gần 55 tỷ euro, tính đến cuối tháng 11/2007 !
    France: le déficit de l''Etat s''élève à 54,70 milliards d''euros fin novembre

    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080110/tbs-idc-bud-lead-f41e315_1.html
    AFP - Jeudi 10 janvier, 12h01
    [​IMG]
    PARIS (AFP) - Le déficit budgétaire de la France s''est élevé à 54,70 milliards d''euros au 30 novembre, contre 54,87 milliards d''euros à la même date en 2006, a annoncé jeudi le ministère du Budget.
    Si l''on exclut les comptes spéciaux, le déficit s''est toutefois creusé, passant de 46 milliards fin novembre 2006 à 46,8 milliards un an plus tard.
    "Le solde général d''exécution connaîtra une nette amélioration à la fin du mois de décembre du fait, notamment, du recouvrement des impôts locaux qui aura pour effet d''améliorer le solde du compte d''avances aux collectivités territoriales", précise le ministère dans un communiqué.
    Fin novembre 2005, le déficit de l''Etat s''élevait à 58,57 milliards d''euros.
    Au 30 novembre 2007, les dépenses du budget général atteignent 246,42 milliards d''euros contre 242,21 milliards un an plus tôt. Après neutralisation des effets des changements de périmètre de la loi de finances pour 2007, les dépenses du budget général sont supérieures de 4,6 milliards à celles constatées en novembre 2006, indique Bercy.
    "Cette évolution, liée à des décalages calendaires dans l''exécution de la dépense, ne remet pas en cause l''objectif annuel de progression des dépenses de +0,8%, conformément aux prévisions de la loi de finances", assure le ministère.
    Les recettes nettes du budget général s''établissent quant à elles à 199,58 milliards d''euros contre 196,28 milliards l''an dernier à la même date.
    "A périmètre constant, les recettes fiscales nettes s''inscrivent, à la fin du mois de novembre, en progression de +2,1% par rapport à la même période de l''année dernière (+4,9 milliards d''euros)", selon le ministère du Budget.
    L''augmentation des recettes fiscales provient essentiellement de la TVA (+4,5 milliards, en hausse de 3,9% d''une année sur l''autre) et de l''impôt sur les sociétés (+3,7 milliards, en hausse de 11,1%), "à la faveur d''un niveau élevé du solde versé en avril et des acomptes versés aux mois de juin et septembre".
    Parallèlement, les recettes de l''impôt sur le revenu diminuent de 4,1% (soit -2,3 mds) suite à la réforme du barème tandis que les recettes de TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers) baissent de 1,3% à périmètre constant par rapport à novembre 2006, en raison de la baisse de la consommation liée à l''envolée des prix.
    Les recettes non fiscales sont toujours en nette hausse d''une année sur l''autre (+3,3 mds par rapport à novembre 2006) en raison, entre autres, du niveau élevé des dividendes encaissés cette année, ajoute Bercy.
    Selon le ministère, les premiers résultats de l''exécution budgétaire de l''année 2007 seront connus le 22 janvier.
  5. philipp_lahm

    philipp_lahm Thành viên mới

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    Toyota a vendu un nombre record de véhicules en 2007
    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080110/tbs-aut-res-f41e315_1.html
    AFP - Jeudi 10 janvier, 12h38
    TOKYO (AFP) - Le plus important groupe automobile japonais, Toyota Motor, a annoncé jeudi avoir vendu un nombre record de véhicules dans le monde en 2007, avec quelque 9,37 millions d''unités écoulées, soit une hausse de 6% en un an, très légèrement supérieure aux attentes.
    Toyota avait prévu d''atteindre 9,36 millions d''exemplaires.
    Ce nombre de ventes iné*** inclut toutes les marques du groupe, à savoir Toyota, Daihatsu (spécialiste des mini-voitures) et Hino (poids-lourds).
    Toyota est ainsi en piste pour détrôner l''américain General Motors de la première place mondiale en termes de ventes en 2007, après avoir gagné la quasi-certitude d''être numéro un mondial en nombre de véhicules produits.
    Les performances globales de Toyota résultent d''une augmentation de 10% de ses ventes à l''étranger, à 7,1 millions d''unités.
    Ce bond a largement compensé un recul de 4% subi au Japon, où les achats de véhicules régressent pour plusieurs raisons (frais induits, vieillissement de la population, etc.).
    Le groupe Toyota a écoulé 2,26 millions de véhicules dans l''Archipel en 2007, dont 1,59 million de la marque Toyota, le niveau le plus bas depuis le début des années 1980.
    Toyota a également confirmé jeudi ses prévisions pour 2008.
    Il envisage de produire 9,95 millions de véhicules cette année et espère en écouler 9,85 millions dans le monde, soit une progression de 5% entièrement due à une augmentation de 7% des ventes hors du Japon.
    Toyota, qui a devancé Ford aux Etats-Unis en termes de ventes en 2007 grâce à ses voitures économes et fiables, mise également sur le marché croissant des pays émergents.
  6. matthias

    matthias Thành viên mới

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    buồn ngủ quá, mắt díp hết cả lại rồi, post tạm bài này vào đây rồi đọc sau vậy chủ đề distribution
    Les ventes de Sainsbury et Metro rassurent
    Reuters - Jeudi 10 janvier, 10h40
    http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080110/tbs-j-sainsbury-activite-7318940.html
    LONDRES/FRANCFORT (Reuters) - La progression des ventes trimestrielles des distributeurs allemand Metro et britannique J. Sainsbury rassure les investisseurs, inquiets des perspectives de croissance dans la distribution européenne.
    Metro a annoncé jeudi que son chiffre d''affaires était ressorti en 2007 en hausse de 10% à 65,9 milliards d''euros.
    Pour le seul quatrième trimestre, le C.A. a augmenté de 8,3% à 19,9 milliards, tandis qu''en excluant l''impact des acquisitions, le taux de croissance ressort à 7,7%, portée notamment par l''activité en Europe de l''Est.
    Les ventes en Allemagne ont elles progressé de 1,5% et les ventes hors impact des acquisitions et effets de change ont crû de 0,6%.
    Metro a confirmé par ailleurs qu''il visait toujours une croissance de son bénéfice d''exploitation de 6 à 8% sur l''ensemble de l''année écoulée.
    Praktiker, deuxième chaîne allemande de magasins de bricolage, a elle fait état d''une hausse de 22,1% de ses ventes à 904 millions d''euros au quatrième trimestre.
    SAINSBURY SURPREND AGRÉABLEMENT
    La troisième chaîne britannique de supermarchés J. Sainsbury a elle annoncé une hausse de 3,7% de ses ventes à périmètre comparable hors stations-service au troisième trimestre de l''exercice, une performance globalement en ligne avec les attentes.
    "C''est un bon résultat pour le trimestre de Noël et particulièrement vu le niveau de concurrence durant cette période", déclare dans un communiqué de résultats Justin King, directeur général du distributeur.
    Sur les douze semaines au 29 décembre, les ventes totales sont ressorties en hausse de 4,7% hors essence.
    Les analystes attendaient en moyenne pour la période une hausse de 3,5 à 4,0% des ventes à périmètre comparable hors stations-service.
    Ces résultats contrastent avec les ventes décevantes au troisième trimestre annoncées mercredi par Marks & Spencer, premier distributeur textile britannique, et qui avaient fait reculer dans la foulée l''indice européen de référence du secteur.
    Le patron de Marks & Spencer, Stuart Rose, a déclaré mercredi que la ralentissement des dépenses de consommation pourrait se prolonger en 2009.
    Les résultats de Sainsbury incitent eux à un rebond du secteur. Le titre Sainsbury prend 4,66% à 382 pence jeudi vers 8h45 GMT sur le LSE. Marks & Spencer cède 0,55% à 407 pence, après avoir débuté en hausse, et l''indice européen de référence grimpe de 1,48%.
    A la Bourse de Francfort, le titre Metro bon*** de 7,36% à 54,84 euros. Le distributeur allemand Arcandor, ex-KarstadtQuelle, progresse de 0,55% à 12,74 euros.
    Sainsbury a également atteint son objectif de 2,5 milliards de livres de chiffre d''affaires supplémentaire depuis mars 2005, a ajouté King. Les analystes jugeaient pour la plupart que cet objectif pouvait être réalisé.
  7. philippe

    philippe Thành viên rất tích cực

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    29/01/2002
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    La délocalisation continue...
    Salomon ne fabriquera plus de skis en France
    http://fr.news.yahoo.com/ap/20080111/tfr-ski-salomon-haute-savoie-56633fe_1.html
    AP - vendredi 11 janvier 2008
    GRENOBLE - La direction de Salomon, fabricant de skis et de matériel de sport d''hiver, a annoncé vendredi l''arrêt de la fabrication de skis en France dans son usine de Rumilly (Haute-Savoie) et la suppression de 284 postes sur les 500 que compte le site, a-t-on appris auprès du service communication de l''équipementier du groupe finlandais "Amer Sports".
    Au total, Salomon a annoncé 400 suppressions de postes dans le monde. Sur les 284 suppressions de postes envisagées, 250 concernent le site de Rumilly, et 34 celui d''Annecy, où se trouve le siège de Salomon. La fabrication du site de Rumilly devrait être délocalisée en Roumanie et l''usine reconvertie dans la réalisation de roues de vélos pour Mavic, une autre marque du groupe.
    Amer Sports, propriétaire notamment des marques Atomic, Wilson, Precor, Mavic justifie cette décision par une baisse de son chiffre d''affaires (1,3 milliard d''euros) de l''ordre de 27%.
    Salomon emploie 1.100 personnes dans ses deux sites de Haute-Savoie. L''entreprise, fondée en 1947 par François et Georges Salomon et qui fut durant plusieurs décennies le leader mondial des fixations de ski, avant de connaître des difficultés depuis 1990, va transformer son siège d''Annecy, en centre de compétences pour les chaussures de ski, les chaussures et les fixations de cross-country, les vêtements, les chaussures et les cycles, précise Amer.
    Salomon, qui a compté jusqu''à 1.500 salariés essentiellement en France, a annoncé depuis 2005 plusieurs plans sociaux et des centaines de suppressions de postes. AP
  8. heiner

    heiner Thành viên mới

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    13/05/2005
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    Marché du travail : les négociations s''achèvent sur une note mitigée
    (Europe1, 12/01/2008, 12h22)
    http://2007.fr.msn.com/ArticleView.aspx?ArticleId=71d1d50e-34ac-4618-9edb-362f1fab0e0a
    Les négociations sur le contrat de travail et la sécurisation des parcours professionnels se sont achevées sur une note mitigée, les syndicats confiant à leurs instances le soin de se prononcer sur l''éventuelle signature d''un accord. Seule la délégation CGT a clairement indiqué qu''elle recommanderait à son conseil confédéral de voter contre les 29 et 30 janvier. Force ouvrière et la CFTC se prononceront lundi, la CFE-CGC mardi et la CFDT jeudi.
    Les négociations entre patronat et syndicat ont abouti à un projet d''accord sur le marché du travail. Après une dernière séance de trois jours et au terme de quatre mois de discussion, les échanges se sont achevés ce vendredi soir après 21h30 au siège du Medef.
    Parmi les concessions du patronat (Medef, CGPME, UPA), figure un allongement de la période d''essai du CDI inférieur à ses propositions initiales (3 mois pour les non-cadres et 6 mois pour les cadres) : 1 à 2 mois pour les ouvriers-employés, de 2 à 3 mois pour la maîtrise et de 3 à 4 mois pour les cadres.
    Le projet prévoit également la création à titre expérimental d''un CDD à objet précis pour une durée de 18 à 36 mois. En revanche, le patronat n''a pas accepté de modifier le mode de validation des ruptures de CDI "à l''amiable" qui seront donc homologuées par la direction départementale du travail. L''absence de réponse au bout de 15 jours vaudra acceptation. Les syndicats souhaitaient une validation par le conseil des prud''hommes.
    Réactions mitigées du côté des syndicats. Gabrielle Simon, pour la CFTC, s''est ***e "mitigée" sur les résultats de cette négociation "difficile". La délégation va soumettre à ses instances lundi les propositions des partenaires sociaux. Pour la CFDT, Marcel Grignard a évoqué "de grandes satisfactions et en même temps de profonds regrets". Alain Lecanu de la CFE-CGC a souligné que sa confédération avait "accepté" des points comme la rupture conventionnelle et les CDD à objet précis qui concernent les ingénieurs et cadres. Sur la sécurisation, il a admis que "c''est un peu un pari sur le futur". La CFE-CGC doit se décider sur une signature mardi. Pour Stéphane Lardy (FO), il existe "un certain nombre d''avancées" dans ce texte. Il a *** également "avoir pas mal de regrets", notamment sur l''homologation de la rupture "à l''amiable" d''un CDI par le directeur départemental du travail. FO examinera lundi après-midi "l''économie globale de l''accord". Enfin, le texte a été jugé "déséquilibré" par la CGT. Maryse Dumas a affirmé que le syndicat n''entendait pas signer l''accord.
    Cathy Kopp, du Medef et qui conduisait la délégation patronale, a salué "une négociation en plusieurs points historique". "Pour la 1ère fois en France", a-t-elle affirmé, "si nos partenaires sociaux signent cet accord nous aurons créé une flexisécurité". Elle a *** "attendre la signature de quatre syndicats".
    Cette négociation entamée en septembre et concernant 18 millions de salariés du secteur privé, doit déboucher sur un projet de loi qui, en cas d''accord, reprendra son contenu et en cas d''échec, relèvera de la responsabilité du gouvernement.
  9. matthias

    matthias Thành viên mới

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    22/07/2006
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    Les commerces britanniques frappés de plein fouet par le ralentissement des ventes
    http://www.lepoint.fr/businessweek/vie_des_affaires/218356/article.html
    12/01/2008-09h26 - Jennifer Fishbein - © BusinessWeek
    Les actions de Marks & Spencer ont dégringolé quand la chaîne de magasins emblématique a rapporté des ventes de Noël en baisse, entraînant dans sa chute les autres détaillants.
    Le 9 janvier, quand il a été annoncé que les ventes des magasins Marks & Spencer de Grande-Bretagne avaient baissé de 2,2 % au troisième trimestre 2007 par rapport à la même période de l''année précédente, le titre du groupe a perdu un cinquième de sa valeur. C''était sa première chute depuis deux ans et demi et elle a pris les analystes par surprise. Ces derniers s''attendaient à ce que le plus grand détaillant en habillement du Royaume-Uni voie ses ventes progresser de plus de 1 %.
    Pour Paul Deacon, analyste chez Landsbanki Securities à Londres, "la réaction de la Bourse est plutôt surprenante. L''ensemble du secteur est faible depuis déjà quelques mois. Il y a beaucoup d''incertitudes".
    D''après le British Retail Consortium, le Consortium britannique du commerce de détail, les commerçants britanniques ont connu leur pire saison depuis trois ans (BusinessWeek, 8/01/08), et les ventes d''habillement sont celles qui ont connu les difficultés les plus graves. En données comparables, les ventes au détail ont augmenté de seulement 0,3 % en décembre alors qu''elles avaient grimpé de 2,5 % en 2006.
    Les géants de la maison souffrent aussi
    Marks & Spencer est une entreprise qui sert depuis longtemps de point de repère au commerce de détail. La baisse des ventes de 3,2 % pour la marchandise générale et de 1,5 % pour l''alimentaire a donc des répercussions notables. Les actions des grands magasins Debenhams ont dévissé de 13 %, tandis que Next, numéro trois des chaînes de magasins d''habillement de l''autre côté de la Manche, a perdu 8,5 %, et Burberry près de 8 %.
    D''autres secteurs du commerce de détail ont également été atteints : les géants des articles ménagers Home Retail Group et Kingfisher ont tous deux perdu plus de 6 %, tandis que DSG International, qui vend de l''électronique, a perdu 3,5 % après avoir déjà plongé de plus de 35 % depuis le début de l''année (BusinessWeek, 3/01/08).
    Ces nouvelles ont entraîné une série de révisions de prévisions des analystes émanant par exemple des courtiers Seymour Pierce, qui ont fait passer Marks & Spencer de "en hausse" à "conserver", alors qu''Evolution Securities a fait passer l''entreprise de "ajouter" à "réduire". Quant à Cré*** Suisse, il estime que "des ventes très décevantes" mèneraient les investisseurs à considérer l''entreprise comme "volatile".
    Le pdg de Mark & Spencer demande une baisse des taux
    Pour les analystes, ce sont les taux d''intérêt actuels, trop élevés, qui sont responsables de cette situation. Le mois dernier, la Banque d''Angleterre les a fait passer de 5,75 à 5,5 % (BusinessWeek, 7/12/07) pour combattre le resserrement du cré*** et la lenteur de la croissance économique. Mais d''après Paul Deacon, de chez Landsbanki, certaines questions restent sans réponse. "Dans combien de temps cela fera-t-il effet ? De combien les taux d''intérêt doivent-ils chuter ?" Stuart Rose, le pdg de Marks & Spencer, anobli par la reine pour le nouvel an, a pré*** que les affaires ne seraient pas bonnes jusqu''à la fin du printemps 2009. Il a demandé à la Banque d''Angleterre une autre baisse des taux d''intérêt.
    Depuis qu''il a pris la tête de la marque en 2004, Stuart Rose s''est vu attribuer le mérite du redressement des ventes. Il a rénové les collections pour femme de la marque et lancé une campagne de publicité dont les stars étaient Twiggy, mannequin emblématique des années 60, et le beau ténébreux Antonio Banderas. Cette année, pour la première fois en dix ans, les bénéfices avant impôt devaient se monter à deux milliards de dollars (1,36 milliard d''euros) pour l''année fiscale. En novembre, M. Rose a annoncé ses projets : il désire accélérer l''expansion en Inde, en Chine et sur d''autres marchés en voie de développement pour que dans les cinq ans à venir, la part des ventes à l''étranger soit de 20 %, alors qu''elle est de 8 % aujourd''hui.
    C''est peut-être le meilleur espoir pour Marks & Spencer, puisque le commerce de détail indien, qui représente aujourd''hui 350 milliards de dollars (238 milliards d''euros), devrait doubler d''ici à 2015, surtout maintenant que l''effondrement des ventes domestiques force les marchands à baisser les prix alors que le coût de revient de la marchandise augmente. Les pulls qui étaient vendus à 135 dollars (92 euros) l''année dernière sont étiquetés à 96 dollars (63 euros). Ce prix attire les clients sans faire grimper le chiffre d''affaires. Les ventes à l''étranger, elles, ont grimpé de 15 % par rapport à la même période l''année dernière.
  10. heiner

    heiner Thành viên mới

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    L''inflation s''accentue en décembre et pèse sur le pouvoir d''achat des Français
    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080115/tfr-idc-prev-f56f567_2.html
    Par Par Laurent BANGUET AFP - Mardi 15 janvier, 18h04
    [​IMG]
    PARIS (AFP) - Le taux d''inflation a atteint 2,6% en décembre en France, sous la pression continue des prix de l''énergie et de l''alimentation, un niveau encore tolérable mais qui justifie les craintes des Français pour leur pouvoir d''achat.
    Les prix à la consommation en France ont progressé de 0,4% le mois dernier par rapport à novembre, soit une hausse de 2,6% par rapport à décembre 2006, un record depuis mai 2004, a annoncé mardi l''Insee.
    "Toutefois, sur l''ensemble de l''année, les prix ont été très sages. En moyenne en 2007, l''inflation s''est établie à 1,5%, soit la plus faible progression depuis 1999", tempère Alexander Law, économiste de Xerfi.
    Ce taux moyen relativement modéré sur l''ensemble de 2007 est principalement dû à une inflation très faible en début d''année. Et il explique pourquoi les statistiques officielles "s''obstinent à indiquer que le pouvoir d''achat a été particulièrement dynamique l''année passée", indique M. Law.
    L''accélération de l''inflation au dernier trimestre 2007 (2,3% en moyenne d''octobre à décembre) "a mécaniquement pesé sur l''évolution du pouvoir d''achat", qui est même assuré de reculer sur cette période si l''on prend en compte le seul salaire moyen brut, estime Mathieu Kaiser, économiste chez BNP-Paribas.
    Et même si l''on regarde l''ensemble du revenu disponible brut (RDB) des ménages --qui inclut notamment les prestations sociales et constitue l''indicateur de référence de l''Insee-- "on ne peut envisager au mieux qu''une hausse marginale en termes de pouvoir d''achat (+0,2% d''un trimestre sur l''autre)", poursuit M. Kaiser. "Les craintes des ménages quant à leur pouvoir d''achat, qui ont fait chuter leur confiance durant le quatrième trimestre, étaient donc justifiées".
    "Si l''hyper-inflation n''est toujours pas à l''ordre du jour, il faut tout de même reconnaître que les dangers qui pèsent sur le pouvoir d''achat des ménages n''ont jamais été aussi forts depuis plus de quinze ans", renchérit Marc Touati, directeur des études économiques de Global Equities.
    Selon les économistes, il faut remonter à 1992 pour observer une inflation mensuelle supérieure à 2,6%.
    L''accélération des prix s''explique principalement par l''envolée des prix de l''énergie et de l''alimentation. Si l''on exclut ces deux postes, l''inflation n''est que de 1,8% en décembre.
    "Malheureusement, les produits dont les prix augmentent le plus sont ceux du quotidien (énergie, alimentaire, loyer), c''est-à-dire qui représentent une part importante dans les dépenses des ménages les plus modestes. D''où une exacerbation des difficultés pour ces derniers", ajoute Marc Touati.
    Après une envolée en novembre (+4,1% par rapport à octobre), les prix de l''énergie retrouvent un rythme plus modéré, progressant de 0,5% sur un mois en décembre. Leur hausse sur un an atteint toutefois 10,6%, et 17,1% pour les seuls produits pétroliers, selon l''Institut national de la statistique.
    En rythme annuel, la progression de l''alimentation atteint quant à elle 3,1% en décembre, et 3,4% en ce qui concerne les loyers.
    La hausse des prix se retrouve également dans la grande distribution, où les produits ont augmenté de 0,8% sur un mois et de 2,3% sur un an. "De nombreux Français effectuent la quasi-totalité de leurs emplettes hebdomadaires dans les grandes surfaces : toute hausse des prix y est donc particulièrement visible, d''où le sentiment marqué d''une érosion du pouvoir d''achat", note Alexander Law.
    La tendance à la hausse des prix ne devrait pas s''inverser prochainement, comme l''a reconnu récemment la ministre de l''Economie Christine Lagarde, l''Insee prévoyant un pic à 3,0% en février.

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