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Kinh tế Pháp Việt - Économie en France et au Vietnam ?-? Suy thoái kinh tế tại Pháp: C'est parti pou

Chủ đề trong 'Pháp (Club de Francais)' bởi nang_thu, 15/09/2006.

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  1. philipp_lahm

    philipp_lahm Thành viên mới

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    ô Je n''achăte que l''indispensable ằ
    Joôlle Frasnetti
    jeudi 17 janvier 2008 | Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/home/info/economie/articles.htm?articleid=295981855
    SANDRINE PAVY
    36 ans
    Gardienne d''immeuble
    Levallois-Perret (Hauts-de-Seine)
    Mariâe, deux enfants (3 et 10 ans)
    Logement de fonction
    Revenus du couple : 3 000 õ,ơ

    DANS SON IMMEUBLE, on l''appelle Huggy les bons tuyaux, l''indic sympa de la sârie ô Starsky et Hutch ằ. Carte de fidâlitâ, coupons en tous genres, chasse aux bonnes affaires sur Internet et comparateurs de prix... Sandrine connađt toutes les ficelles pour acheter moins cher. Et, en bonne gardienne, prâsente 9 heures par jour et six jours sur sept, elle en fait profiter tous ses locataires.
    Avec moins de 3 000 õ,ơ par mois - son salaire et celui de son âpoux fonctionnaire - elle doit faire vivre quatre personnes. Elle ne touche que 1 200 õ,ơ par mois, son loyer - charges comprises - dâduit. Ce qui n''est pas trăs âlevâ, compte tenu de ses 49 heures de prâsence par semaine. Mais, reconnađt-elle, ô sans ce logement de fonction, je n''aurais pas les moyens d''habiter dans cette commune ằ. Le plus gros des dâpenses passe donc dans les courses. ô Chaque lundi, je vais au hard discount du coin, un Lidl, et je fais le plein de produits de base : huile, boissons, mais aussi produits laitiers, viande et même fruits et lâgumes... La facture s''âlăve entre 150 õ,ơ et 180 õ,ơ. Ce n''est pas parce que ce ne sont pas des articles de marque qu''ils sont mauvais. D''ailleurs, je croise de plus en plus de dames en fourrure qui viennent s''approvisionner ici ằ, constate-t-elle.
    ô Les petits commerĐants, c''est vraiment trop cher ằ
    Le mardi, c''est Leclerc : ô J''ai la carte de fidâlitâ. Je cumule des points que j''utilise en fin d''annâe. J''achăte uniquement les marques que j''aime : cafâ Grand-Măre, gel douche pour mon mari... En tout, 40 õ,ơ par semaine. ằ ô Dommage pour les petits commerĐants, mais c''est vraiment trop cher : la galette des Rois à 35 õ,ơ, au lieu de 9 õ,ơ chez Leclerc, ce n''est pas possible... surtout quand on traduit en francs ! ằ Le marchâ est râservâ à la promenade du dimanche matin, juste pour le plaisir des yeux. Et quand la famille reĐoit, c''est moules-frites pour tout le monde.
    Mais c''est surtout sur Internet (30 õ,ơ d''abonnement mensuel) que la jeune femme trouve ses meilleurs plans : eBay, venteprivâe.com... De quoi dânicher des marques sans se ruiner. ô D''autant, ***-elle, que j''ai appris à mieux contrôler mes achats. Je n''achăte plus que l''indispensable. ằ Il est vrai qu''à 18 ans, Sandrine a dâcrochâ un diplôme... de secrâtaire comptable.
  2. niklas

    niklas Thành viên mới

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    Soldes: le commerce textile s''est rattrapé ce week-end, après un faux départ
    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080114/tfr-textile-distribution-consommation-so-f56f567_1.html
    Par Bertille OSSEY-WOISARD
    AFP - Lundi 14 janvier, 18h27
    PARIS (AFP) - Après un début de soldes d''hiver difficile, les commerçants textiles affichent leur optimisme, principalement grâce à de bonnes ventes ce week-end alors que la polémique sur l''ouverture dominicale refait surface.
    "On est agréablement surpris à Paris comme en province. Le démarrage des soldes était mollasson, mais on s''est rattrapé samedi et dimanche", assure Charles Melcer, président de la Fédération nationale de l''habillement, qui regroupe les commerçants textile indépendants.
    Les soldes se passent "bien" dans les chaînes textile (Zara, C et A, La Halle...), avec des ventes en progression de 10% à 15% entre mercredi et dimanche, par rapport à la même période en 2007, selon la Fédération des enseignes de l''habillement. Les grands magasins font état d''un même optimisme.
    "On sent que les consommateurs ont attendu les soldes pour acheter", *** Lucien Odier, président de la Fédération des enseignes de l''habillement.
    La multiplication des opérations promotionnelles, des offres concurrentielles sur internet et l''apparition de chaînes alliant mode et prix abordables ont pourtant contribué à effriter le rituel des soldes ces dernières années.
    Selon une étude du Centre de recherche pour l''étude et l''observation des con***ions de vie (Credoc), 61,7% des consommateurs disaient attendre "toujours et parfois" les soldes pour leurs achats vestimentaires en 2005, alors qu''ils étaient près de 80% à le faire en 1994.
    Les soldes ont ainsi commencé doucement mercredi, malgré des rabais attractifs (entre -30% et -50% en moyenne) dans les magasins qui croulaient sous les stocks après de mauvaises ventes lors des fêtes de fin d''année.
    La polémique autour de l''ouverture dominicale a refait surface ce week-end.
    Les grands magasins avaient espéré obtenir une dérogation pour pouvoir ouvrir exceptionnellement le 13 janvier, dans le cadre de l''opération "Soldes by Paris" lancée par l''Office de tourisme du 9 au 20 janvier et censée attirer les touristes étrangers.
    Faute de dérogation, Le Printemps et les Galeries Lafayette ont dû utiliser un des cinq dimanches auxquels les commerces ont droit chaque année. Le Bon marché est resté fermé dimanche.
    Le Premier ministre François Fillon a confirmé dimanche que le gouvernement travaillait sur une réforme de l''ouverture dominicale des magasins, estimant qu''"il faut faire évoluer la réglementation".
    "On est en train de travailler" sur "l''idée de permettre l''ouverture le dimanche dans les grands centres commerciaux par accord collectif", a-t-il ***.
    Autres pistes étudiées: l''augmentation du nombre de dimanches autorisés pour les commerces individuels et de la durée d''ouverture pour les commerces de détail alimentaires.
    Les syndicats sont d''ores et déjà opposés à cette idée alors que les commerçants ne sont pas d''accord entre eux. Les grands magasins espèrent obtenir entre 12 et 15 ouvertures dominicales, les petits commerçants sont radicalement opposés à plus de huit dimanches par an et la Fédération nationale de l''habillement estime que chaque magasin doit librement décider s''il veut ouvrir.
  3. arnaud

    arnaud Thành viên mới

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    Berlin éreinte Nokia concernant la fermeture d''une usine
    http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33956733@7-37,0.html?xtor=RSS-3208
    [​IMG]18.01.08 | 12h43
    [​IMG]
    L''information a été relayée au JT de France 2 le 21 janvier 2008​
    BERLIN (Reuters) - Le ministre allemand des Finances Peer Steinbrück a déclaré que la décision de Nokia de fermer une usine en Allemagne pour la délocaliser en Roumanie était un exemple de "capitalisme de caravane" et que le groupe finlandais mettait ainsi en danger sa réputation.
    Nokia, premier fabricant mondial de téléphones portables, a annoncé mardi la fermeture de son usine de Bochum, qui n''est pas selon lui compétitive, pour en transférer la production en Roumanie.
    "C''est la manifestation d''un capitalisme de caravane qui sape systématiquement les fondements de ce système économique et social", a déclaré Steinbrück à la radio allemande. "Les gens perdent confiance et c''est extrêmement dangereux".
    Le ministre a jugé peu probable que le groupe finlandais revienne sur sa décision de fermer le site situé dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dans la région de la Ruhr.
    "Je pense que nous ne devons pas susciter de faux espoirs mais je peux comprendre le scandale", a-t-il expliqué.
    Certains hommes politiques allemands ont jugé que Nokia devait rembourser les subventions reçues sur place.
    Interrogé sur ce point, Steinbrück a déclaré que les autorités de Rhénanie-du-Nord-Westphalie pourraient éventuellement être en droit de demander des réparations liées au fait de savoir si Nokia avait bien rempli les con***ions liées aux subventions.
    Par la suite, un porte-parole du gouvernement allemand a *** que des discussions s''imposaient avec Nokia.
    Sylvia Westall et Iain Rogers, version française Stanislas Dembinski
  4. matthias

    matthias Thành viên mới

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    La plus grande zone commerciale de France fermera le dimanche
    [​IMG] 24.01.08 | 19h02
    http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34041584@7-37,0.html
    [​IMG]
    MARSEILLE (Reuters) - Le tribunal administratif de Marseille a annulé les arrêtés pris par le préfet des Bouches-du-Rhône prorogeant l''autorisation d''ouverture dominicale dont bénéficient les enseignes de Plan-de-Campagne, la plus grande zone commerciale de France.
    Les 400 magasins qui emploient plus de 5.000 personnes devront fermer leurs portes le dimanche dès que le jugement leur sera officiellement notifié.
    Cette décision survient en plein débat sur l''ouverture des enseignes le dimanche, réclamée par le Medef et prônée par la commission Attali sur la libération de la croissance.
    La zone commerciale de Plan-de-Campagne a bénéficié pendant quarante ans de dérogations de travail dominical pour la moitié de ses 400 enseignes. Elle est aujourd''hui au centre d''une bataille juridique entre partisans et adversaires du travail le dimanche.
    [​IMG]
    Dans un communiqué, le préfet, Michel Sappin, a exprimé sa "tristesse" à l''annonce de cette décision qui pénalise fortement les magasins de Plan-de-Campagne, selon lui.
    "Il exprime son inquiétude quant à la pérennité de certains d''entre eux et particulièrement pour leur personnel permanent ou volontaire, vacataire et étudiant, qui risque de se trouver dans une situation difficile", poursuit le texte.
    Michel Sappin précise qu''il pourrait proposer au ministre du Travail, Xavier Bertrand, de déposer un recours auprès de la cour administrative d''appel. Un tel recours n''aurait pas de caractère suspensif.
    Le tribunal a également condamné le préfet à verser plus de 106.000 euros en réparation des frais de justice engagés par la CGT et la CFDT qui ont attaqué les arrêtés en justice.
    "Pour la troisième fois, le juge *** au préfet que c''est illégal. Il doit maintenant appliquer la loi", a déclaré l''avocat de la CGT, Dany Cohen, à la sortie de l''audience.
    "Il ne s''agit pas de multiplier l''offre, mais de préserver un système qui existe depuis quarante ans. C''est une véritable tra***ion, presque une institution", avait expliqué Michel Sappin en juillet dernier, date à laquelle il avait pris les arrêtés incriminés, qui couraient jusqu''au 30 juin prochain.
    Le préfet disait vouloir écarter le "risque de très grande fragilisation" des entreprises de la zone qui réalisent entre 10 et 25% de leur chiffre d''affaires le dimanche. "L''urgence est de sauver la zone. Toute autre solution la conduirait à la catastrophe", avait-il estimé.
    Jean-François Rosnoblet
  5. simba_vn

    simba_vn Thành viên quen thuộc

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    Fraude colossale d''un trader de la Société Générale, des milliards perdus
    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080124/tts-ban-gen-prev-c1b2fc3_1.html
    Par Par Eve SZEFTEL
    AFP - Jeudi 24 janvier, 19h59
    PARIS (AFP) - La Société Générale a révélé jeudi des pertes colossales de près de 7 milliards d''euros, dues selon elle à une "fraude" massive au sein de la banque, la plus importante de l''histoire de la finance, mais aussi à la crise des "subprimes".
    La troisième banque française a affirmé qu''un de ses traders, travaillant à Paris au sein d''une sous-division de ses activités de marché, avait profité de sa connaissance "aussi intime que perverse" des procédures de contrôle pour "dissimuler ses positions".
    La fraude, qui creuse un trou de 4,9 milliards d''euros, est intervenue dans des activités, les dérivés actions, dont la Société générale est le numéro un mondial incontesté et qui nécessite un contrôle sophistiqué des risques.
    Cette annonce surprise en a éclipsé une autre, celle de dépréciations supplémentaires de 2 milliards d''euros liées à la crise des "subprimes".
    L''employé, Jérôme Kerviel, qui a reconnu les faits selon la banque, a été immédiatement mis à pied et une plainte a été déposée contre lui jeudi après-midi auprès du parquet du tribunal de Nanterre pour "faux en écritures de banque, usage de faux et intrusions informatiques".
    "Je ne sais pas où il est", a déclaré le PDG de la banque, Daniel Bouton .
    Agé de 31 ans, le courtier a construit, seul, "depuis son poste de travail, une entreprise dissimulée à l''intérieur de nos salles de marché", a déclaré M. Bouton lors d''une conférence de presse, en présentant ses "excuses" aux actionnaires. Le PDG et son directeur général délégué Philippe Citerne ont *** avoir renoncé à toucher leur salaire fixe pendant "au moins" six mois.
    "Toutes les personnes de la ligne hiérarchique de supervision, jusqu''au patron mondial des actions" de la banque, soit "quatre ou cinq personnes", ont été renvoyées, a précisé M. Bouton.
    Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la plainte d''un actionnaire.
    La ministre de l''Economie, Christine Lagarde, a annoncé qu''elle avait demandé à la Commission bancaire, l''organe de surveillance des banques, des "contrôles ad***ionnels" sur les banques. La Commission a diligenté une enquête.
    "Comment se fait-il qu''en dépit des contrôles, aucune malversation n''ait été décelée?", s''est-elle interrogée.
    Plusieurs experts ont par ailleurs émis des doutes sur l''explication donnée par la Société Générale. "Le sentiment des salles de marchés, c''est qu''il n''est pas possible qu''un individu seul ait pu faire cela", a déclaré à l''AFP Elie Cohen, professeur d''économie à Science Po. "La Société Générale aurait chargé la barque sur le thème de la fraude pour faire passer plusieurs mauvaises opérations de marché", a-t-il ajouté.
    Au forum de Davos, le Premier ministre François Fillon a reconnu une "affaire sérieuse" mais qui, selon lui, n''a rien à voir "avec la situation des marchés financiers".
    M. Bouton a insisté sur le fait qu''en dépit de cette fraude et de la crise financière, le résultat net de la banque restera positif en 2007, mais entre 600 et 800 millions d''euros. Une chute spectaculaire par rapport aux 5,2 milliards en 2006.
    "La Société Générale est tellement solide dans l''ensemble de ses composantes qu''au contraire de la banque Barings, au jour où nous annonçons la fraude, la situation financière de la banque est non seulement restaurée, mais elle est plus forte", a-t-il ***.
    Pour renforcer ses fonds propres, la banque va procéder à une augmentation de capital de 5,5 milliards d''euros dans les "jours qui viennent".
    L''action, suspendue toute la matinée à la demande de la banque, a fini en forte baisse de 4,14% à 75,81 euros dans un marché en hausse de plus de 6%. Le titre a perdu 23% depuis le début de l''année et 42% sur les six derniers mois.
    Le record précédent était détenu par Yasuo Hamanaka, qui avait fait perdre 2,6 milliards de dollars à son employeur en effectuant des transactions frauduleuses sur le marché du cuivre dans les années 90.
    L''association des petits porteurs actifs (APPAC) a déposé jeudi une plainte contre X pour "diffusion de fausses informations ou trompeuses ayant agi sur le cours de Bourse des titres".
  6. johanl

    johanl Thành viên mới

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    25/06/2007
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    Doutes, interrogations et incrédulité chez les professionnels et les actionnaires
    LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 24.01.08 | 19h36 ? Mis à jour le 24.01.08 | 21h22
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/01/24/interrogations-et-incredulite-apres-la-fraude-a-la-societe-generale_1003378_3234.html#ens_id=975400
    Immédiatement après l''annonce de la fraude qui a coûté 4,9 milliards d''euros à la Société générale, la direction de la banque a tenu à rassurer observateurs et investisseurs sur la santé de l''établissement. Le gouvernement français et la Banque de France ont promis d''éclaircir cette affaire, alors que des doutes sur la thèse d''une fraude isolée menée par un seul trader ont commencé à naître dans les milieux financiers et chez les actionnaires.
    "Nous disons à nos clients que la Société générale est tellement solide dans l''ensemble de ses composantes [qu'']au jour où nous annonçons la fraude, la situation financière de la banque est non seulement restaurée, mais elle est plus forte", a assuré le PDG, Daniel Bouton. En plus des 4,9 milliards liés à la fraude, la banque a perdu 2 milliards à cause de la crise des subprimes, a-t-elle indiqué jeudi. Mais une augmentation de capital de 5,5 milliards d''euros, également annoncée jeudi, devrait permettre d''afficher un bénéfice net compris entre 600 et 800 millions d''euros pour 2007, selon M. Bouton.
    Christian Noyer, président de la Banque de France, a pour sa part souligné qu''il n''y avait "strictement aucun problème". "C''était un accident, une fraude inouïe, invraisemblable (...). Il faut faire en sorte que cela ne puisse plus jamais arriver", a-t-il ajouté, en promettant d''"examiner de très près les processus qui ont dysfonctionné". Tout en écartant un quelconque "amalgame" entre les pertes liées à cette fraude et celles dues aux subprimes, Christine Lagarde a annoncé son intention de demander à la Commission bancaire de mettre en place des "contrôles ad***ionnels" sur les banques, "notamment opérationnels, pour éviter que surgissent à nouveau ce type de situation", qu''elle a qualifiée d''"exceptionnelle".
    "IMPOSSIBLE QU''UN INDIVIDU SEUL AIT PU FAIRE CELA"
    Pourtant, l''ampleur des pertes, et surtout des positions accumulées, laisse planer le doute sur la thèse mise en avant par les autorités politiques et financières. "Tout le monde s''interroge sur l''ampleur de la perte et sur le fait qu''un trader, seul dans son coin, ait pu battre tous les polytechniciens qui pullulent à la Société générale", explique un responsable des produits dérivés d''une banque américaine, cité anonymement par Reuters. "Cinq milliards d''euros de pertes, c''est énorme, ça représente une position de plusieurs dizaines de milliards d''euros. C''est quasi impossible à cacher", poursuit-il. "?a jette le discré*** sur le système bancaire français", estime pour sa part un gérant de portefeuilles.
    Pour Elie Cohen, professeur d''économie à Sciences Po et membre du Conseil d''analyse économique, "le sentiment des salles de marché, c''est qu''il n''est pas possible qu''un individu seul ait pu faire cela". "La Société générale aurait chargé la barque sur le thème de la fraude pour faire passer plusieurs mauvaises opérations de marché", explique-t-il en guise d''exemple de ce qui se ***. "La banque française, championne des produits dérivés, est châtiée par là où elle a innové", estime-t-il, soulignant que "les procédures de contrôle interne qui normalement constituent le c"ur de métier des banques se sont révélées dramatiquement insuffisantes".
    Le doute commence également à s''installer chez les actionnaires. L''Association des actionnaires minoritaires (ADAM), qui a refusé de dire si elle allait porter plainte, s''est ainsi *** "stupéfaite" après l''annonce de la fraude. "C''est comme si quelqu''un roulait à contresens sur l''autoroute sans que personne s''en rende compte", a lancé sa présidente, Colette Neuville.
  7. heiner

    heiner Thành viên mới

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    13/05/2005
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    BANQUE -
    Les précédents scandales dans la finance
    http://www.lesechos.fr/info/finance/300236411.htm
    [ 24/01/08 - 10H28 - actualisé à 12:16:00 ]
    La Société Générale a dévoilé la plus grosse fraude de l''histoire de la finance. Son montant : 4,9 milliards d''euros (7,1 milliards de dollars). Selon la banque, la fraude est le fait d''un courtier opérant à Paris, dans une sous-division de ses activités de marché, qui a profité de "sa connaissance approfondie des procédures de contrôle", acquise lors de ses précédentes fonctions au sein du back-office du groupe, pour "dissimuler ses positions grâce à un montage élaboré de transactions fictives". Dans le passé, d''autres "affaires" ont secoué les marchés financiers. Tour d''horizon :
    . Amaranth Advisoirs LLC (2006)
    Le "Hedge Fund" perd 6,5 milliards de dollars sur les marchés américains du gaz naturel, en raison de mauvais arbitrages effectués par l''un de ses courtiers, Brian Hunter.
    . Refco (2005)
    En juin 2005, une fraude est découverte mettant en cause le fondateur du groupe américain de courtage en dérivés, Phillip Bennett. Ce dernier mettait en place des prêts fictifs afin de masquer ses mauvaises dettes d''un montant total de 430 millions de dollars. Quelques mois plus tard, Refco avait été placé sous la protectionde la législation américaine contre les faillites, connue sous le nom de Chapitre 11.
    . China Aviation Oil (2004)
    En novembre 2004, une perte de 550 millions de dollars américains est découverte dans les comptes de la la filiale singapourienne de China Aviation Oil, Caosco, société étatique chinoise de négoce chargée d''assurer l''approvisionnement en carburant pour l''aviation civile du pays, touche à sa fin. La perte est causée par une grave erreur de courtage sur le marché des dérivés du pétrole brut.
    . Allied Irish Bank (2002)
    Un des employés de la filiale américaine de la banque irlandaise, Allied First, perd 691 millions de dollars sur le marché des changes avant que ses manoeuvres ne soient dévoilées.
    . LTCM (1998)
    Le "hedge fund" américain perd 4 milliards de dollars après la crise financière russe.
    . Peregrine Investments (1998)
    Plus grande banque d''investissement en Asie dans les années 90, Peregrine Investments est contrainte à la faillite en 1998 victime, quatre ans auparavant, des transactions hasardeuses sur les marchés obligataires d''un "trader fou", un jeune Franco-Coréen, débauché en 1994 de la banque Lehman Brothers.
    . National Westminster (1997)
    NatWest Market, le pôle banque d''investissement de NatWest Group, découvre après coup qu''un de ses traders opérant sur le marché des options et swaps sur taux d''intérêt pour le compte propriétaire a soigneusement dissimulé ses opérations. Une affaire qui coûtera 125 millions de dollars à la banque britannique.
    . Deutsche Morgan Grenfell (1996)
    Peter Young, directeur de trois fonds d''investissement, avait monté un système de sociétés écrans pour réaliser des opérations inter***es et trop risquées. L''affaire, découverte en septembre 1996, avait obligé la maison mère Deutsche Bank à renflouer précipitamment les fonds concernés pour éviter des pertes à ses clients. Au total, la banque allemande aurait perdu plus de 280 millions de dollars.
    . Sumitomo Corp (1996)
    Des spéculations illégales réalisées entre 1993 et 1997 par un important courtier de Sumitomo, le Japonais Yasuo Hamanaka (surnommé "Monsieur 5%") entraîne une grave crise du marché londonien du cuivre dans la seconde moitié des années 1990. Le montant de la perte : 2,6 milliards de dollars.
    . Daiwa Bank (1995)
    Toshihide Iguchi, courtier à New York de la banque japonaise, réalise durant onze ans des transactions non autorisées sur le marché obligataire. La fraude, découverte fin 1995, a coûté 1,1 milliard de dollars de pertes.
    . Barings (1995)
    La prestigieuse banque d''affaires britannique, qui comptait parmi ses illustres clients la reine d''Angleterre, sombre par la faute d''un de ses traders. Nick Leeson, vingt-huit ans, a creusé un trou de 720 millions de livres (1,1 milliard d''euros) dans les comptes de l''établissement, en jouant sur le marché à terme de Singapour, le Simex.
    . Orange County (1994)
    Le Comté d''Orange, situé au sud de Los Angeles, qui est une des plus riches collectivités publiques aux Etats-Unis, se déclare en faillite en décembre 1994 après avoir spéculé de façon hasardeuse sur des produits dérivés.
    . Kidder Peabody (1994)
    Grande firme de Wall Street, Kidder Peabody Group découvre que l''un de ses courtiers, Joseph Jett, est à l''origine d''une fraude visant à créer des transactions et des gains fictifs sur les bons à coupon zéro du Trésor américain. La société est contrainte d''inscrire sur ses comptes une charge de 210 millions de dollars.
    . Codelco (1993)
    La plus grosse entreprise chilienne et le numéro un mondial du cuivre subit de très lourdes pertes (plus de 200 millions de dollars) dans des transactions douteuses réalisées sur le marché des métaux de Londres par son courtier Juan Pablo Davila.
  8. philipp_lahm

    philipp_lahm Thành viên mới

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    28/11/2005
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    Fraude à la Société Générale : Elie Cohen n''y croit pas
    Alexandre Panizzo (avec AFP)
    24/01/2008 | Mise à jour : 20:20 |
    http://www.lefigaro.fr/societes-francaises/2008/01/24/04010-20080124ARTFIG00594-fraude-a-la-societe-generale-elie-cohen-n-y-croit-pas.php
    Professeur à l''école des Sciences politiques, Elie Cohen estime que l''explication donnée par la Société Générale, qui a annoncé 4,9 milliards de pertes à cause de la fraude d''un de ses traders, est «difficile à croire».
    «La Société Générale nous *** aujourd''hui qu''un trader senior a spéculé sur des actions, notamment des indices d''actions, sans se couvrir. Il aurait dissimulé des pertes devenues rapidement colossales. Il semble qu''il ait agi pendant toute l''année 2007», a indiqué Elie Cohen à l''AFP. Le professeur d''économie à Science Po et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) estime que «cela semble un peu gros que pendant toute une année on puisse dissimuler une telle perte».
    Un bouc émissaire ?
    L''économiste estime que la Société Générale a préféré «charger un pauvre bougre» afin de faire passer des pertes qui «s''étaient accumulées» au cours de la crise des «subprimes» (prêts immobiliers à risques américains).
    «Le sentiment des salles de marchés, c''est qu''il n''est pas possible qu''un individu seul ait pu faire cela. La Société Générale aurait chargé la barque sur le thème de la fraude pour faire passer plusieurs mauvaises opérations de marché» ajoute-t-il.
    Cette thèse est appuyée par un analyste d''une société de gestion parisienne souhaitant garder l''anonymat, pour qui il reste «curieux que quelqu''un, qui semble-t-il n''avait pas de très grosses responsabilités», ait pu seul provoquer de telles pertes.
    Pour le trader Nick Leeson, à l''origine la banqueroute de Barings en 1995, l''histoire de la Société Générale est «exactement la même» que la sienne, et «le système bancaire est aussi vulnérable que de (son) temps». L''ancien trader reconverti en dirigeant d''un club de foot irlandais, s''estime convaincu que les banques ne se préoccupent «que de faire de l''argent, pas de le protéger», et de ne pas «s''intéresser assez à ces zones de risques».
    Même s''il a «du mal à croire qu''une chose d''une telle ampleur soit arrivée», il pense que «les opérations de courtage malhonnêtes arrivent probablement chaque jour», mais que «les banques n''aiment pas le révéler, parce que cela poserait un problème de confiance de la clientèle».
    Sorti en 1999 de prison, après y avoir passé 6 ans pour fraude et faux en écriture, Leeson a écrit une autobiographie intitulée Rogue trader, portée par la suite au grand écran sous le titre de «Trader» («High Speed Money») avec Ewan McGregor dans le rôle principal.
  9. niklas

    niklas Thành viên mới

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    Bourse
    Société générale: Jérôme Kerviel, un vrai krach

    LEXPRESS.fr, avec AFP et Reuters
    jeudi 24 janvier 2008, mis à jour à 17:31
    http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=464895
    Le trader à l''origine de la fraude qui a coûté 4,9 milliards d''euros à la Société générale serait Jérôme Kerviel. Ce jeune courtier, qui n''avait pas de responsabilité de premier plan, a été interrogé le week-end dernier. Il serait aujourd''hui introuvable.
    [​IMG]
    Jérôme Kerviel © Financial Times​
    Âgé d''une trentaine d''années, Jérôme Kerviel est le trader soupçonné d''être à l''origine de la fraude qui a coûté 4,9 milliards d''euros à la Société générale, a-t-on appris de sources proches de la banque.
    Génie informatique pour les uns, être fragile pour les autres, il est né le 11 janvier 1977. Il est diplômé de l''Université Lyon II, où il a décroché un master en finance de marché, selon le site Internet de l''association des anciens élèves de cette formation.
    "Motivations incompréhensibles"
    Entré à la Société Générale en août 2000 au sein de la division banque d''investissement et de financement (SG CIB), il a d''abord travaillé dans le "middle office" où il acquis la connaissance "aussi intime que perverse" des procédures de contrôle de la banque, a confié Jean-Pierre Mustier, le patron de SG CIB, lors de la conférence de presse des dirigeants jeudi. En 2005, il passe du côté du "front office", où il est chargé de "prendre des positions" sur des indices de contrats à terme.
    Mustier, qui l''a interrogé longuement, est "convaincu" qu''il a agi seul: "compte tenu de la méthode utilisée, il semble impossible qu''il ait agi avec des complices", selon lui. "Ses motivations sont incompréhensibles" pour les dirigeants de la banque, précisant qu''il ne s''est apparemment pas enrichi personnellement.
    Il a opéré frauduleusement tout au long de l''année 2007, créant un système parallèle indétectable, comme l''explique Daniel Bouton, le PDG de la Société Générale: ce courtier "a construit depuis son poste de travail une entreprise dissimulée à l''intérieur de nos salles de marché" et il a réussi "à chaque fois à cacher ces positions par d''autres positions". Le PDG concède son "extraordinaire talent" de dissimulation qui lui permet de "changer ses positions, de les déplacer au fur à mesure des contrôles, car il connaît le calendrier des contrôles". La direction des ressources humaines a évoqué auprès des syndicats "un être fragile", "sans génie particulier", traversant des "difficultés familiales", ont-ils rapporté. La fraude leur a été présentée par la direction comme un "acte de malveillance" et des syndicalistes ont parlé de "suicide professionnel".
    Moins de 100 000 euros par an
    Son nom, qui circulait dans les couloirs de la banque jeudi, a été confirmé par plusieurs sources proches de l''établissement, qui ont refusé d''être identifiées. La Société générale s''est refusée pour sa part à tout commentaire. Un email envoyé à l''adresse de Jérôme Kerviel n''a pas fonctionné. Une personne qui répondait à son numéro de téléphone professionnel à la Société générale a déclaré : "il n''est pas là pour le moment. Rappelez-le plus tard".
    Jean-Pierre Mustier, patron de la banque de financement et d''investissement de la banque, a précisé au cours d''une conférence de presse que sa rémunération annuelle, y compris la part variable (bonus), était inférieure à 100 000 euros, ce qui le situe dans les tranches les plus basses de ce type de métier.
    Sa fraude ayant été découverte en fin de semaine passée, il a été interrogé au cours du week-end pour permettre d''en savoir plus sur l''ampleur des irrégularités en vue d''une liquidation des importantes positions (plusieurs dizaines de milliards d''euros) qu''il avait accumulées. Il est ensuite rentré chez lui. Une plainte a été déposée contre lui, selon la banque, qui *** ignorer totalement où il se trouve à l''heure actuelle.
  10. matthias

    matthias Thành viên mới

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    BANQUE -
    L''été dernier, Cré*** Agricole avait été victime d''un trader fou
    [ 24/01/08 - 09H21 - actualisé à 11:52:00 ]
    http://www.lesechos.fr/info/finance/300236405.htm

    Calyon, la banque de financement et d''investissement du Cré*** Agricole, avait subi une perte de 250 millions d''euros provoquée par un trader de sa succursale de New York. Un montant sans commune mesure avec celui annoncé aujourd''hui par la Société Générale. Mais les deux affaires posent le problème du contrôle interne dans les banques.
    Les montants sont sans commune mesure. Mais, dans les deux cas, la question des procédures de contrôle interne dans les banques se posent. Le 18 septembre dernier, Calyon, la banque de financement et d''investissement du Cré*** Agricole avait annoncé une perte de 250 millions d''euros provenant des activités de trading pour compte propre de sa succursale de New York. " C''est le fait d''un trader isolé qui a pris des positions de spread hors limite et hors délégation sur certains indices de dérivés de cré*** ", assurait la banque.
    Calyon s''était s''est rendu, le mardi 4 septembre, à l''issue du long week-end férié du "Labour Day" " d''une position de marché anormalement élevée constituée pour l''essentiel dans les derniers jours du mois d''août, au-delà de toute autorisation et délégation ". La banque avait alors souligné que ces positions n''avaient " rien à voir avec le marché des "subprime" ". Toutefois, les con***ions difficiles du marché, liées à la crise du subprime, avaient rendu plus difficile le débouclage dans la plus grande discrétion possible de ces positions sans provoquer de panique supplémentaire sur des marchés déjà bien agités. Et il avait fallu deux semaines à la banque pour les ramener " à l''intérieur du cadre de fonctionnement normal de nos activités de trading ", avait expliqué Calyon, justifiant ainsi le délai observé entre la constatation des faits et leur annonce aux marchés.
    Cette découverte avait entraîné la mise à pied du trader concerné et le licenciement de plusieurs salariés de la succursale de New York. Une enquête interne avait immédiatement été diligentée. Revenant quelques jours plus tard, dans une interview aux Echos sur cette affaire, René Carron, le président de Cré*** Agricole S.A. avait indiqué : "Cet incident est inhérent à notre activité. Il a été traité très rapidement et dans la plus grande transparence. Il y a eu défaillance, nous l''avons sanctionnée. Nous suivrons les recommandations qui résulteront de l''inspection en cours".

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