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Kinh tế Pháp Việt - Économie en France et au Vietnam ?-? Suy thoái kinh tế tại Pháp: C'est parti pou

Chủ đề trong 'Pháp (Club de Francais)' bởi nang_thu, 15/09/2006.

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  1. philippe

    philippe Thành viên rất tích cực

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    Contrôle du trading, mode d?Temploi
    N.Co.
    QUOTIDIEN : vendredi 25 janvier 2008
    http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/306059.FR.php
    Tout trader qui joue sur les marchés est normalement ultra-contrôlé. Il rentre ses opérations (achat ou vente d?Tactions, d?Toptions, etc.) dans un système informatique qui fait l?Tobjet ensuite d?Tun contrôle rigoureux du «back office» ou du «middle-office». A intervalle régulier (parfois quotidien), ces services calculent les montants engagés et vérifient s?Tils sont en ligne avec les montants de pertes autorisés (calcul *** de la Value at risk), ils comptabilisent les plus et moins-values réalisées (calcul du Profit and Loss), enfin, ils s?Tassurent que les ordres d?Tachat ou de vente ont bien été passés avec un autre opérateur solvable (risque de contrepartie). Dans le cas de la Socgen, le trader aurait réussi à bluffer le back office sur la Value at risk et le Profit and Loss en rentrant dans le système des opérations fictives, mais aurait fini par se faire repérer par le service des risques, qui a tiqué vendredi dernier sur une contrepartie dans une opération datant de fin 2007. Comme quoi, le système a bien fini par fonctionner. Mais un peu tard?
  2. matthias

    matthias Thành viên mới

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    ÉCONOMIE ?
    Galerie de portraits des enfants terribles de la finance
    http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=81897
    Selon la Société générale, la fraude de Jérôme Kerviel a provoqué une perte de 4,9 milliards d''euros. Si la responsabilité du jeune courtier est confirmée, il se retrouvera en bonne place sur la liste des courtiers "ripous" qui ont défrayé la chronique.
    Nick Leeson (Barings Bank)
    Pertes : 1,3 milliard de dollars
    Ce courtier en contrats à terme en poste à Singapour a été condamné en 1995 à six ans et demi de prison après qu''il eut encaissé une perte de 1,3 milliard de dollars qui a acculé à la faillite la Barings, l''une des plus vieilles banques d''affaires du Royaume-Uni. La banque néerlandaise ING a par la suite racheté Barings. Nick Leeson a purgé la moitié de sa peine avant d''être libéré en 1999.
    Toshihide Iguchi (Daiwa Bank)
    Pertes : 1,1 milliard de dollars
    Les opérations non autorisées sur le marché obligataire qu''il avait réalisées ont fini par conduire à l''interdiction de la Daiwa Bank of Japan d''exercer aux Etats-Unis en 1995. Le courtier avait accumulé 1,1 milliard de dollars de pertes sur une période de onze ans. En 1996, un tribunal américain l''a condamné pour fraude sur valeurs mobilières à quatre années de prison et au versement d''une amende.
    Yasuo Hamanaka (Sumitomo)
    Pertes : 2,6 milliards de dollars
    Surnommé "Monsieur Cuivre", il a tenté de dominer le marché mondial de ce métal, où il a effectué des milliards de dollars d''achats afin de faire monter les prix. En 1996, ses transactions non autorisées sont apparues au grand jour quand Sumitomo a annoncé des pertes de 2,6 milliards de dollars sur dix ans. En 1998, Yasuo Hamanaka a plaidé coupable de fraude, faux et usage de faux, et écopé de huit ans de prison. Il a retrouvé la liberté en 2005.
    [​IMG]
    Chen Jiulin (China Aviation Oil)
    Pertes : 550 millions de dollars
    En 2004, China Aviation Oil à Singapour a perdu 550 millions de dollars pour avoir misé sur la hausse des prix du carburant sur le marché à terme. En 2006, un tribunal de Singapour a reconnu Jiulin Chen, le PDG de la société, coupable de tentative de dissimulation des pertes. Il a écopé de cinquante et un mois d''emprisonnement et à dû verser 208 000 dollars de dédommagement.
    Brian Hunter (Amaranth Advisors)
    Pertes : 6,6 milliards de dollars
    En 2006, à la suite des paris risqués de ce courtier en chef pour les énergies, sur le marché du gaz naturel, le fonds spéculatif d''Amaranth a perdu plus de 6 milliards de dollars. Amaranth a mis la clé sous la porte à l''automne de la même année. Depuis, Brian Hunter a créé un nouveau fonds de couverture, Solengo Capital.
    Jérôme Kerviel (Société générale)
    Pertes : 7,16 milliards de dollars
    La Société générale a annoncé le 24 janvier que ce courtier en contrats à terme avait monté une série de fausses transactions dans le but de dissimuler d''énormes pertes. Jusqu''à l''année dernière, Jérôme Kerviel avait tablé sur une chute de marchés. Il a changé ses positions cette année en misant sur leur hausse. Il était chargé de l''arbitrage des contrats à terme sur les indices boursiers européens.
    L''article original : French Bank Rocked by Rogue Trader (The Wall Street Journal)
    http://online.wsj.com/article/SB120115814649013033.html?mod=todays_europe_page_one
  3. johanl

    johanl Thành viên mới

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    ôLes contrôleurs croient les tradersằ
    Questions à Olivier Godechot, chercheur au CNRS à Paris*.

    http://www.letemps.ch/template/tempsFort.asp?page=3&article=224055
    Myret Zaki
    Vendredi 25 janvier 2008
    [​IMG]
    Le Temps: Les contrôles de la banque sont-ils à ce point dâfaillants?
    Olivier Godechot: Non, il existe au contraire un contrôle permanent des risques qui est assez strict, voire tatillon dans ce type de banques. Mais il y a une sorte de course-poursuite entre l''ingâniositâ du contrôleur et l''''inventivitâ plus grande de quelques traders qui parviennent à rendre leur opâration invisible.
    - Mais comment a-t-il pu à ce point tromper les contrôles?
    - Dans ce cas-là comme celui de la Barings, il s''agit d''une personne qui connađt à la fois bien le back-office et le front-office, ainsi que toute la comptabilitâ, ce qui est assez rare. Le problăme de gestion que rencontrent les banques est que, lorsqu''elles font passer du personnel du back-office au front-office, elles offrent certes une belle possibilitâ de promotion sociale à des gens peu valorisâs et un peu dâconsidârâs, mais elles prennent un risque accru de fraude du fait de cette double connaissance.
    [​IMG]
    Un trader​
    - Les contrôleurs des risques sont-ils correctement formâs?
    - En râalitâ, ils sont dans un rapport d''infârioritâ par rapport au front- office, en raison de leurs râmunârations infârieures. Ce qui explique que les contrôleurs, sans pour autant fermer les yeux, ne jouent pas forcâment toujours leur rôle de contrepoids. Plus important, il arrive que le budget bonus du contrôle des risques soit indirectement corrâlâ au bonus des traders. Chez Sociâtâ Gânârale, l''enveloppe des bonus du contrôle des risques et de la comptabilitâ âtait, du moins en 2000 lorsque j''y ai effectuâ mon stage, un pourcentage du bonus du front-office. Du coup, il est possible que dans certaines configurations, les contrôleurs soient plutôt incitâs à croire les opârateurs financiers.
    - Le dâpartement des dârivâs est-il trăs puissant face à la direction?
    - Les dârivâs actions ont âtâ des forteresses trăs autonomes dans ces banques d''affaires. Cela peut conduire les directions gânârales à ne pas jouer la prudence car elles n''ont pas forcâment tous les âlâments pour âvaluer les risques.
    - Etes-vous surpris que cela se soit produit à Paris?
    - Oui, c''est surprenant, car les grandes banques franĐaises, qui ont investi beaucoup pour s''implanter aux Etats-Unis et à Londres, sont en gânâral moins regardantes sur ces places. Alors qu''à Paris, le contrôle des risques est trăs dâveloppâ. Cet âvânement est d''autant plus âtonnant au sein d''un dâpartement des dârivâs qui aurait dằ gagner beaucoup d''argent en 2007, mais dont les gains sont annulâs par cette fraude.
    *Olivier Godechot, sociologue de la finance, a publiâ en 2001 ôLes Tradersằ (La Dâcouverte, Paris), et en 2007 ôWorking Rich, salaires, bonus et appropriation du profit dans l''industrie financiăreằ chez le même â***eur.
    â Le Temps, 2008 . Droits de reproduction et de diffusion râservâs.

    Được johanl sửa chữa / chuyển vào 10:02 ngày 28/01/2008
  4. arnaud

    arnaud Thành viên mới

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    Sondage: l''euro, 1ère cause de l''érosion du pouvoir d''achat pour 57% des Français
    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080128/tfr-salaires-social-emploi-sondage-b7b6525_1.html
    AFP - Lundi 28 janvier, 17h47
    PARIS (AFP) - Le passage à l''euro est le premier responsable de l''érosion du pouvoir d''achat aux yeux de 57% des Français, loin devant la hausse des prix du pétrole ou des matières alimentaires, selon un sondage TNS Sofres réalisé pour l''association "Lire la politique".
    Selon ce sondage, qui sera publié dans son intégralité vendredi, 57% des Français citent d''abord l''euro comme la raison qui explique le mieux la stagnation ou la baisse de leur pouvoir d''achat ces dernières années, suivi par la stagnation des salaires (16%) et l''augmentation du prix des produits pétroliers (12%).
    "Il est très frappant de voir que l''euro continue d''être identifié comme la première cause de baisse du pouvoir d''achat des Français, six ans après son entrée en vigueur", commente Brice Teinturier, directeur général adjoint de la Sofres.
    Arrivent ensuite la hausse du prix des matières premières (7%), la hausse du coût du logement (5%) et l''augmentation des taxes et des impôts (3%).
    Parmi les mesures proposées par le gouvernement pour faire face à cette baisse du pouvoir d''achat, 66% des Français jugent que le développement de l''intéressement des salariés dans les entreprises aura "plutôt un effet positif".
    62% de Français attendent un effet positif de l''encadrement de l''augmentation des loyers, 56% jugent positivement la défiscalisation des heures supplémentaires et 51% accueillent favorablement le rachat des jours de RTT pour les salariés concernés.
    La multiplication des périodes de soldes rend les Français beaucoup plus sceptiques, puisqu''elle est souhaitée par seulement 28% des sondés.
    "Les Français sont favorables à certaines des mesures proposées par le gouvernement, mais ils attendent davantage de mesures qui soient en faveur de baisses de taxes", souligne Brice Teinturier.
    Parmi d''autres mesures proposées pour favoriser le pouvoir d''achat, 89% des Français plébiscitent en effet la diminution des taxes sur les carburants, 85% une baisse de la TVA, 84% l''augmentation du SMIC et des minima sociaux, 79% la baisse des charges sur les salaires et 73% la baisse de l''impôt sur le revenu.
    Enquête réalisée les 16 et 17 janvier sur un échantillon national de 1.000 personnes représentatif de l''ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, interrogée face à face à leur domicile selon la méthode des quotas.
  5. philipp_lahm

    philipp_lahm Thành viên mới

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    Forte baisse du moral des ménages en janvier
    http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080129/tbs-france-menages-moral-7318940_2.html
    Reuters - mardi 29 janvier 2008
    PARIS (Reuters) - Le moral des ménages s''est fortement dégradé en janvier en France, selon les données publiées par l''Insee, laissant craindre une poursuite du ralentissement de la consommation en début d''année.
    L''indicateur résumé de l''opinion des ménages en données corrigées des variations saisonnières a chuté à -34, au plus bas depuis que l''Insee a commencé la série en janvier 1987.
    Le chiffre de décembre a en outre été révisé à -30 au lieu de -29 annoncé en première estimation.
    Vingt-sept économistes interrogés par Reuters s''attendaient en moyenne à un indicateur à -30 en janvier.
    L''Insee a interrogé environ 2.000 ménages sur la période du 2 au 21 janvier, dans un contexte de marchés boursiers déprimés mais avant que n''éclate l''affaire de la fraude à la Société générale.
    "L''enquête s''est achevée le 21 janvier, jour du décrochage des Bourses européennes - l''essentiel de l''impact de la baisse des marchés actions sur la confiance des ménages reste donc à observer en février", note Mathieu Kaiser, économiste chez BNP Paribas.
    L''indicateur synthétique a perdu 11 points en trois mois et sa baisse atteint 21 points par rapport au moins de juin, quand il avait atteint, dans la foulée de l''élection présidentielle, son meilleur niveau de 2007 (-13 points). Il reste depuis sur sept reculs consécutifs.
    SINISTROSE
    "Même en 1993, dernière année de récession en France, on n''avait pas sombré dans une telle sinistrose", observe Alexander Law, chef économiste chez Xerfi. "La consommation des ménages, moteur indispensable de la croissance française, est sérieusement grippée ; il faut donc s''attendre à une évolution très ralentie de l''économie française au premier trimestre, après une fin d''année 2007 déjà particulièrement maussade".
    Tous les soldes composant l''indicateur résumé ont reculé. La baisse la plus notable concerne l''opinion des ménages sur les perspectives d''évolution du niveau de vie, avec un solde qui passe de -32 en décembre à -44 en janvier, alors que le solde relatif à l''opportunité d''épargner, quoiqu''en légère baisse (-24 contre -23), reste supérieur à sa moyenne de long terme.
    Selon Alexander Law, il est probable que les Français soient en train de reconstituer une épargne de précaution pour se préserver des mauvais jours et "c''est donc autant d''argent en moins qui sera consacré à la consommation".
    Parmi les autres soldes qui n''entrent pas dans la composition de l''indice synthétique, les perspectives d''évolution des prix et du chômage se sont également dégradées.
    "Les facteurs négatifs s''accumulent : inflation élevée, ralentissement de la baisse du chômage, resserrement des con***ions de cré*** désormais sensible par les ménages, environnement économique international de plus en plus dégradé, diffusion des problèmes de la sphère financière aux marchés d''actions, probabilité de plus en plus élevée d''une récession américaine... Une stagnation, voire une baisse, de la consommation d''ensemble au premier trimestre n''est pas à exclure", conclut Mathieu Kaiser.
    Véronique Tisondi
  6. matthias

    matthias Thành viên mới

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    Đọc bài này toàn termes techniques, chả hiểu j, nhét tạm vào đây nghiên cứu dần vậy
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    La version de la Société Générale ne convainc qu''à moitié
    http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080128/tbs-france-socgen-controles-7318940_2.html
    Par Raoul Sachs et Juliette Rouillon Reuters - Lundi 28 janvier, 19h14
    PARIS (Reuters) - Les nouvelles précisions apportées par la Société générale sur les agissements d''un de ses traders jugé responsable d''une perte de 4,9 milliards d''euros n''ont convaincu qu''à moitié et ont surtout mis en relief des insuffisances surprenantes dans son système de contrôle.
    La matérialité de la fraude du trader Jérôme Kerviel et le fait que ses manipulations lui ont permis de présenter une position globale en risque quasi-nul sont généralement jugés cohérents par les spécialistes des marchés à terme. Mais, c''est la partie présentée comme régulière des activités du trader pour compte propre de la banque qui fait question.
    Cette affaire et ses répercussions sur l''industrie financière incitent d''ailleurs certaines banques à imposer le silence à leurs collaborateurs dans les salles de marché.
    "On a reçu un mail de notre direction nous interdisant toute conversation ''on ou off the record'' sur le sujet. On ne veut pas être associé, de près ou de loin, à cette affaire", *** un trader sur dérivés d''actions d''une banque européenne qui reste dubitatif sur les explications de la Générale.
    "Ils nous prennent pour des idiots", déclare un responsable des instruments à terme (futures) d''un important courtier compensateur à Paris.
    Selon la banque, Jérôme Kerviel, qui devait être mis en examen dans la soirée de lundi après avoir été interrogé durant tout le week-end par la police, aurait réussi à échapper aux contrôles en procédant à des arbitrages entre deux portefeuilles, dont le second était en fait fictif.
    Le portefeuille A régulier était "composé d''opérations bien réelles sur futures (...) qui faisaient l''objet de contrôles quotidiens et notamment d''appels de marges (...) vérifiés et réglés ou reçus par la banque", explique la SocGen.
    La position A était compensée par des opérations fictives de gré à gré logées dans le portefeuille B du trader grâce à l''utilisation frauduleuse de codes informatiques de contrôleurs de la banque, ce qui permettait en apparence de ramener quasiment le niveau de risque à zéro.
    "C''était un risque zéro. D''accord, j''accepte cette explication. Les manipulations? C''est possible. Mais, moi, ce qui m''intéresse dans l''affaire c''est le portefeuille A qui n''est pas fictif. Qu''il reste quelques jours en position modeste sans déclencher les contrôles? Admettons. Mais, plusieurs semaines avec une exposition de 50 milliards ça paraît invraisemblable. Comment peut-on sans broncher, payer ou recevoir des appels de marge pour des positions d''un telle taille ?", s''interroge ce spécialiste des marchés à terme.
    FAILLITE DU CONTRÔLE
    "L''explication de la Générale est cohérente. Le risque du portefeuille A est couvert par le portefeuille B composé d''opérations fictives. Risque zéro. J''accepte", *** aussi un responsable dérivés actions d''une banque américaine à Paris.
    "Mais, la question qui se pose surtout c''est celle des contrôles. Comment on est parvenu à 50 milliards de notionnel sur le portefeuille A sans déclencher une procédure de contrôle? Il y a des alertes qui n''ont pas bien fonctionné".
    Le notionnel des positions de Jérôme Kerviel, qui a *** avoir agi dans l''intérêt de la banque, avait atteint 50 milliards (30 milliards en futures sur l''Eurostoxx50. 18 milliards sur le DAX de Francfort et 2,0 milliards sur le FTSE de Londres). Les futures sur EuroStoxx et sur Dax sont cotés sur le marché à terme Eurex contrôlé par Deutsche Börse.
    "C''est étonnant. Chaque contrat de futures sur indices boursiers implique un dépôt et chaque soir en fin de séance les positions sont examinées par la chambre de compensation qui procède aux appels de marges. Quelqu''un a bien dû s''apercevoir de quelque chose", *** le responsable de la banque américaine.
    Les deux professionnels font remarquer que plusieurs entités étaient impliquées dans ces opérations. La Société générale, le courtier compensateur des contrats, le marché organisé Eurex et sa chambre de compensation Eurex Clearing.
    Eurex a défendu son système de contrôle, y compris dans le cas précis, sans toutefois donner de détails sur l''affaire Société générale. Le procureur de Paris, chargé de l''affaire, a indiqué lundi qu''en novembre 2007, Eurex avait prévenu la Société générale des positions de Jérôme Kerviel, qui aurait alors produit un faux document censé attester de la couverture de risque.
    Un stratégiste actions parisien se *** stupéfait qu''une telle manipulation ait pu avoir lieu à la Société générale. "Si c''est possible à la Générale, le numéro un mondial des produits dérivés actions, c''est possible partout", ***-il.
    "Cela exclut une embellie sur les valeurs bancaires. Quand on apprend que la première banque mondiale (sur dérivés actions) a laissé passer ça, ça pose des problèmes de crédibilité et de risque pour le système bancaire", ajoute-t-il.
    Le procureur de Paris a rapporté que Jérôme Kerviel avait évoqué une prime de 300.000 euros que lui aurait promis sa direction au titre de l''année 2007, ce qui, selon des professionnels, jetteraient le doute sur la thèse officielle d''un trader de rang modeste.
    "On apprend qu''il avait 300.000 euros de promesse de bonus sur 2007 (...). Pour un trader de 31 ans, ça commence à faire beaucoup. On peut de moins en moins parler de lampiste. C''était déjà un signe de reconnaissance en interne, alors qu''on nous parle de trader de second zone", *** un trader.
  7. johanl

    johanl Thành viên mới

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    Hix, bọn kh** này, đâu cũng thấy bành trướng
    Les Chinois prennent pied dans le Bordelais
    LE MONDE | 04.02.08 | 14h45 ? Mis à jour le 04.02.08 | 14h45
    SAINT-MARTIN-DU-PUY (Gironde) ENVOYÉE SPÉCIALE
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/02/04/les-chinois-prennent-pied-dans-le-bordelais_1007091_3234.html
    Le Bordelais est en émoi. Le conglomérat chinois Longhai, basé à Quingdao, ville de 7 millions d''habitants entre Pékin et Shanghaï, très présent dans l''immobilier, vient d''acheter Château Latour-Laguens, une propriété de 60 hectares dans l''Entre-Deux-Mers, au sud de Bordeaux. Une première dans l''histoire viticole française.

    L''endroit est perdu au milieu des vallons de vignes et de forêts, les deux activités nourricières des environs. Il faut suivre les panneaux "château Latour". Ici, le terroir est connu pour son vin blanc sec. Château Latour-Laguens, posé sur un monticule, produit, lui, essentiellement du rouge en bordeaux et bordeaux supérieur. Derrière de grands conifères centenaires, ce "livre ouvert de vignes" de 30 hectares, comme aime le répéter son ex-propriétaire, Serge Laguens, donne un vin vendu surtout en vrac (non mis en bouteilles) au négoce bordelais.
    La bâtisse aux allures de château fort, les vignes et les terrains étaient à vendre depuis plus d''un an. Un acheteur maltais était sur les rangs quand la délégation chinoise a eu "un coup de foudre", selon Daniel Carmagnat, l''agent immobilier du pays qui a conclu l''affaire avec eux. Plus que la qualité du vin, l''état des vignes et des chais, deux choses ont séduit les investisseurs chinois : "L''image d''Epinal de l''architecture du château et de son histoire vieille de six cents ans et le nom de Latour, très connu en Chine comme celui de Bordeaux", reconnaît le responsable d''A2Z Agency. Sur le plan de la propriété des marques commerciales, il leur est inter*** d''utiliser le nom d''un des premiers crus classés de 1855, mais la confusion est facile pour une population encore peu familière des subtilités du monde du vin français.
    "UN NOM MAGIQUE"
    Avant même d''avoir signé l''acte de vente, la délégation de Longhai avait réalisé des caisses à l''effigie du château, des pin''s et autres autocollants, des brochures et des étiquettes. Le site Internet qui porte le nom de Latour-Laguens était déjà trilingue : français, anglais et mandarin. Le groupe s''est servi de la marque commerciale du château pour rebaptiser sa filiale d''importation de vins basée à Quingdao, Latour-Laguens International Wine co ltd. Cette dernière propose une vingtaine de vins australiens, italiens et d''Afrique du Sud. Pour le moment.
    Cette acquisition doit servir de tremplin commercial au groupe, inconnu parmi les principaux opérateurs chinois du monde du vin : toute la récolte girondine 2007 - environ 160 000 bouteilles - sera importée. Une goutte d''eau à l''échelle de la Chine. D''autres vignes seront plantées ou achetées, les chais rénovés et agrandis, le personnel conservé. Sur son site Internet, le groupe explique souhaiter créer, à son siège social, une école de dégustation, une autre "de formation viticole".
    "Pour les Chinois mais aussi les Russes, les Canadiens ou les Suisses, Bordeaux reste la référence", insiste Olivier Vizerie, spécialiste des transactions viticoles dans la région bordelaise. Depuis un an, fait nouveau, il a reçu quatre délégations d''acheteurs potentiels chinois. "Ce sont des gens compliqués qui veulent s''offrir une vitrine bordelaise à petits budgets entre 1 et 2 millions d''euros, en appellation bordeaux et surtout en rouge", explique M. Vizerie, persuadé que "d''autres acquisitions devraient se faire car Bordeaux reste un nom magique."
    Claudia Courtois
    Article paru dans l''é***ion du 05.02.08
  8. PKaN

    PKaN Thành viên mới

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    Hay anh em CFT mình góp vốn lại làm một phát marque bordelaise nào đấy cho khỏi kém bạn kém bè nhể
  9. niklas

    niklas Thành viên mới

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    em ko có xiền thì có được tham gia ko hở các bác hay các bác thuê em làm chân "đối ngoại" đi, khoản này em cũng biết biết 1 tí
    thủ tục : mình lại thấy Auchan còn đắt hơn cả Kfua (tất nhiên còn tuỳ cửa hàng và chủng loại thực phẩm), còn Hyper U thì đắt khủng khiếp (bù lại được choix abondants phết)
    --------------------------------
    DISTRIBUTION -
    Leclerc et Intermarché, enseignes les moins chères au second semestre 2007
    [ 04/02/08 - 14H36 - actualisé à 14:36:00 ]
    http://www.lesechos.fr/info/distri/300239126.htm
    Les prix des produits alimentaires étaient les moins élevés chez Leclerc et Intermarché au second semestre 2007 alors que les enseignes Monoprix et Casino restent les plus chères depuis 2004, a indiqué une étude du mensuel spécialisé Linéaires, daté de février.
    Leclerc, qui occupe la première place des enseignes les moins chères depuis 2004, a continué d''être le moins cher pendant le second semestre de 2007, selon l''étude parue dans Linéaires. Le mensuel a comparé les prix de 102 produits alimentaires dans 165 magasins en France entre juillet et décembre 2007.
    Sur cette période, Intermarché a ravi la deuxième place à Auchan, qui est passé troisième, alors que Carrefour est resté quatrième. Les magasins U demeurent à la cinquième place. Champion (Carrefour) était à la sixième, Géant (Casino) à la septième, Atac (Auchan) à la huitième et à Cora, neuvième.
    Monoprix, détenu à 50-50 par les grands magasins Galeries Lafayette et le distributeur Casino, reste, de loin et depuis 2004, l''enseigne la plus chère, de même que les supermarchés Casino.
    Le mensuel a en outre relevé les prix des produits alimentaires dans les vingt principales grandes surfaces de Rennes, une première fois entre les 15 et le 16 décembre
    2007 et une seconde fois entre les 10 et 11 janvier 2008. Ce relevé montre une hausse moyenne des prix de 3,6% entre les deux périodes, sans différence entre enseignes.
    Jérôme Bédier, le président de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), avait indiqué le 22 janvier que les prix devraient augmenter de 3% cette année dans les grandes surfaces, notamment à cause de la hausse des matières premières. Le 14 janvier, Michel-Edouard Leclerc, patron des centres éponymes, avait pré*** une augmentation de 4%. (Source AFP)
  10. johanl

    johanl Thành viên mới

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    Jérôme Kerviel à ses supérieurs : "Je voulais vous faire la surprise"
    LE MONDE | 04.02.08 | 15h36 ? Mis à jour le 04.02.08 | 15h50
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    Samedi 19 janvier : depuis plusieurs heures, les responsables de la salle des marchés de la Société générale tentent en vain de joindre sur son téléphone portable le trader Jérôme Kerviel. Celui-ci est aujourd''hui soupçonné d''avoir fait perdre 4,9 milliards d''euros à la banque. Mais ce samedi-là, ces responsables viennent juste d''avoir la confirmation, comme ils le soupçonnaient depuis la veille, qu''il a réalisé une énorme transaction, fictive, pour un montant de 30 milliards d''euros. Ils veulent des explications au plus vite. Ils finissent par recevoir un SMS inquiétant du jeune trader parti en week-end à Deauville : "Je ne peux pas vous répondre. Il n''y a pas de réseau."
    "Là, on s''est *** que ça puait vraiment", raconte au Monde, sous couvert d''anonymat, un des responsables des middle et back-offices de la banque qui ont coordonné, durant le week-end des 19 et 20 janvier, les opérations ayant permis de découvrir la fraude. Un peu plus tard, M. Kerviel finit par appeler. Une conférence téléphonique est organisée. "On a joint la Deutsche Bank, censée être ta contrepartie sur tes opérations de forwards, lui demande-t-on. Ils ne sont pas au courant. C''est une transaction fictive ?" Réponse de Jérôme Kerviel, selon la Société générale : "Oui c''est vrai, c''est fictif. Mais j''ai inventé cette opération pour ne pas faire apparaître le gain de 1,4 milliard d''euros que j''ai réalisé en 2007. Je voulais vous faire la surprise. J''ai découvert une martingale sur le contrat à terme sur le
    Dax (l''indice boursier allemand), en jouant sur les horaires d''ouverture du marché."
    Au sixième étage de la tour de la Société générale, à La Défense, c''est la stupeur. "Le trader qui ment pour cacher qu''il a fait un gain de 1,4 milliard d''euros, il n''existe pas", lâche notre témoin. On demande à M. Kerviel de rentrer au plus vite de Normandie.
    Personne, parmi les responsables de la salle des marchés - tous mathématiciens de haut niveau, diplômés de Polytechnique ou de Centrale - ne croit à cette histoire de martingale. La cellule de crise constituée la veille pour tenter de démêler l''écheveau des transactions de M. Kerviel se met au travail, passe au crible toutes les opérations que le trader a effectuées en 2007. En guise de "martingale", Jérôme Kerviel a pris d''énormes positions spéculatives sur les contrats à terme d''indices boursiers européens, qui ont fait ressortir, fin décembre 2007, un gain pour la banque de 1,4 milliard d''euros.
    Car le jeune trader, au moins sur ce point, *** vrai. Les positions cachées qu''il a mises en place à partir de mars 2007 et qu''il a dénouées fin décembre ont bien été gagnantes. "A 5 heures du matin, on pensait qu''il avait gagné 1,4 milliard d''euros, et on était dévastés, on était tous atterrés, confie notre témoin. Le fait que la position de M. Kerviel ait été gagnante ne changeait rien pour nous. On était conscients qu''il avait mis en péril la banque par ces opérations cachées. On se demandait tous comment Jérôme Kerviel avait pu déjouer tous les systèmes de contrôle. Nous étions conscients d''être confrontés au plus grand cas de rogue trading de l''histoire."
    Samedi, en fin de journée, M. Kerviel arrive dans la salle des marchés. "Il était normal, un peu intimidé quand même de voir tous ses chefs réunis." Il est aussitôt interrogé, raconte le même responsable : "Quand on lui posait une question sur un fait précis, il l''admettait, disait la vérité pendant deux ou trois minutes, avant de repartir dans des explications confuses et des mensonges. Il se fermait comme une huître. Il était par exemple incapable de se souvenir des pertes qu''il avait fait subir à la banque : 2,2 milliards d''euros fin juin 2007. Il ne se rappelait que ses gains, lui qui savait négocier âprement ses bonus." Un médecin de la banque est appelé. Il raccompagne M. Kerviel jusqu''à la station de taxi. Celui-ci rentre dormir chez lui, dans son appartement de Neuilly-sur-Seine.
    Dimanche matin, Jean-Pierre Mustier, le patron de la salle des marchés, arrive avec des croissants. Pendant toute la nuit, plusieurs dizaines de personnes ont travaillé pour tenter de reconstituer les transactions fictives et réelles de M. Kerviel en 2007. Mais ses dirigeants ignorent encore tout de celles qu''il a faites en 2008. Le pire est à venir...
    A 9 heures, M. Kerviel revient. "Tu as fait quelque chose en 2008 ?", lui demande-t-on. "Oui, mais c''est rien", répond-il. Quelques heures plus tard, on sait ce que représente ce rien. En quinze jours, M. Kerviel a accumulé des positions spéculatives colossales sur les contrats boursiers européens, pour 50 milliards d''euros, plus
    importantes encore qu''en 2007. Au 7e étage de la tour, la "batterie" à laquelle il appartenait, avec sept autres "arbitragistes", avait une limite d''exposition au risque à ne pas dépasser : 125 millions d''euros. Cette fois, les positions de M. Kerviel sont perdantes. Il a parié sur une hausse des indices, alors que les marchés boursiers, en raison de la crise des subprimes, ne cessent de dégringoler. Vendredi 18, à la fermeture des places européennes, les positions de M. Kerviel sont perdantes de 2,7 milliards d''euros !
    C''est la catastrophe, la banque est en danger. Les assistants traders de Jérôme Kerviel sont en larmes. La décision est prise de déboucler dès le lendemain les opérations de M. Kerviel. Elles vont se solder par une perte de 6,3 milliards d''euros. Si l''on y retranche le gain de 1,4 milliard d''euros de 2007, on arrive à la somme astronomique de 4,9 milliards.
    Comment tout cela a-t-il été possible ? "Les systèmes de contrôle ont fonctionné, mais il a su produire des faux, c''est l''auteur d''un hold-up qui a utilisé tout un panel de techniques pour éviter les contrôles." Il avait su nouer des relations avec tous les gens des middle et back-offices, ce qui lui permettait d''être au courant des contrôles. Il n''était pas rare que le trader boive une bière avec eux au café d''en bas, le Valmy. Une incongruité, dans un monde aussi hiérarchisé que celui des salles de marchés. "Il leur envoyait des courriels, raconte le témoin, où il racontait ses vacances. On peut penser a posteriori que ces contacts étaient intéressés." M. Kerviel a-t-il recruté un complice ? Une enquête interne est en cours, à la Société générale, où l''on n''exclut pas cette possibilité. Devant les policiers, le trader a assuré qu''il avait bénéficié d''une certaine complaisance de sa hiérarchie directe. "Je suis certain qu''il ment, affirme le témoin, l''enquête interne le démontrera." Pour les responsables de la banque, le trader était surtout "malin". Au point d''être élu "trader le plus sympa" par les gens du back-office. "Il savait attirer la compassion, poursuit le témoin, après la mort de son père, il avait gardé un an un costume de deuil." En décembre 2007, un de ses chefs lui avait demandé de prendre des vacances. "Je ne peux pas partir à cette date, c''est l''anniversaire de la mort de mon père", avait-il répondu. Son chef avait accepté le report de ses congés. "Merci de ta compréhension", avait remercié M. Kerviel. Prendre des vacances, c''était aussi accepter le risque que les contrôleurs internes puissent découvrir sa chère "martingale".
    Gérard Davet, Pierre-Antoine Delhommais et Anne Michel
    Article paru dans l''é***ion du 05.02.08

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