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Kinh tế Pháp Việt - Économie en France et au Vietnam ?-? Suy thoái kinh tế tại Pháp: C'est parti pou

Chủ đề trong 'Pháp (Club de Francais)' bởi nang_thu, 15/09/2006.

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  1. kuroaki

    kuroaki Thành viên mới

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    Chez Ikea comme sur Facebook, c''est le client qui fait le travail
    Par Tim Harford (Economiste, Slate.com) 19H10 23/01/2008
    http://www.rue89.com/2008/01/23/chez-ikea-comme-sur-facebook-cest-le-client-qui-fait-le-travail
    Cinq ans après le début de l''engouement chez les internautes, les librairies regorgent soudain de livres sur le contenu généré par les utilisateurs qu''autorise le "web 2.0". Blogs, Wikipedia, Facebook... Oubliez-les. Le principal succès en matière de contenu généré par les utilisateurs a vu le jour il y a cinquante ans à Almhult, en Suède.
    On a maintenant du mal à imaginer la vie sans Ikea. Une statistique voudrait qu?Tun Européen sur dix ait été conçu dans un lit Ikea. Mais est-il raisonnable de comparer Ikea à Facebook? J?Tadmets que les similitudes ne sautent pas immédiatement aux yeux. Pourtant, une idée maîtresse sur laquelle s?Tappuient Wikipedia, Facebook et des plateformes de blog comme WordPress consiste à penser que si vous donnez aux gens de bons outils, ils les utiliseront pour créer des choses merveilleuses, entre eux ou avec l?Torganisation qui sert de catalyseur.
    Le succès d?TIkea n?Test pas très différent. Ikea maintient des prix bas en comptant sur ses clients ?"leur temps, leurs voitures, leurs ambitions de décorateurs d?Tintérieur et la perception exagarée qu''ils ont de leurs talents de charpentier.
    Les experts du management Rafael Ramirez et Richard Normann l?Tont déjà souligné dans la Harvard Business Review en 1993. Ikea, font-ils valoir, a été un succès parce qu?Til permettait "la coproduction de valeur". Ce terme malheureux se réfère en partie à l?Tidée d?Toffrir une réduction aux consommateurs pour qu?Tils construisent leurs meubles eux-mêmes.
    Mais cela signifie bien plus: Ikea a fait passer l''idée à ses clients qu?Tils pouvaient non seulement construire les étagères, mais aussi concevoir leur décoration intérieure, en les armant de rubans mesureurs et en imprimant près de 200 millions de catalogues qui leur servent de manuels de design.
    Ikea a aussi consacré énormément d?Ténergie à aider ses fournisseurs et ses designers à tenir leur rôle. Ramirez et Normann expliquent que, plutôt que d?Tacheter passivement ce que les fournisseurs offrent pour le revendre, Ikea offre à ses fournisseurs de l''assistance technique, de l?Téquipement, des guides sur ses standards, et même un service de mise en relation que ses nouveaux partenaires commerciaux peuvent utiliser entre eux.
    Nous savons tous que la formule marche. Mais la plupart des formules à succès sont faciles à copier. Celle-là ne l?Test pas, et tout son génie est là. A plein d?Tégards, Ikea semble offrir un modèle économique dépassé. Nous disposons certainement de moins de temps qu?Til y a vingt ans, alors que nous avons plus d?Targent à consacrer à nos intérieurs. Quand une maison à Londres coûte 600 000 dollars, comment des canapés bon marché peuvent-ils rester des objets de tentation?
    Et pourtant, les affaires d''Ikea continuent à fleurir, prouvant à quel point il est difficile à des concurrents d''attaquer une entreprise qui s''est placée au centre d?Tun réseau d?Tacteurs économiques, tous attachés au même but: un salon funky pour Steve et Alice.
    Toutes les sociétés de technologie n?Tont pas réussi à mobiliser une armée de "coproducteurs de valeur" de la même façon. Microsoft est l?Texception la plus importante. Elle a créé une plateforme qui soutient ?"et est soutenue par?" les efforts d?Tun nombre illimité de socités de logiciels. Les fabricants de consoles de jeu vivent ou meurent avec les entreprises qui produisent les jeux. Et eBay est une société Internet vieille école qui s?Test forgé une position inattaquable: les acheteurs vont là parce que les vendeurs y vont, et réciproquement.
    Facebook, comme Ikea ou Microsoft, a mobilisé une armée de fournisseurs indépendants. Dans le cas de Facebook, il s''agit des développeurs d?Tapplications qui peuvent être intégrées à la plateforme. mais dans tous ces cas, l?Tidée est la même: si Facebok (ou Ikea) peut attirer des clients, les fournisseurs indépendants feront la queue pour les aider. Et si les fournisseurs indépendants font la queue, Facebook (ou Ikea) devrait être capable d''attirer les clients.
    Une telle position sur le marché induit une inévitable tentation de l?Texploiter. Les ennuis de Microsoft avec les autorités de respect de la concurrence sont notoires. Beacon, le nouveau système de publicité de Facebook, informe vos amis des sites commerciaux sur lesquels vous vous êtes rendus. Le projet a déclenché une mini-rébellion chez les utilisateurs de Facebook.
    Ikea est depuis longtemps maître dans l?Tart de faire transhumer ses clients par des labyrinthes de rayons dans ses magasins. Les clients n?Taiment pas ça, mais sans alternative satisfaisante, nous le tolérons. Au moins jusqu?Tà un certain point. Mon histoire d?Tamour avec Facebook a été brève et sans saveur. Et Ikea? Disons seulement que mes enfants n?Tont pas été conçus dans un lit Ikea et on s?Ten tiendra là.
  2. johanl

    johanl Thành viên mới

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    Echantillons gratuits, bons de réduction: la Toile décomplexe la radinerie
    Par Bertille OSSEY-WOISARD
    AFP - Jeudi 14 février, 11h52
    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080214/tfr-dis-net-cso-f56f567_1.html
    [​IMG]
    PARIS (AFP) - Bons de réduction, échantillons gratuits de parfums, produits cosmétiques ou nourriture, tirage photos offert: une multitude de sites internet proposant les "bons plans" de la Toile sont assaillis quotidiennement par des milliers d''internautes en quête d''économies.
    radins.com, précurseur du concept en France avec près d''un million d''inscrits, accueille les internautes par un message qui donne le ton: "Ma mission est de ramener tous les dissipateurs et gaspilleurs sur le bon chemin de l''avarice".
    "Quand j''ai lancé le site en 2001, c''était à titre personnel, pour trouver tout ce qui était gratuit sur internet. A ma grande surprise et au bout de quelques jours, des dizaines d''internautes ont commencé à contribuer", raconte Tobias Steinberger, fondateur de radins.com.
    Basé en Lozère, M. Steinberger répertorie sur son site une foule de "bons plans" gratuits, comme des capsules de café (Nestlé), des échantillons de pâte à tartiner (Nutella), des croquettes pour chat (Perfect Fit), des kit complets pour chiot (Eukanuba), des échantillons de parfums (Hugo Boss, Lacoste, Cacharel) ou de cosmétiques (Clinique), mais aussi des abonnements d''essai à des hebdomadaires (Time Magazine).
    L''internaute n''a rien à débourser, pas même les frais d''envoi, sauf à de rares exceptions.
    "Il y a de plus en plus de sites à proposer des guides de bons plans, pour économiser", souligne Raphaël Laurent, responsable de benefsnet.com, qui envoie une lettre d''information chaque semaine à ses 5.500 abonnés pour leur faire "gagner de l''argent facilement".
    argentmania.com, bonplansdunet.com, achatgratuit.com, benefsnet.com, bonsplansagogo.com, alaffut.net ou bon-code-reduction.com se bousculent sur la Toile avec leur armada de bonnes affaires: produits gratuits, bons de réduction jusqu''à 40% ou listes de promotions offertes sur des centaines de sites marchands.
    "Les bons de réduction et les échantillons gratuits marchent le plus, notamment les couches pour bébé, les parfums et les bijoux. Séparément, ces offres ne représentent pas grand chose, mais en fin de mois, elles atteignent une cinquantaine d''euros par personne", indique M. Steinberger.
    Parmi un des "meilleurs souvenirs gratuits" de radins.com, des poêles Tefal d''une valeur de 50 euros offertes par un distributeur ou une crème anti-rides (Pierre Ricaud) de 40 euros.
    Les femmes jeunes (25-35 ans) avec un ou deux enfants seraient les plus assidues, selon plusieurs responsables de sites.
    "Dès que quelque chose est gratuit, les gens le prennent, quitte à le jeter après. C''est plus du ressort de la psychologie que de la consommation", estime Raphaël Berger, chercheur au Centre de recherche pour l''étude et l''observation des con***ions de vie (Credoc).
    Ces sites "promophiles" ne se lancent pas dans ce concept par pure philantropie. "Cela rapporte, c''est un bon complément salarial!", souligne Stéphane Ruhlmann, responsable de bonsplansdunet.com, qui se fait rémunérer au nombre de clics sur certaines promotions et concours.
    D''autres sites gagnent de l''argent grâce aux bannières publicitaires.
    Mais il arrive que certains "bons" plans n''en soient pas. Comme topargent.com qui proposait cette semaine un enregistreur DVD à un euro pour l''achat d''un écran plasma à partir de... 2.990 euros, alors qu''un tel appareil coûte en moyenne 1.430 euros, selon le Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques.
  3. matthias

    matthias Thành viên mới

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    Miko, pneus Kléber, skis Salomon: la France craint pour l''emploi industriel
    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080218/tts-social-emploi-economie-industrie-gou-c1b2fc3_2.html
    Par Claudine RENAUD AFP - jeudi 18 février 2008, 18h52
    [​IMG]
    PARIS (AFP) - De Miko à Kléber-Michelin en passant par Ford à Bordeaux , les menaces pesant sur l''emploi industriel en France attisent l''inquiétude des salariés, malgré la volonté affichée par le gouvernement et l''Elysée de "garder des usines".
    A trois semaines des municipales, les conflits suscités par l''annonce de centaines de suppressions d''emplois dans la sidérurgie par ArcelorMittal, à la cristallerie d''Arc, chez Miko à Saint-Dizier, et la fermeture des pneus Kléber à Toul, celle des skis Salomon à Rumilly et peut-être aussi des skis Rossignol (Quicksilver), ont placé le gouvernement en première ligne.
    L''installation au cours du week-end d''un piquet de grève sur le site bordelais de Ford fait craindre que le nuage de mauvaises nouvelles économiques américaines ne s''arrête pas aux portes de l''Hexagone.
    Tout le week-end, la préfecture de Meurthe-et-Moselle s''est dépensée pour obtenir la libération de deux cadres à l''usine de pneus Kléber-Michelin de Toul et négocier les con***ions de départ des salariés de l''usine vouée à fermer.
    Obligé de jouer les médiateurs, le gouvernement est également sommé d''apporter des réponses de fond face à une hémorragie d''emplois continue dans l''industrie depuis 2001, quoique ralentie en 2007, et qu''il assurait vouloir stopper.
    "Notre pays doit garder des usines", avait promis le candidat Sarkozy, faisant mouche notamment dans l''est de la France. "Les délocalisations ne sont en aucune façon une fatalité. Votre mission est de le démontrer", déclarait-il en juillet, dans sa lettre de mission à Christine Lagarde.
    Dimanche soir sur France 3, la ministre de l''Economie et de l''Emploi a assuré être "très attentive à ce qui se passe pour les salariés", "en veille permanente pour savoir quels pans industriels vont se créer, et lesquels vont disparaître".
    Elle a mis en avant le triplement du cré*** d''impôts recherche, voté l''été dernier, "mesure phare et déterminante", même si elle ne porte pas tout de suite ses fruits en terme de nouveaux emplois.
    "Nous souhaitons améliorer la compétitivité de la France, aider les entreprises à être plus productives, les salariés à être mieux formés, plus adaptés aux évolutions de l''économie", a-t-elle déclaré.
    Lundi, c''était au tour du ministre du Travail, Xavier Bertrand, d''endosser les craintes des salariés: "une France sans industrie serait conduite à sa perte", "n''allons pas croire que ce sont uniquement les services qui offriront un avenir pour nos enfants".
    Depuis 2001, l''industrie française détruit plus d''emplois qu''elle n''en crée, entraînant plus d''un demi-million de pertes nettes d''emplois selon l''Insee.
    Cela tient à l''externalisation de certaines fonctions auprès de prestataires, toujours en France mais dont les effectifs gonflent les services.
    Au-delà, le déficit du commerce extérieur (plus de 39 milliards d''euros en 2007) est symptomatique des difficultés à exporter d''une industrie qui délocalise de plus en plus.
    Même les ventes d''Airbus ne suffisent pas à compenser l''érosion dans les biens d''équipements.
    A l''autre bout de la chaîne, les consommateurs plébiscitent les produits manufacturés importés de pays à faible coût de main d''oeuvre, tandis que patronat et syndicats peinent à faire une gestion prévisionnelle de l''emploi au-delà des déclarations d''intention: du "bavardage", regrettait récemment Jacques Haraut, président du conseil de développement de Saint-Dizier (Haute-Marne).
  4. niklas

    niklas Thành viên mới

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    đúng thật, bây giờ kiếm đâu ra quần áo "fabriqué en france" nữa chứ
    Chronique
    Le textile a-t-il un avenir en France ?, par Mustapha Kessous

    LE MONDE | 28.02.08 | 13h53 ? Mis à jour le 28.02.08 | 13h53
    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/02/28/le-textile-a-t-il-un-avenir-en-france-par-mustapha-kessous_1016829_3232.html
    C''est une industrie qui se désagrège "douloureusement" depuis trente ans. Elle a envoyé la plupart de "ses bras" pointer aux guichets de l''ANPE. L''industrie du textile français (près de 200 000 salariés) perd en moyenne 8 000 emplois par an, selon l''Union des industries textiles (UIT). Le secteur de l''habillement (près de 80 000 salariés) en employait 176 500 en... 1996, selon l''Union française des industries de l''habillement.
    Le groupe DMC (145,3 millions d''euros de chiffre d''affaires), qui traverse une grave crise financière, prépare une énième restructuration pour sauver l''une des plus vieilles entreprises françaises, fondée en 1746. Principal responsable : la Chine et ses prix imbattables. S''ajoutent les délocalisations de marques emblématiques (Aubade, Arena, Well...), signes tangibles d''une capitulation de la production française.
    L''industrie du textile en France a-t-elle encore un avenir ? "Elle a même un bel avenir", affirme Lucien Deveaux, président de l''UIT - qui représente 80 % des entreprises du secteur. A 67 ans, cet entrepreneur à la tête de Deveaux SA, spécialisé dans le tissu (650 millions d''euros de chiffre d''affaires), considère que son métier n''est pas encore "mort". Une preuve ? Ces deux dernières années, l''industrie du textile a vu son chiffre d''affaires augmenter de 1 % en 2006 et de 1,1 % en 2007, à quelque 24 milliards d''euros.
    Son salut vient du textile technique. Dans un rapport sur "L''avenir du secteur textile habillement en France", présenté à la profession le 21 février, et à Hervé Novelli, secrétaire d''Etat chargé des entreprises, il affirme que le textile technique offre "d''incroyables perspectives". Dans le domaine médical, dans le transport..., 50 % des nouveaux avions sont faits en composite. "Et c''est du textile !", insiste-t-il. Aujourd''hui, le textile technique représente 35 % du chiffre d''affaires de l''industrie contre 5 %, il y a vingt ans.
    "Nous avons un avantage compétitif car les pays en voie de développement ne sont pas encore dans ce domaine", argue M. Deveaux. Toutefois, ce "bel avenir" est fragile. Il dépend de l''implication de l''Etat qui doit "protéger" davantage les brevets, lutter contre la contrefaçon et soutenir financièrement l''industrie pour en assurer la survie.
    L''Etat va apporter 10 millions d''euros pour financer le Centre européen des textiles innovants à Lille (Nord). Suffisant ? "Chaque entreprise bénéficie d''une aide à la création sous forme de cré*** d''impôts s''élevant à près de 70 000 euros par an, assure Lucien Deveaux. Sur mes 700 salariés, 350 se consacrent uniquement à la création. Cette aide me permet de payer trois salariés !"
    Autre problème sérieux, les ouvriers sont peu qualifiés dans cette industrie. Or le textile technique demande d''autres compétences, et son "bel avenir" dépend notamment de la capacité des entreprises à reconvertir et former leurs employés. "Mes mécaniciens sont devenus des électroniciens. Le marteau a été remplacé par la carte à puce", souligne Lucien Deveaux. Les ouvriers vont devoir apprendre un nouveau métier pour espérer garder leur travail ou se relancer après un plan social. C''est la con***ion nécessaire, pas suffisante de ce "bel avenir".
    Mustapha Kessous
    Article paru dans l''é***ion du 29.02.08
  5. johanl

    johanl Thành viên mới

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    Tình hình kinh tế ảm đạm, tương lai u ám, thu nhập bấp bênh đã làm thay đổi một cách cơ bản cơ cấu và hành vi tiêu dùng của người dân Pháp.
    --------------------------------------
    POUVOIR D''ACHAT
    L''inflation démoralise les consommateurs
    LE MONDE | 21.04.08 | 15h06 ? Mis à jour le 21.04.08 | 16h08
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/04/21/l-inflation-demoralise-les-consommateurs_1036421_3234.html#ens_id=1014317
    Samedi 19 avril, magasin Auchan à Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Madly Darlis sort de l''hypermarché. Elle avoue avoir évité le rayon pâtisserie. Désormais, cette conductrice de bus à la RATP s''inter*** les "petits plaisirs". Même les pizzas, elle les prépare chez elle. Dans son chariot, il n''y a pas de produits alimentaires de base. Les conserves, les pâtes, les oeufs, elle les achète chez le maxi-discompteur Aldi ; elle prend le reste en grandes surfaces, Carrefour ou Auchan selon les promotions qu''elle pointe sur les catalogues. "Je fais comme tout le monde, j''en mets moins dans mon caddy et, pour ma voiture, je ne fais plus le plein", poursuit-elle.
    Flambée des matières premières et du baril de pétrole, valse des étiquettes dans les rayons, augmentation du litre d''essence à la pompe... Les Français n''ont pas le moral et commencent à se serrer la ceinture, au moins sur certaines dépenses. Sur les trois premiers mois de l''année, les volumes de produits de grande consommation vendus dans les supers et les hypermarchés ont reculé. Le premier décrochage de ce genre depuis 2001.
    Et cela ne devrait pas s''arrêter. Une enquête de la banque Robeco et de l''institut IFOP publiée en mars montre que 61 % des Français ont l''intention de réduire leurs dépenses au cours des prochains mois.
    Comme César Branco, par exemple. Si ce Parisien employé dans le bâtiment n''a pas changé ses habitudes dans l''alimentaire, il ajoute : "Pour l''essence, je cherche le moins cher, il y a 20 centimes d''écart, et même parfois jusqu''à 40, selon les endroits."
    ALIMENTAIRE
    Depuis le début de l''année, les Français remplissent moins leurs chariots dans les supers et les hypermarchés et fréquentent de plus en plus les magasins de maxidiscompte. Après avoir stagné ces deux dernières années, ce secteur est franchement reparti à la hausse en janvier, avec un gain de 0,5 point de part de marché. Le maxidiscompte représente désormais 14,2 % des dépenses alimentaires des Français, selon TNS Worldpanel.
    Principale raison de cet engouement pour les bas prix : la flambée des prix alimentaires. Une hausse iné***e de 4,9 % en mars, après 4,7 % en février et 4 % en janvier ! Sur un an, ce sont les pâtes (+17,42 %) et les oeufs (+14,45 %) qui ont le plus augmenté, selon les chiffres Nielsen publiés par le magazine LSA. Conséquence : les ventes de pâtes sont en chute libre : - 2 % en mars après - 3,7 % en février, - 3,2 % en janvier et - 3,4 % en décembre. "Pour l''instant les ventes d''oeufs restent stables, peut-être parce que l''oeuf standard reste la protéine la moins chère", relève Christian Marinoff, le directeur de l''interprofession du secteur.
    "Aujourd''hui, la consommation ne s''inscrit plus dans le futur. On ne diffère pas un achat mais on fait des arbitrages : on remplit moins son chariot mais on s''achète un écran plat", indique Olivier Geradon de Vera, vice-président du cabinet Iri Secodip.
    Lorsque les consommateurs font leurs courses, ils sont de plus en plus nombreux à privilégier les marques de distributeurs ou les produits premiers prix. " C''est d''autant plus vrai lorsque le budget de nos clients est très contraint", confirme Nathalie Mesny, directrice du marketing chez Carrefour. Pour les marques nationales telles que Danone, Barilla ou encore Nestlé, cette situation pourrait devenir préoccupante si elle se poursuivait. "Nos volumes ont baissé mais il est encore trop tôt pour y voir l''effet direct de la hausse des prix", minimise-t-on chez Danone.
    "On sait que pour l''alimentation, le décalage entre la hausse des prix et sa perception par le consommateur est plus grand que pour l''essence ou les téléphones portables, nous sommes donc plus exposés", estime néanmoins Jean-René Buisson, président de l''Association nationale des industries alimentaires (Ania).
    AUTOMOBILE
    Les Français voient leur budget s''alourdir. Du coup, le nombre de kilomètres effectués ne cesse de diminuer. Selon le dernier relevé de l''Union française des industries pétrolières (UFIP), le prix de l''essence sans plomb 95 a atteint un record, à 1,38 euro, et le gazole à près de 1,28 euro. A la veille des vacances de printemps, les automobilistes se sont rués sur le comparateur de prix mis en ligne par le ministère des finances pour trouver les stations les moins chères.
    Les immatriculations de voitures particulières devraient augmenter en 2008 de près de 2 % selon le cabinet Xerfi. Mais les Français se portent de plus en plus sur les petites cylindrées, moins chères à l''achat et moins gourmandes en carburant. Sur le premier trimestre de 2008, elles représentent un achat sur deux. Dans le même temps, les ventes de gamme moyenne ont reculé de 10 % sur un an, le haut de gamme chute, lui, de 34,2 %. L''instauration du bonus/malus écologique explique cette redistribution des cartes depuis le début de l''année. Il est peu probable que les Français se soient mués en écologistes purs et durs ? Pour Robert Rochefort, le président du Centre de recherche pour l''étude et l''observation des con***ions de vie (Credoc), la voiture ne fait plus partie des achats "fantasmes". En témoigne le succès de la voiture à bas prix de Renault, la Logan dans l''Hexagone.
    HABILLEMENT
    Selon l''Institut français de la mode (IFM), en mars, les ventes ont reculé de 12 % en valeur pour les grands magasins et les commerces indépendants et de 8 % pour les chaînes spécialisées. "Il y a une vraie panne de la consommation. Les gens ont intégré la crise économique", explique Franck Delpal de l''IFM. Selon lui, le débat autour du pouvoir d''achat, de la hausse des produits alimentaires et de l''énergie a eu raison du budget consacré à l''achat de vêtements.
    LOISIRS
    La baisse du pouvoir d''achat touche aussi le budget vacances. Selon une étude menée par le cabinet Guy Raffour et le voyagiste en ligne Opodo.fr, en 2007, les Français étaient moins nombreux à partir qu''en 2006. Les ménages au pouvoir d''achat élevé continuent de partir. Les ménages modestes rognent sur leurs vacances au profit d''autres dépenses considérées comme incompressibles. En 2006, les foyers qui gagnaient entre 1 200 et 1 900 euros étaient 57 % à partir en vacances. Ils n''étaient plus que 49 % en 2007.
    Avec un taux d''épargne parmi les plus élevés d''Europe (15,5 % en 2006), les Français pourraient être contraints de puiser dans leur bas de laine pour maintenir leur niveau de consommation. "Pour l''instant, il n''y a aucun signe dans ce sens mais il est encore un peu tôt. S''ils ne le faisaient pas cela signifierait qu''ils ont vraiment le moral dans les chaussettes", souligne M. Rochefort.
    Nathalie Brafman, Laetitia Clavreul (avec Mustapha Kessous)
    Article paru dans l''é***ion du 22.04.08
  6. johanl

    johanl Thành viên mới

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    Trois FranĐais sur cinq prêts à sacrifier leurs RTT
    21 AVRIL 2008
    http://voyages.liberation.fr/actualite/trois-francais-sur-cinq-prets-sacrifier-leurs-rtt
    Il faut dire quõ?Tavec 37 jours de congâs accordâs en 2008, les FranĐais sont champions du monde des vacances.
    Trois FranĐais sur cinq se disent prêts à vendre leurs RTT pour gagner plus (31%) ou âcouler plus facilement leurs jours de congâs (29%). Pour autant, un peu plus d''un FranĐais sur cinq (21%) estime que la mesure, mise en place il y a trois mois, n''amâliorera pas significativement leur pouvoir d''achat et 19% ne souhaitent pas que l''on touche à leurs jours de repos.
    Ces chiffres sont rendus publics alors que les FranĐais viennent dõ?Têtre sacrâs champions du monde des jours de congâs.
    La France arrive en tête des pays comptant le plus grand nombre de jours de congâs annuels pour la huitiăme fois consâcutive. D''une maniăre gânârale, les pays d''Europe du sud sont les plus fournis. L''Italie (33 jours) arrive derriăre l''Hexagone, suivi par l''Espagne (30 jours).
    Les Pays-Bas (28), l''Autriche (28), l''Allemagne (27) et la Grande-Bretagne (26) n''atteignent pas les trente jours de congâs annuels. Nâanmoins, les Britanniques gagnent deux jours de repos supplâmentaires par rapport à 2006 et 2007. Les Etats-Unis ferment la marche avec seulement 14 jours de congâs en 2008.
  7. niklas

    niklas Thành viên mới

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    10/05/2006
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    Chronique des marchés
    Urgence pour le dông vietnamien
    MARJORIE BERTOUILLE
    La Tribune - 29/05/08
    Morgan Stanley anticipe une dévaluation à l''image de celle du baht thaïlandais en 1997.
    Compteurs bloqués, transactions figées. Pendant deux jours de suite, la Bourse d''Hô Chi Minh-Ville s''est temporairement éteinte. Surmenés par seize séances consécutives de baisse, et un passif de plus en plus lourd - son indice plonge de 55 % depuis janvier -, ses circuits informatiques ont fini par lâcher. Délibérée ou pas, cette " panne d''ordinateur ", version officielle du malaise, interroge. Il faut sûrement y voir un symptôme alarmant. Le Vietnam souffre d''inflation, de déficits, mais aussi de spéculation, tant immobilière que boursière... À terme, ce genre d''excès finit par coûter cher. D''ailleurs, ceux qui auscultent de près ce petit pays n''ont pas forcément le pronostic rassurant. Selon les spécialistes de Morgan Stanley, le pays de l''Oncle Hô serait guetté par une importante " crise monétaire ", et celle-ci n''est pas à prendre à la légère : " Elle pourrait être similaire à celle qu''avait connue la Thaïlande en 1997. " En clair, si l''on suit leur raisonnement, le dông, la devise locale, pourrait connaître les affres du baht. À l''époque, celui-ci, jugé surévalué par rapport aux fondamentaux du pays, avait enregistré un déclin de l''ordre de 45 %. " Les con***ions d''un tel scénario semblent réunies ", avance Stewart Newnham, auteur de cette analyse, avant de citer tour à tour la surévaluation de la monnaie, la faiblesse des réserves de change et les dangereux déséquilibres de l''économie. L''agitation sur les futures en début de semaine va dans son sens. Leur déclin, concomitant avec l''extinction boursière, reflète un mouvement de panique chez les investisseurs. Mais de là à diagnostiquer un recul de 39 % du dông d''ici à l''année prochaine, ou pis, à estimer, comme le fait l''expert de la banque américaine, une possible contagion à d''autres pays de la région, il y a un pas que certains de ses confrères n''osent guère franchir. " Du point de vue des fondamentaux, le parallèle avec la Thaïlande est valable, commentait un fin connaisseur de l''Asie, mais jusqu''à présent, les autorités vietnamiennes ont fait en sorte de stabiliser la devise contre dollar. " L''alerte est en tout cas donnée. La monnaie mais aussi la Bourse - dont la réouverture était aux dernières nouvelles prévue pour le 30 mai - sont plus que jamais sous surveillance.
  8. mathieu

    mathieu Thành viên mới

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    Không biết là tình hình có đáng ngại như bài nhận định trên ko nhỉ ? Nói thật là về tài chính, chứng khoán, lạm phát etc. em rất là ngu ngơ mù mờ
  9. kuroaki

    kuroaki Thành viên mới

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    Publié le 21/05/2008 à 17:40 BusinessWeek
    Les pays les plus compétitifs au monde
    Les États-Unis se maintiennent sur la première marche du podium et la moitié des 10 pays les mieux placés sont européens, mais les "tigres" asiatiques se rapprochent.

    Par Jennifer Fishbein
    http://www.lepoint.fr/business-week-economie/les-pays-les-plus-competitifs-au-monde/1025/0/246975
    Selon une étude annuelle effectuée par l?Tune des plus importantes écoles de commerce d?TEurope, les économies asiatiques sont sur le point de dépasser les économies américaines et d?TEurope du Nord pour devenir les plus compétitives au monde.
    Le 15 mai, l?Técole de commerce IMD (International Institute for Management Development) de Lausanne a publié son 20e classement annuel de compétitivité, le World Competitiveness Yearbook. Pour la 15e année consécutive, les États-Unis occupent la première place. Pourtant, Stéphane Garelli, professeur de l?Técole et auteur du rapport, s?Tattend à ce que cette place revienne à Singapour l?Tan prochain. Au classement 2008, la petite cité-État accuse moins de sept dixièmes de point de retard sur les États-Unis. Même si l?Téconomie domestique américaine est la plus forte au monde, le fait que le secteur financier représente 40 % des bénéfices commerciaux rend le pays très vulnérable.
    L?TAsie est, quant à elle, beaucoup moins affectée par la crise financière que connaît la première puissance mondiale. Selon Stéphane Garelli, les puissantes économies asiatiques, la Chine en tête, devraient cette année avoir l?Tavantage du point de vue de la compétitivité, à la fois sur le pays à la bannière étoilée et sur les pays européens victimes de leur ralentissement. Il a déclaré : "L?TAsie a découvert qu?Telle n?Tétait plus l?Totage de l?Téconomie américaine, qu?Telle pouvait avoir une vie propre. Ces pays rendent la vie difficile aux contrées européennes que l?Teuro fait souffrir."
    Parmi les 20 premières des 55 économies classées, ce sont celles des pays d?TAsie Pacifique qui progressent le plus par rapport à l?Tannée dernière. La Malaisie, au 19e rang, a grimpé de quatre places. Taiwan, 13e, et l?TAustralie, 7e, ont toutes deux gagné cinq places. Parmi les autres progrès remarquables, on trouve la Thaïlande en 27e position, six places de mieux, et les Philippines au 40e rang, une avancée de cinq places.
    Étude détaillée
    Pour produire ce classement, l?TIMD utilise 331 critères allant de la croissance du Produit intérieur brut aux statistiques du chômage, en passant par le nombre d?Tutilisateurs d?TInternet et le prix d?Tun appel local sur un téléphone portable. Les deux tiers des données sont des statistiques pures, le reste provenant de près de 4.000 réponses à un questionnaire envoyé aux hommes d?Taffaires de chaque pays - dont de nombreux anciens élèves d?TIMD - sur des sujets aussi variés que la disponibilité de main-d?Toeuvre qualifiée, les réglementations gouvernementales, le capital-risque et autres questions plus qualitatives.
    Les dix premiers du classement n?Tont enregistré que peu de changements par rapport à l?Tannée dernière (businessweek.com, 14/05/07). L?TIslande, classée septième en 2007, ne figure plus sur la liste cette année à cause de la volatilité de son économie et de problèmes financiers rencontrés par l?Tinstitut local qui fournit les données à IMD. Hong Kong a gardé sa troisième place, suivie par les champions habituels : la Suisse, le Luxembourg et le Danemark. Le Canada, huitième, a progressé de deux places, et les Pays-Bas, dixièmes, ont reculé de deux places. La Suède a conservé sa neuvième position.
    Stéphane Garelli explique que la Chine, en 17e position, est la nation dont le PIB a enregistré la plus forte progression (11,9 %), "entraînant la région entière derrière elle". Le PIB des USA, par contre, n?Ta augmenté que de 2,2 %. De plus, les économies asiatiques ne se contentent pas de développer leurs marchés domestiques, elles s?Tattaquent aussi aux marchés régionaux. Selon le professeur de l?TIMD, les investissements en forte augmentation et le commerce entre les nations "créent dans la région un vrai climat de confiance". Il ajoute que sous peu, les économies émergentes du Vietnam et du Kazakhstan figureront sur la liste.
    L?Texplosion des consommateurs
    La croissance rapide de la classe moyenne dans les économies des pays émergents, en particulier en Inde et en Chine, stimulera la consommation dans les années à venir. Cela devrait également influer sur leur classement. Selon l?Tauteur du rapport, en Inde, environ 50 millions de personnes sont considérées comme appartenant à la classe moyenne. D?Tici à 2030, ce chiffre devrait passer à 580 millions. Depuis l?Tan 2000, environ 600 millions de personnes ont atteint le statut de classe moyenne, et dépensent en moyenne quatre milliards de dollars (2,5 milliards d?Teuros) chaque année en produits de marque, nouvelles maisons, vacances et autres bagatelles.
    Le rapport annuel de l?TIMD utilise une méthodologie différente de celle à laquelle a recours le Forum économique mondial (FEM), basé à Davos, qui compile aussi une liste basée sur la compétitivité économique, et obtient des résultats relativement similaires. La liste la plus récente, qui date de novembre 2007, avait également classé les États-Unis en numéro un, suivis par une demi-douzaine de pays européens (businessweek.com, 06/11/07).
    Le FEM produit également une liste de "préparation technologique" qui compare l?Tinfrastructure informatique et de télécommunications et examine la façon dont ces facteurs sont utilisés pour promouvoir la croissance (businessweek.com, 4/9/08).
    Jennifer Fishbein est reporter pour le bureau parisien de BusinessWeek .
    -------------------------------------
    Article original :
    The World''s Most Competitive Countries
    Classement complet des pays étudiés ici
  10. niklas

    niklas Thành viên mới

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    E***o du Monde
    Opacité fiscale

    LE MONDE | 05.06.08 | 13h20
    Ubu ou Kafka auraient apprécié : pour s''y retrouver dans le dédale des niches fiscales, la commission des finances de l''Assemblée nationale a éprouvé le besoin de créer une mission d''information. Ses travaux, restitués jeudi 5 juin, ne manquent pas d''intérêt. La mission a recensé pas moins de 486 niches fiscales, dont le coût est passé en cinq ans de 50 à 73 milliards d''euros.
    Dans un pays où les dépenses publiques sont souvent impopulaires, ces "ristournes" sont considérées, par beaucoup, comme un moindre mal. Voilà au moins de l''argent qui reste dans la poche de celui qui l''a gagné.
    La réalité, tant fiscale que sociale, ne corrobore malheureusement pas cette vision des choses. Fiscalement, ces niches sont opaques, et les parlementaires reconnaissent être incapables de juger leur efficacité. Socialement, elles minent la progressivité de l''impôt sur le revenu. Elles favorisent d''autant plus les contribuables les plus fortunés que certaines d''entre elles ne sont pas plafonnées. Un impôt juste est un impôt simple. Outil de redistribution sociale, l''impôt sur le revenu doit, lui, être progressif. Les niches fiscales - la presse bénéficie de certaines d''entre elles - constituent autant d''entorses à ces principes républicains.
    On ne saurait tenir le gouvernement actuel pour responsable du maquis fiscal français. Néanmoins, Nicolas Sarkozy a, sur ce terrain, envoyé de multiples signaux négatifs. Il y a d''abord eu le bouclier fiscal. Grâce à lui, bien que "les caisses soient vides", plus de 13 000 foyers aisés vont recevoir de l''Etat un chèque moyen de 16 600 euros ! Il y a maintenant la ristourne sur le gazole pour certaines professions.
    Partisan autoproclamé de la "rupture", ancien ministre de l''économie, M. Sarkozy aurait pu être l''artisan d''une vaste réforme fiscale. Sa politique paraît plutôt exacerber les défauts de notre fiscalité. Ses successeurs devront remettre le système à plat. Engager une véritable "révolution fiscale", comme le préconise l''économiste Thomas Piketty, conseiller fiscal de Ségolène Royal depuis la campagne présidentielle de 2007. Si l''Etat n''en profite pas pour augmenter les dépenses, les citoyens pourraient même lui en être reconnaissants.
    Article paru dans l''é***ion du 06.06.08
    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/06/05/opacite-fiscale_1054113_3232.html#ens_id=1054050

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