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Le Petit Prince

Chủ đề trong 'Pháp (Club de Francais)' bởi Odetta, 03/02/2002.

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  1. Odetta

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    CHAPITRE XV
    La sixième planète était une planète dix fois plus vaste. Elle était habitée par un vieux Monsieur qui écrivait d'énormes livres.
    -Tiens! voilà un explorateur! s'écria-t-il, quand il aperçut le petit prince.
    Le petit prince s'assit sur la table et souffla un peu. Il avait déjà tant voyagé!
    -D'où viens-tu? lui *** le vieux Monsieur.
    -Quel est ce gros livre? *** le petit prince. Que faites-vous ici?
    -Je suis géographe, *** le vieux Monsieur.
    -Qu'est-ce un géographe?
    -C'est un savant qui connaît où se trouvent les mers, les fleuves, les villes, les montagnes et les déserts.
    -Ca c'est intéressant, *** le petit prince. Ca c'est enfin un véritable métier! Et il jeta un coup d'oeil autour de lui sur la planète du géographe. Il n'avait jamais vu encore une planète aussi majestueuse.
    -Elle est bien belle, votre planète. Est-ce qu'il y a des océans?
    -Je ne puis pas le savoir, *** le géographe.
    -Ah! (Le petit prince était déçu.) Et des montagnes?
    -Je ne puis pas le savoir, *** le géographe.
    -Et des villes et des fleuves et des déserts?
    -Je ne puis pas le savoir non plus, *** le géographe.
    -Mais vous êtes géographe!
    -C'est exact, *** le géographe, mais je ne suis pas explorateur. Je manque absolument d'explorateurs. Ce n'est pas le géographe qui va faire le compte des villes, des fleuves, des montagnes, des mers et des océans. La géographe est trop important pour flâner. Il ne quitte pas son bureau. Mais il re/oit les explorateurs. Il les interroge, et il prend note leurs souvenirs. Et si les souvenirs de l'un d'entre eux lui paraissent intéressants, le géographe fait une enquète sur la moralité de l'explorateur.
    -Pourquoi ça?
    -Parce qu'un explorateur qui mentait entraînerait des catastrophes dans les livres de géographie. Et aussi un explorateur qui boirait trop.
    -Pourquoi ça? fit le petit prince.
    -Parce que les ivrognes voient double. Alors le géographe noterait deux montagnes, là où il n'y en a qu'un seule.
    -Je connais quelqu'un, *** le petit prince, qui serait mauvais explorateur.
    -C'est possible. Donc, quand la moralité de l'explorateur paraît bonne, on fait une enquète sur sa découverte.
    -On va voir?
    -Non. C'est trop compliqué. Mais on exige qu'il en rapporte de grosses pierres.
    Le géographe soudain s'émut.
    -Mais toi, tu viens de loin! Tu es explorateur! Tu vas me décrire ta planète!
    Et le géographe, ayant ouvert son régistre, tailla son crayon. On note d'abord au crayon les récits des explorateurs. On attend, pour noter à l'encre, que l'explorateur ait fourni des preuves.
    -Alors? interrogea le géographe.
    -Oh! chez moi, *** le petit prince, ce n'est pas très intéressant, c'est tout petit. J'ai trois volcans. Deux volcans en activité, et un volcan éteint. Mais on ne sait jamais.
    -On ne sait jamais, *** le géographe.
    -J'ai aussi une fleur.
    -Nous ne notons pas les fleurs, *** le géographe.
    -Pourquoi ça! c'est pas joli!
    -Parce que les fleurs sont éphémères.
    -Qu'est ce que signifie: "éphémère"?
    -Les géographies, *** le géographe, sont les livres les plus précieux de tous les livres. Elles ne se démodent jamais. Il est rare qu'une montagne change de place. Il est très rare qu'un océan se vide de son eau. Nous écrivons des choses éternelles.
    -Mais les volcans éteints peuvent se réveiller, interrompit le petit prince. Qu'est -ce que signifie "éphémère"?
    -Que les volcans soient éteints ou soient éveillés, ça revient au même pour nous autres, *** le géographe. Ce qui compte pour nous, c'est la montagne. Elle ne change pas.
    -Mais qu'est-ce que signifie "éphémère"? répéta le petit prince qui, de sa vie, n'avait renoncé à une question, une fois qu'il l'avait posée.
    -Ca signifie "qui est menacé de disparition prochaine".
    -Ma fleur est menacée de disparition prochaine?
    -Bien sûr.
    Ma fleur est éphémère, se *** le petit prince, et elle n'a que quatre épines pour se défendre contre le monde! Et je l'ai laissée toute seule chez moi!
    Ce fut là son premier mouvement de regret. Mais il reprit courage:
    -Que me conseillez-vous d'aller visiter? demanda-t-il.
    -La planète Terre, lui répon*** le géographe. Elle a une bonne réputation...
    Et le petit prince s'en fut, songeant à sa fleur.
  2. Odetta

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    CHAPITRE XVI
    La septième planète fut donc la Terre.
    La Terre n'est pas une planète quelconque! On y compte cent onze rois (en n'oubliant pas, bien sûr, les rois nègres), sept mille géographes, neuf cent mille businessmen, sept millions et demi d'ivrognes, trois cent deux milliards de grandes personnes.
    Pour vous donner une idée des dimensions de la Terre je vous dirai qu'avant l'invention de l'électricité on y devait entretenir, sur l'ensemble des six continents, une véritable armée de quatre cent soixante-deux mille cinq cent onze allumeurs de réverbères.
    Vu d'un peu loin ça faisait un effet splandide. Les mouvements de cette armée étaient réglés comme ceux d'un ballet d'opéra. D'abord venait le tour des allumeurs de réverbères de Nouvelle-Zélande et d'Australie. Puis ceux-ci, ayant allumé leurs lampions, s'es allaient dormir. Alors entraient à leur tour dans la danse les allumeurs de réverbères de Chine et de Sibérie. Puis eux aussi s'escamontaient dans les coulisses. Alors venait le tour des allumeurs de réverbères de Russie et des Indes. Puis de ceux d'Afrique et d"Europe. Puis de ceux d'Amérique de Sud. Puis de ceux d'Amérique de Nord. Et jamais ils ne se trompaient dans leur ordre d'entrée en scène. C'était grandoise.
    Seuls, l'allumeur de l'unique réverbère de pôle Nord, et son confrère de l'unique réverbère du pôle Sud, menaient des vies d'oisiveté et de nonchalance: Ils travaillaient deux fois par an.
  3. Odetta

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    CHAPITRE XVI
    La septième planète fut donc la Terre.
    La Terre n'est pas une planète quelconque! On y compte cent onze rois (en n'oubliant pas, bien sûr, les rois nègres), sept mille géographes, neuf cent mille businessmen, sept millions et demi d'ivrognes, trois cent deux milliards de grandes personnes.
    Pour vous donner une idée des dimensions de la Terre je vous dirai qu'avant l'invention de l'électricité on y devait entretenir, sur l'ensemble des six continents, une véritable armée de quatre cent soixante-deux mille cinq cent onze allumeurs de réverbères.
    Vu d'un peu loin ça faisait un effet splandide. Les mouvements de cette armée étaient réglés comme ceux d'un ballet d'opéra. D'abord venait le tour des allumeurs de réverbères de Nouvelle-Zélande et d'Australie. Puis ceux-ci, ayant allumé leurs lampions, s'es allaient dormir. Alors entraient à leur tour dans la danse les allumeurs de réverbères de Chine et de Sibérie. Puis eux aussi s'escamontaient dans les coulisses. Alors venait le tour des allumeurs de réverbères de Russie et des Indes. Puis de ceux d'Afrique et d"Europe. Puis de ceux d'Amérique de Sud. Puis de ceux d'Amérique de Nord. Et jamais ils ne se trompaient dans leur ordre d'entrée en scène. C'était grandoise.
    Seuls, l'allumeur de l'unique réverbère de pôle Nord, et son confrère de l'unique réverbère du pôle Sud, menaient des vies d'oisiveté et de nonchalance: Ils travaillaient deux fois par an.
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    CHAPITRE XVII
    Quand on veut faire de l'esprit, il arrive que l'on mente un peu. Je n'ai pas été très honnaîte en vous parlant des allumeurs de réverbères. Je risque de donner une fausse idée de notre planète à ceux qui ne la connaissent pas. Les hommes occupent très peu de place sur la terre. Si les deux milliards d'habitants qui peuplent la terre se tenaient debout et un peu serrés, comme pour un meeting,ils logeraient aisément sur une place publique de vingt milles de long sur vingt milles de large. On pourrait entasser l'humanité sur le moindre petit îlot du Pacifique.
    Les grandes personnes, bien sûr, ne vous croiront pas. Elles s'imaginent tenir beaucoup de place. Elles se voient importantes comme les baobabs. Vous leur conseillerez donc de faire le calcul. Elles adorent les chiffres: ça leur plaira. Mais ne perdez pas votre temps à ce pensum. C'est inutile. Vous avez confiance en moi.
    Le petit prince, une fois sur terre, fut bien surpris de ne voir personne. Il avait déjà peur de s'être trompé de planète, quand un anneau couleur de lune remua dans le sable.
    -Bonne nuit, fit le petit prince à tout hasard.
    -Bonne nuit fit le serpent.
    -Sur quelle planète suis-je tombé? demanda le petit prince.
    -Sur la Terre, en Afrique, répon*** le serpent.
    -Ah!... Il n'y a donc personne sur la Terre?
    -Ici c'est le désert. Il n'y a personne dans les déserts. La Terre est grande, *** le serpent.
    Le petit prince s'assit sur une pierre et leva les yeux vers le ciel:
    -Je me demande, ***-il, si les étoiles sont éclairées afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne. Regarde ma planète. Elle est juste au-dessus de nous... Mais comme elle est loin!
    -Elle est belle, *** le serpent. Que viens-tu faire ici?
    -J'ai des difficultés avec une fleur, *** le petit prince.
    -Ah! fit le serpent.
    Et ils se turent.
    -Où sont les hommes? reprit enfin le petit prince. On est un peu seul dans le désert...
    -On est seul aussi chez les hommes, *** le serpent.
    Le petit prince le regarda longtemps:
    -Tu es un drôle de bête, lui ***-il enfin, mince comme un doigt...
    -Mais je suis plus puissant que le doigt d'un roi, *** le serpent.
    Le petit prince eut un sourire:
    -Tu n'est pas bien puissant... tu n'as même pas de pattes... tu ne peux même pas voyager...
    -Je puis t'emporter plus loin qu'un navire, *** le serpent.
    Il s'enroula autour de la cheville du petit prince, comme un bracelet d'or:
    -Celui que je touche, je rends à la terre dont il est sorti, ***-il encore. Mais tu es pur et tu viens d'une étoile...
    Le petit prince ne répon*** rien.
    -Tu me fais pitié, toi si faible, sur cette Terre de granit. Je puis t'aider un jour si tu regrettes trop ta planète. Je puis...
    -Oh! J'ai très bien compris, fit le petit prince, mais pourquoi parles-tu toujours par énigmes?
    -Je les résous toutes, *** le serpent.
    Et ils se turent.
  5. Odetta

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    CHAPITRE XVII
    Quand on veut faire de l'esprit, il arrive que l'on mente un peu. Je n'ai pas été très honnaîte en vous parlant des allumeurs de réverbères. Je risque de donner une fausse idée de notre planète à ceux qui ne la connaissent pas. Les hommes occupent très peu de place sur la terre. Si les deux milliards d'habitants qui peuplent la terre se tenaient debout et un peu serrés, comme pour un meeting,ils logeraient aisément sur une place publique de vingt milles de long sur vingt milles de large. On pourrait entasser l'humanité sur le moindre petit îlot du Pacifique.
    Les grandes personnes, bien sûr, ne vous croiront pas. Elles s'imaginent tenir beaucoup de place. Elles se voient importantes comme les baobabs. Vous leur conseillerez donc de faire le calcul. Elles adorent les chiffres: ça leur plaira. Mais ne perdez pas votre temps à ce pensum. C'est inutile. Vous avez confiance en moi.
    Le petit prince, une fois sur terre, fut bien surpris de ne voir personne. Il avait déjà peur de s'être trompé de planète, quand un anneau couleur de lune remua dans le sable.
    -Bonne nuit, fit le petit prince à tout hasard.
    -Bonne nuit fit le serpent.
    -Sur quelle planète suis-je tombé? demanda le petit prince.
    -Sur la Terre, en Afrique, répon*** le serpent.
    -Ah!... Il n'y a donc personne sur la Terre?
    -Ici c'est le désert. Il n'y a personne dans les déserts. La Terre est grande, *** le serpent.
    Le petit prince s'assit sur une pierre et leva les yeux vers le ciel:
    -Je me demande, ***-il, si les étoiles sont éclairées afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne. Regarde ma planète. Elle est juste au-dessus de nous... Mais comme elle est loin!
    -Elle est belle, *** le serpent. Que viens-tu faire ici?
    -J'ai des difficultés avec une fleur, *** le petit prince.
    -Ah! fit le serpent.
    Et ils se turent.
    -Où sont les hommes? reprit enfin le petit prince. On est un peu seul dans le désert...
    -On est seul aussi chez les hommes, *** le serpent.
    Le petit prince le regarda longtemps:
    -Tu es un drôle de bête, lui ***-il enfin, mince comme un doigt...
    -Mais je suis plus puissant que le doigt d'un roi, *** le serpent.
    Le petit prince eut un sourire:
    -Tu n'est pas bien puissant... tu n'as même pas de pattes... tu ne peux même pas voyager...
    -Je puis t'emporter plus loin qu'un navire, *** le serpent.
    Il s'enroula autour de la cheville du petit prince, comme un bracelet d'or:
    -Celui que je touche, je rends à la terre dont il est sorti, ***-il encore. Mais tu es pur et tu viens d'une étoile...
    Le petit prince ne répon*** rien.
    -Tu me fais pitié, toi si faible, sur cette Terre de granit. Je puis t'aider un jour si tu regrettes trop ta planète. Je puis...
    -Oh! J'ai très bien compris, fit le petit prince, mais pourquoi parles-tu toujours par énigmes?
    -Je les résous toutes, *** le serpent.
    Et ils se turent.
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    CHAPITRE XVIII
    Le petit prince traversa le désert et ne rencontra qu'une fleur. Une fleur à trois pétales, une fleur de rien du tout...
    -Bonjour, *** le petit prince.
    -Bonjour, *** la fleur.
    -Où sont les homes? demanda poliment le petit prince.
    La fleur, un jour, avait vu passer une caravane:
    -Les hommes? Il en existe, je crois, six ou sept. Je les ai aperçus il y a des années. Mais on ne sait jamais où les trouver. Le vent les promène. Ils manquent de racines, ça les gêne beaucoup.
    -Adieu, fit le petit prince.
    -Adieu, *** la fleur.
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    CHAPITRE XVIII
    Le petit prince traversa le désert et ne rencontra qu'une fleur. Une fleur à trois pétales, une fleur de rien du tout...
    -Bonjour, *** le petit prince.
    -Bonjour, *** la fleur.
    -Où sont les homes? demanda poliment le petit prince.
    La fleur, un jour, avait vu passer une caravane:
    -Les hommes? Il en existe, je crois, six ou sept. Je les ai aperçus il y a des années. Mais on ne sait jamais où les trouver. Le vent les promène. Ils manquent de racines, ça les gêne beaucoup.
    -Adieu, fit le petit prince.
    -Adieu, *** la fleur.
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    CHAPITRE XIX
    Le petit prince fit l'ascension d'une haute montagne. Les seules montagnes qu'il eằt jamais connues âtaient les trois volcans qui lui arrivaient au genou. Et il se servait du volcan âteint comme d'un tabouret. "D'une montagne haute comme celle-ci, se ***-il donc, j'apercevrai d'un coup toute la planăte et tous les hommes..." Mais il n'aperĐut rien que des aiguilles de roc bien aiguisâes.
    -Bonjour, ***-il à tout hasard.
    -Bonjour... Bonjour... Bonjour... râpon*** l'âcho.
    -Qui êtes-vous? *** le petit prince.
    -Qui êtes-vous... qui êtes-vous... qui êtes-vous... râpon*** l'âcho.
    -Soyez mes amis, je suis seul, ***-il.
    -Je suis seul... je suis seul... Je suis seul... râpon*** l'âcho.
    "Quelle drôle de planăte! pensa-t-il alors. Elle est toute săche, et toute pointue et toute salâe.
    Et les hommes manquent d'imagination. Ils râpătent ce qu'on leur ***... Chez moi j'avais une fleur: elle parlait toujours la premiăre..."
  9. Odetta

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    CHAPITRE XIX
    Le petit prince fit l'ascension d'une haute montagne. Les seules montagnes qu'il e?ằt jamais connues ?âtaient les trois volcans qui lui arrivaient au genou. Et il se servait du volcan ?âteint comme d'un tabouret. "D'une montagne haute comme celle-ci, se ***-il donc, j'apercevrai d'un coup toute la plan?ăte et tous les hommes..." Mais il n'aper?Đut rien que des aiguilles de roc bien aiguis?âes.
    -Bonjour, ***-il à tout hasard.
    -Bonjour... Bonjour... Bonjour... r?âpon*** l'?âcho.
    -Qui ?êtes-vous? *** le petit prince.
    -Qui ?êtes-vous... qui ?êtes-vous... qui ?êtes-vous... r?âpon*** l'?âcho.
    -Soyez mes amis, je suis seul, ***-il.
    -Je suis seul... je suis seul... Je suis seul... r?âpon*** l'?âcho.
    "Quelle drôle de plan?ăte! pensa-t-il alors. Elle est toute s?ăche, et toute pointue et toute sal?âe.
    Et les hommes manquent d'imagination. Ils r?âp?ătent ce qu'on leur ***... Chez moi j'avais une fleur: elle parlait toujours la premi?ăre..."
  10. Odetta

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    CHAPITRE XX
    ais il arriva que le petit prince, ayant longtemps marché à travers les sables, les rocs et les neiges, découvrit enfin une route. Et les routes vont toutes chez les hommes.
    -Bonjour, ***-il.
    C'était un jardin fleuri de roses.
    -Bonjour, dirent les roses.
    Le petit prince les regarda. Elles ressemblaient toutes à sa fleur.
    -Qui êtes-vous? leur demanda-t-il, stupéfait.
    -Nous sommes des roses, dirent les roses.
    -Ah! fit le petit prince...
    Et il se sentit très malheureux. Sa fleur lui avait raconté qu'elle était seule de son espèce dans l'univers. Et voici qu'il en était cinq mille, toutes semblables, dans un seul jardin!
    "Elle serait bien vexée, se ***-il, si elle voyait ça... elle tousserait énormément et ferait semblant de mourrir pour échapper au ridicule. Et je serais bien obligé de faire semblant de la soigner, car, sinon, pour m'humilier moi aussi, elle se laisserait vraiment mourir..."
    Puis il se *** encore: "Je me croyais riche d'une fleur unique, et je ne possède qu'une rose ordinaire. Ca et mes trois volcans qui m'arrivent au genou, et dont l'un, peut-être, est éteint pour toujours, ça ne fais pas de moi un bien grand prince..." Et, couché dans l'herbe, il pleura.

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