LES NEWS ?-? Une nouvelle tour prévue pour Paris en 2012 ?-? Données biométriques désormais exigées

DOSSIER DE SOCIÉTÉ
Cuộc sống, xã hội, việc làm, thu nhập : khủng hoảng trầm trọng niềm tin ở giới trẻ Pháp
Thanh niên Pháp tìm đường lập nghiệp ở nước ngoài ngày một đông
Par Gérard DUPUY
jeudi 11 août 2005 (Liberation - 06:00)
Cela s''appelle voter avec ses pieds. Tout émigrant souscrit une motion de censure contre le pays qu''il quitte, même quand il ne vise qu''à y revenir en meilleure posture. Le regain de départs à l''étranger chez les jeunes Français implique une insatisfaction profonde chez ceux qui font le pas de s''en aller, une touche de révolte contre la con***ion qui leur est faite dans la France contemporaine. Ce n''est pas parce que celle-ci prend une forme très individualiste, éventuellement nourrie d''un idéal conformiste d''adaptation sociale, qu''on ne doit pas l''apercevoir. Cette méchante humeur des jeunes n''est pas tout à fait une surprise. Les enquêtes comparatives montrent que les Français battent des records de pessimisme en Europe. Les jeunes ne font pas exception. Simplement, ils ont suffisamment peu d''attaches sur place pour en tirer les conséquences et aller voir ailleurs. Le billet d''avion leur tient lieu de conscience politique.
Faut-il s''en tenir à ce constat morose ? Non, parce qu''il est unilatéral. Ne faut-il pas plutôt plaindre les pays frileux qui fabriquent des jeunes incapables de regarder par-dessus la haie ? Les petits boulots sont certes plus faciles à trouver à l''étranger mais ce sont justement de petits boulots, qui ne débouchent souvent que sur d''autres petits boulots. Les qualités de l''enseignement français et des formations qu''il dispense (gratuitement !) sont mieux reconnues ailleurs ? Parfois, mais cela prouve que l''Education nationale fait moins mal son travail qu''on ne l''entend trop souvent maugréer. Ne peut-on aussi voir dans cette tentation de l''émigration l''expression d''une assurance quant à sa valeur personnelle, d''une estime de soi et d''une ouverture d''esprit qui font honneur à la société qui les produit ? Beaucoup des jeunes exilés reviendront, certains détrompés, d''autres revigorés, tous plus riches d''expérience. Le cosmopolitisme dont une société est capable est aussi une preuve de sa maturité.

Jeunes
Quitter la France pour mieux respirer
Diplômés ou non, les jeunes partent en nombre travailler à l''étranger, loin d''un pays qu''ils jugent vieillissant et sclérosé.
Par Marie-Joëlle GROS et Gilles WALLON
jeudi 11 août 2005 (Liberation - 06:00)
Ils ont entre 20 et 35 ans, sont éducateur, cuisinier, animatrice en cosmétiques, chercheur, producteur de jeux vidéo ou étudiant. Point commun : tous ont choisi de quitter la France pour aller voir si l''herbe est plus verte ailleurs. Le goût de l''aventure, mais pas seulement. Ils évoquent aussi l''envie d''un grand bol d''air frais. Parce qu''en France il leur semble un peu vicié. Sont-ils plus nombreux qu''hier ? Aucune statistique ne permet d''appréhender numériquement le phénomène. Mais les organismes d''aide à l''expatriation ou les associations comme l''Union des Français à l''étranger disent «être de plus en plus sollicités par des jeunes» en quête de migration.
«Cinq CV envoyés, cinq propositions de boulot»
Avec 5 000 demandes par an dont 3 500 à 4 000 départs effectifs, le Québec est un véritable aspirateur de jeunes Français. Durant l''année, le bureau de l''immigration de la Belle Province, près des Champs-Elysées à Paris, organise trois réunions d''information par semaine. Slogan : «L''immigration n''est pas une aventure, c''est un projet.» Pour les candidats au départ, rien n''est laissé au hasard. Et souvent la greffe prend : seuls 15 % choisissent de revenir en France.
Ce mercredi de juillet, Germain (1), 27 ans, rentré depuis six mois des Antilles où il avait enchaîné les postes dans des bijouteries en duty free, est particulièrement volubile. «Pendant mes vacances, j''ai envoyé cinq CV au Canada, pour voir. J''ai eu cinq propositions de boulot.» Rien à voir avec l''accueil des employeurs français : 22 demandes déposées dans des bijouteries du sud de la France, une seule réponse positive. «Si t''as pas 40 ans et que t''es pas en costard, on te prend pas au sérieux. J''ai du mal à vendre la qualité de mon travail. En France, on préfère mettre en avant le nombre d''années.» Virginie, 26 ans, assistante dentaire, part avec lui. Leur arrivée au Canada est prévue pour janvier.
«Nos savoirs sont plus estimés ailleurs»
Embauché par «le numéro 1 mondial de l''animation et des jeux vidéo» comme producteur, Hughes, 29 ans, vit depuis deux ans à Vancouver, sur la côte ouest du Canada. Il a fait ses études à Grenoble, persuadé qu''«il y a de très bonnes formations en France et beaucoup de talents... mais pas de boulot». Il résume : «En France, personne ne recrute, par peur de ne plus pouvoir virer les gens. Et c''est très dur de travailler en free lance. Ici, à Vancouver, pas de problème d''emploi. Celui qui veut bosser bosse. Depuis que j''ai été embauché, j''ai reçu quatre nouvelles propositions. Et j''ai multiplié mon salaire par trois ou quatre par rapport à la France.»
Nicolas, 25 ans, chercheur en physique en partance pour l''université Columbia, à New York, ne se fait lui non plus pas d''illusions sur la France. «On a l''impression que nos savoirs sont plus estimés ailleurs», remarque-t-il. Ce fils d''artisans remercie le système français mais se sent obligé de le quitter, au moins pour un temps. «Sans la France, je n''existerais pas. Mais la France ne suffit pas. Elle te forme, elle te paie des études, mais ne te donne pas les moyens d''appliquer ces savoirs.» Même constat pour Yves, en post-doctorat de physique dans une grande université américaine, qui déplore un manque de cohérence générale : «On a à la fois l''un des meilleurs systèmes de formation au monde, et un système de recherche qui frôle le n''importe quoi. Ceux qui sont un peu pépères ont les mêmes moyens que ceux qui se défoncent dans leur boulot.»
«Les carrières vont plus vite»
Guillemette, 28 ans, a longtemps rêvé des pays anglo-saxons «parce qu''en France, on s''arc-boute sur les diplômes. C''est très difficile de faire comprendre qu''on s''est trompé de voie mais qu''on a l''énergie pour faire autre chose. Comme si, une fois embarqué dans un secteur, il n''y avait plus de bifurcation possible». Pour Virginie, la compagne de Germain le bijoutier, partante pour le Canada, «une reconversion est techniquement difficile en France. Là-bas, elle est beaucoup plus simple et mieux acceptée». Vanessa, animatrice en produits cosmétiques en France, devenue très vite formatrice à Vancouver, note que, malgré son anglais «pas terrible en arrivant», les gens lui ont fait confiance. «Les carrières vont plus vite. A Paris, tout est figé, les gens ont du mal à vous donner votre chance.» Même pour de petits boulots. Jérémie a habité Londres pendant huit ans. Il y travaillait dans des bars, la nuit, en parallèle à une vie de musicien : «C''est incomparable, on trouve un job alimentaire en deux jours. Assez vite, je suis passé superviseur, un boulot bien payé. A mon retour à Paris, je me suis tout de suite retrouvé exploité, à faire serveur au noir, faute de mieux.»
Mais il n''y a pas que le travail. Au Canada, beaucoup espèrent trouver «une culture du respect, un esprit de solidarité loin du racisme français». A Vancouver, Hugues n''a «jamais vu d''embrouilles dans la rue, jamais de coups de klaxon énervés, jamais d''insultes dans les queues... La vie est tellement plus douce ! Pourtant toutes les nationalités et les religions se côtoient. Et ça se passe bien»... A Paris, Claire ne supportait plus «cette tension entre les gens». C''est aussi ce qui a poussé Jordan, 22 ans, à partir pour Londres l''an passé. Pour cet étudiant en anglais, futur professeur, la destination était évidente : une ville multiethnique et qui bouge. Tout le contraire selon lui de sa région, les Ardennes, un «no man''s land culturel». Quand il rentre à Sedan, il ne se sent déjà plus chez lui. «Il y a ici une culture de l''immobilisme que je ne supporte pas. Je passe pour l''exotique de la famille parce que je vis en Angleterre !» S''exiler pour de bon, Jordan y pense sérieusement. «Je suis très heureux d''être né ici, d''avoir pu faire des études et pas les boulots pourris de mes parents. Mais en ce moment tout ça part en couilles : les réformes de l''université, la folie Sarkozy... Je me barre définitivement s''il passe en 2007.»
«Des gens plus positifs et plus confiants»
Juste avant de se rendre à une réunion du bureau d''immigration du Québec, Valérie, 34 ans, éducatrice en crèche, a assisté devant sa télévision à la défaite de la candidature de Paris pour les Jeux 2012 : «?a m''a encore confortée dans mon choix de partir. On avait tellement besoin d''une impulsion, d''un espoir... J''ai l''impression de vivre dans un pays vieillissant qui s''enfonce chaque jour un peu plus, où les gens sont crevés. J''idéalise peut-être le Québec, mais j''ai l''impression que là-bas les gens sont plus positifs, plus confiants, plus respectueux des autres aussi. J''ai envie d''un nouveau départ et d''offrir une autre vie à mes jumelles de 9 ans.» Son loyer parisien est «un gouffre financier», son rythme de vie un défi perpétuel à la rapi***é, «presque un TOC» (trouble obsessionnel compulsif), diagnostique-t-elle.
François-Xavier et Claire, 26 et 30 ans, ont abandonné leurs 25 m2 à Bastille pour une petite maison en Nouvelle-Zélande. «Il y a de l''espace ici, et surtout entre les gens, raconte Claire. C''est un pays jeune, une société qui avance. En France, j''avais l''impression que la société était sclérosée, excessivement codifiée, que tous les rouages étaient grippés.» Diplômé d''architecture navale, François-Xavier avait fini par trouver un «CDI bien payé à Paris. Mais l''ambiance était exécrable». Claire, historienne, ramait de petits contrats en petits contrats. Ils ont mis le cap sur Auckland, «la Mecque de la voile». François-Xavier a trouvé le poste de ses rêves. Claire fabrique des brioches avec entrain dans un «delicatessen».
Aucun n''a vraiment de regrets, tous disent avoir énormément gagné en qualité de vie. A Vancouver, Vanessa et Jean-Charles louent 100 m2 pour 750 euros, «le prix d''un petit deux-pièces à Paris». A quelques rues de là, Hughes a vue sur la mer et les montagnes, depuis les fenêtres de son grand appartement en centre-ville. Il l''a trouvé «en un après-midi», sans avoir à montrer patte blanche : «En France, je gagnais cinq fois le loyer et pourtant les agences me demandaient encore la caution de mes parents et une lettre de mon employeur ! Ici, on ne m''a ni dévisagé ni laissé mariner.» Seul bémol : A Vancouver, les «gens manquent d''humour». Mais ils râlent peu.
«?a fait du bien de voir la France de loin, reconnaît Claire. Restée à Paris, je suis sûre que j''aurais voté non à la Constitution européenne pour tout un tas de raisons. Vu de Nouvelle-Zélande, les paramètres changent. En France, il y a des choses fabuleuses, comme la Sécu. Et la culture européenne est extraordinaire. A 19 000 kilomètres de distance, c''est beaucoup plus frappant.»
(1) Certains prénoms ont été modifiés.

Jeunes
Olivier Galland, sociologue, estime qu''''un ôfossâ culturelằ est en train de se creuser entre les jeunes et le reste de la sociâtâ :
ôPour les 18-30 ans, la France est rigide et sans souplesseằ
Par Gilles WALLON
jeudi 11 aoằt 2005 (Liberation - 06:00)
Olivier Galland, sociologue, est directeur de recherches au CNRS (Groupe d''âtudes des mâthodes de l''analyse sociologique, universitâ Paris-IV) et chercheur associâ au Laboratoire de sociologie quantitative (Crest-Insee). Il a codirigâ l''ouvrage collectif les Jeunes Europâens et leurs valeurs (â***ions la Dâcouverte).
D''oạ vient cette vision qu''ont les jeunes d''une France rigide, impossible à ôfaire bougerằ ?
D''une perte d''ôidentitâ franĐaiseằ gânârale. Dans d''autres pays europâens, les pays nordiques notamment, la confiance dans les institutions reste forte et amăne un sentiment d''appartenance collective qui n''existe plus ici. Beaucoup de FranĐais, dont une partie de la jeunesse, tentent de combler ce manque par un repli identitaire. Ils manifestent un attachement fort à une localitâ, à leur ville, à leur râgion. Et ils ont peur de perdre ces repăres-là. C''est un comportement de protection, mais aussi d''enfermement. D''autres jeunes, les plus dynamiques, ne supportent pas cet âtat d''esprit. Alors ils partent.
Diriez-vous que la sociâtâ franĐaise n''est plus en phase avec sa jeunesse ?
Le courant ne passe plus. Les affrontements gânârationnels, frâquents dans les annâes 60 ou 70, c''est terminâ. L''indiffârence, le conflit passif, ont pris la place du conflit ouvert. Les 18-30 ans ont en tête l''image d''un pays rigide, autoritaire, qui manque de souplesse. Le ôsystăme franĐaisằ ne râpond plus à leurs attentes, à l''âcole en particulier. Mais ils refusent de s''y adapter. Ils estiment que ce n''est pas à eux de changer. Un fossâ culturel se creuse entre eux et le reste de la sociâtâ.
Quelle vision ont-ils de l''Europe ?
Les jeunes doivent construire leur place dans la sociâtâ, un travail de plus en plus long et difficile. Ils pensent donc d''abord à leurs problămes quotidiens, locaux. On l''avait vu lors du dâbat tâlâvisâ d''avant-râfârendum, face à Jacques Chirac. Lui tentait de mettre en avant une vision gânârale de l''Europe. Le divorce âtait flagrant. Mais beaucoup d''entre eux vivent concrătement l''Europe, notamment grÂce au programme Erasmus. Un autre projet de ce type pour les jeunes qui ne font pas d''âtudes, ou qui les ont arrêtâes, serait d''ailleurs nâcessaire. Il faut continuer d''âlargir leur vision.
Beaucoup semblent partir avant tout pour des raisons âconomiques...
Ils vivent une situation paradoxale. D''un côtâ, le nombre d''annâes d''âtudes ne cesse d''augmenter pour des âtudiants de plus en plus nombreux. Mais le marchâ de l''emploi n''est pas en mesure de râpondre aux attentes de ces jeunes surdiplômâs. D''oạ une trăs grande prâcaritâ pendant les premiăres annâes de vie active. De l''autre côtâ, le pourcentage de jeunes qui sortent du systăme âducatif sans aucun diplôme reste âlevâ, et stable. Un jeune sur cinq n''a pas d''autre diplôme que le brevet des collăges. Marchâ du travail fermâ, mobilitâ faible... Ceux qui partent sont fatiguâs de ces difficultâs à s''insârer dans la vie professionnelle. Ils recherchent un systăme d''embauche plus flexible qu''en France. Et vont vers des pays oạ la culture du ôpetit jobằ est plus dâveloppâe.
Được ludovic sửa chữa / chuyển vào 17:45 ngày 11/08/2005

Jeunes
A savoir
jeudi 11 aoằt 2005 (Liberation - 06:00)
Objectif tertiaire
Dans leur trăs grande majoritâ, ceux qui quittent la France veulent travailler à l''âtranger dans le tertiaire (86 %). Mâtiers de services et professions intellectuelles ont leurs prâfârences. Ils trouvent un emploi dans la quasi-totalitâ les cas (97 %).
(Source: Maison des FranĐais à l''âtranger)
Erasmus
20 000 âtudiants franĐais partent chaque annâe à l''âtranger via Erasmus. C''est en France que ce programme d''âchanges universitaires a le plus de succăs. Destinations favorites : l''Espagne et le Royaume-Uni, avec plus de 6000 dâparts chacun. (Source : Erasmus)
ô Les gânârations prâcâdentes imaginent mal la prâcaritâ dans laquelle vivent les 18-30 ans. ằ
Alain Tourdjman, responsable d''une âtude sur les 18-30 ans, directeur du dâpartement âtudes de la Caisse nationale des caisses d''âpargne.
36 % de prâcaires
chez les actifs de 25 à 29 ans. Ils connaissent chômage, apprentissage, contrats aidâs, stages, CDD ou intârim. 43 % ont dâjà changâ trois fois d''entreprise depuis le dâbut de leur vie active. 40 % des 18-30 ans se disent dans une situation financiăre difficile, voire trăs difficile. (Source : Caisse nationale des caisses d''âpargne)
23,3 % de chômeurs
chez les moins de 25 ans, selon les chiffres de juin de l''ANPE. Pour la premiăre fois depuis janvier, ce taux recule (de 2,6 %), mais reste plus de deux fois supârieur au taux de chômage de la population active (10,1 %).

Yahoo! investit un milliard de dollars en Chine
AFP [ jeudi 11 aoằt 2005 - 11h32]
PEKIN (AFP) - Le gâant amâricain de l''internet Yahoo! a signâ jeudi un accord de prise de participation d''un milliard de dollars dans le site chinois de commerce âlectronique Alibaba.com. pour conquârir un marchâ encore embryonnaire mais au potentiel jugâ phânomânal.
L''accord, qui prâvoit aussi que le partenaire chinois sera chargâ de gârer les opârations de Yahoo en Chine, reprâsente le plus gros investissement d''une sociâtâ âtrangăre pour accăder aux 100 millions de Chinois usagers du net.
Il accorde à Yahoo 35 pour cent des droits de vote dans Alibaba.com qui en âchange pourra utiliser et dâvelopper la marque amâricaine dans la premiăre âconomie du monde par sa croissance et sa population.
"Yahoo! investit un milliard de dollars en liquide pour l''achat de titres d''Alibaba.com dâtenus par la sociâtâ et d''autres de ses actionnaires", affirme un communiquâ rendu public par les deux sociâtâs.
"L''accord donne à Yahoo! un intârêt âconomique de 40% et 35% des droits de vote, ce qui en fera le plus important investisseur stratâgique dans Alibaba", poursuit le texte.
Alibaba, basâe dans la ville orientale de Hangzhou, emploie environ 2.000 personnes. Il s''agit avant tout d''un site commercial d''adressant aux entreprises chinoises ou âtrangăres. Mais il propose aussi des services d''enchăres pour les consommateurs avec son site Taobao.com, à l''image d''e-Bay, dont il est devenu l''un des concurrents.
Son systăme de paiement en ligne, AliPay, est aussi en compâtition pour la domination du marchâ chinois avec PayPal, appartenant à l''amâricain eBay.
La prise de participation de Yahoo reprâsente l''investissement le plus important râalisâ par une sociâtâ âtrangăre pour avoir accăs aux quelque 100 millions de Chinois usagers de l''internet.
"La combinaison va crâer une des plus grandes sociâtâs d''internet en Chine et la seule sociâtâ internet en Chine avec une position de leader dans les secteurs-clâs du commerce âlectronique d''entreprise à entreprise, commerce âlectronique pour consommateurs, paiement en ligne, communications et recherche", *** le communiquâ.
Le confondateur de Yahoo Jerry Yang a estimâ que l''accord soulignait l''engagement de la sociâtâ à long terme en Chine. Yahoo avait pris pied fin 2003 dans le pays avec l''achat d''une sociâtâ de logiciels, 3721 Network Software, pour 120 millions de dollars.
Sa nouvelle initiative doit le mettre en meilleure position pour affronter Google et d''autres sociâtâs qui se montrent agressives sur le marchâ en dâveloppement rapide du secteur internet en Chine.
L''acquisition intervient une semaine aprăs que l''introduction du moteur de recherche chinois Baidu à la bourse amâricaine du NASDAQ eut dâclenchâ une ruâe d''achats.
Le fondateur d''Alibaba Jack Ma a dâclarâ que sa sociâtâ serait âgalement introduite en bourse dans l''avenir.
"Mais il est encore trop tôt", a-t-il ***.
Des analystes ont estimâ que Yahoo avaient pris une bonne dâcision.
"L''accord va donner à Yahoo accăs aux cinq millions de petites et moyennes entreprises chinoises qui cherchent des accords commerciaux sur la plate-forme d''Alibaba", a dâclarâ Edward Yu, prâsident d''une sociâtâ de recherche basâe à Pâkin, Analysys International.
La Chine se classe deuxiăme derriăre les Etats-Unis par le nombre d''usagers de la toile, mais le taux de pânâtration de l''internet dans cette population de 1,3 milliard de personnes est encore faible, à seulement 7,9% des foyers.
L''internet est soumis à un contrôle strict du gouvernement communiste sur son contenu mais est aussi considârâ comme un outil de modernisation.
Les achats sur le râseau sont compliquâs par l''utilisation encore peu râpandue des cartes de crâ*** dans le pays. Beaucoup de clients paient à la livraison.
â 2005 AFP. Tous droits de reproduction et de reprâsentation râservâs.

Người Anh chi trung bình 68.000 USD tình phí
Thứ sáu, 12/8/2005, 07:22 GMT+7
Trung bình mỗi người Anh dành khoảng 38.000 bảng (68.000 USD) cho các khoản yêu đương trong cả cuộc đời, một cuộc nghiên cứu gần đây cho thấy.
Nhưng cho dù tổng cộng người dân xứ sở sương mù tiêu tốn 15,2 tỷ bảng mỗi năm để đuổi theo thần Cupid thì tới 1/3 các cuộc tình kết thúc trong vòng 12 tháng, mạng Parship.co.uk thực hiện vụ trưng cầu cho hay.

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Trong 6 tháng đầu quan hệ, nam giới chi trung bình khoảng 1.420 bảng cho nửa kia và trong đó có 970 bảng tiền đồ uống và ăn tối, 148 bảng mua quà tặng và 63 bảng tiền taxi, hoa và chocolate. Trong khi đó, cùng khoảng thời gian này thì phụ nữ chỉ bỏ ra 740 bảng cho việc hẹn hò.
3% các quý ông được hỏi cho biết họ mua thẻ hội viên các trung tâm thể dục cho người yêu. Nhưng một khi mối quan hệ vượt qua được giai đoạn 12 tháng đầu thì hầu hết bỏ ra trung bình 987 bảng trong khi phụ nữ chi khoảng 784 bảng.
"Rõ ràng người ta sẵn sàng đầu tư để theo đuổi ái tình", nhà tâm lý học Victoria Lukats bình luận. "Ngày nay tuổi trung bình để người ta bắt đầu ổn định cuộc sống lớn hơn cách đây 30 năm rất nhiều, vì thế những người độc thân có vẻ ngày càng rủng rỉnh tiền bạc hơn".
Cuộc khảo sát kể trên do YouGov, một công ty trưng cầu ý kiến có trụ sở tại London, thực hiện trên 2.245 người qua mạng Internet từ tháng 6 đến tháng 7.
Ngọc Sơn (theo AFP)
Bản tiếng Anh tại đây
Được ludovic sửa chữa / chuyển vào 17:59 ngày 15/08/2005

Thứ bảy, 6/8/2005, 10:45 GMT+7
Điều anh ta muốn nói
Một tập đoàn xuất bản của Đức mới tung ra một quyển sách nhằm giúp phái nữ hiểu cánh nam giới hơn và khẳng định rằng những gì đàn ông nói không nhất thiết là những gì họ nghĩ.
Tập đoàn Langenscheidt, chuyên xuất bản từ điển, năm ngoái từng đưa ra một quyển sách hướng dẫn khác để giúp phái mạnh hiểu những ẩn ý trong các câu nói của phụ nữ.
Cuốn sách hướng dẫn mới nhất khẳng định các cuộc thử nghiệm cho thấy trong một ngày, đàn ông thường chỉ nói nhiều bằng nửa phụ nữ, vì thế cần phải hiểu những gì họ nói ra.

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Khi cả hai đang đi mua sắm chẳng hạn, nếu người đàn ông nói rằng ?oThứ đó không hợp với em đâu?, thì có nghĩa là ?oNó quá đắt?. Còn nếu anh ta nói ?oHãy mua cái đó đi?, thì có nghĩa là ?oAnh muốn đi về nhà?, Susanne Froehlich, đồng tác giả cuốn sách, cho biết.
Các tác giả nữ hy vọng họ có thể giúp các đôi lứa hiểu những gì đối phương muốn nói hơn. Sự thiếu hiểu nhau là nguyên nhân phổ biến thứ 6 dẫn đến ly dị ở Đức.
Sách cũng liệt ra 10 câu hỏi phụ nữ không bao giờ nên hỏi nam giới, vì đàn ông không hiểu logic như: ?oAnh có còn yêu em nếu em béo và xấu đi không??, ?oTại sao anh yêu em?? và ?oAnh đang nghĩ gì vậy?.
Froelich cũng nói thêm rằng không phải đấng mày râu nào cũng có những đặc điểm được nêu ra trong sách và bản thân bà có một cuộc hôn nhân hạnh phúc.
M.C. (theo Reuters)

Bản tiếng Anh tại đây

Thứ hai, 15/8/2005, 15:59 GMT+7
TP HCM lo vốn làm metro
http://vnexpress.net/Vietnam/Kinh-doanh/2005/08/3B9E1219/
Trong những ngày này, lịch làm việc của lãnh đạo Sở Giao thông Công chính và Ban Chuẩn bị dự án đường sắt nội đô TP HCM đầy kín những cuộc hẹn với các doanh nghiệp nước ngoài đang nhắm đến việc trở thành nhà thầu phụ cho các dự án tàu điện ngầm ở thành phố.
Hơn hai năm đã trôi qua kể từ khi Chủ tịch UBND TP HCM Lê Thanh Hải ký kết bản ghi nhớ cùng Chủ tịch tập đoàn Siemens Heinrich V. Pierer về nghiên cứu khả thi dự án hai tuyến metro ưu tiên tại thành phố, mở ra một cuộc đua ngầm giữa các nhà thầu đến từ Đức, Pháp, Mỹ, Nhật, Nga và cả Hàn Quốc. Theo thông tin từ Ban Chuẩn bị dự án đường sắt nội đô (UMPU), đến nay cuộc đua đã tạm định hình với ba gương mặt nổi lên là Siemens (Đức), Jobrus (Nga) và liên danh các doanh nghiệp Nhật đăng ký sáu tuyến metro. Khâu chuẩn bị cho các dự án này cũng đã bước vào giai đoạn cuối là vận động tài chính cho dự án.
Nhà đầu tư "chạy" vốn
Vào khoảng tháng 2/2003, tập đoàn Siemens đã đặt vấn đề với UBND TP HCM cho phép họ được lập nghiên cứu khả thi hai tuyến metro đầu tiên tại thành phố là Bến Thành - Tham Lương và Bến Thành - bến xe miền Tây, tự lo kinh phí. Sau đó, Siemens đã vận động được Bộ Kinh tế và Lao động Đức tài trợ khoảng 600.000 đôla để lập dự án hai tuyến metro này với chiều dài hơn 20,5 km.
Theo UMPU, báo cáo nghiên cứu khả thi hai tuyến metro này, do nhóm chuyên gia Đức và Việt Nam cùng lập, hiện đang trong giai đoạn hoàn chỉnh lần cuối trước khi được trình lên Thủ tướng vào tháng 9 năm nay. Song song với quá trình lập nghiên cứu khả thi, Siemens đã tiếp cận các nhà tài trợ để huy động nguồn vốn cho dự án trị giá 800 triệu euro này.
Theo một vị lãnh đạo của thành phố, tập đoàn Siemens, ngoài việc tranh thủ sự ủng hộ của các thượng nghị sĩ Đức với đề nghị vay vốn ODA cho dự án, còn tạo điều kiện cho các quan chức của Bộ Kế hoạch và Đầu tư, Bộ Giao thông Vận tải và của TP HCM gặp gỡ các nhân vật có ?otrọng lượng? của Đức trong việc ra quyết định cho vay.
Ngoài ra, nhà đầu tư này còn vận động cả nguồn vốn vay ODA từ Chính phủ Áo, nơi Siemens đặt nhà máy sản xuất, nguồn vốn vay từ Ngân hàng Phát triển châu Á (ADB) và cả vốn vay tín dụng xuất khẩu từ các ngân hàng của Đức.
Chậm hơn Siemens một chút, Jobrus Ltd., một tập đoàn tài chính của Nga, bắt đầu tìm hiểu các dự án metro tại Việt Nam từ cuối năm 2003. Sau đó, khi vào TP HCM, đại diện tập đoàn cũng đã ký kết một bản ghi nhớ với Sở Giao thông Công chính về việc lập nghiên cứu tiền khả thi một số tuyến.
Hiện tại, Jobrus đang chuẩn bị báo cáo phương án tài chính của ba tuyến trong nội thành cho lãnh đạo TP HCM, bao gồm cả tuyến Gò Vấp - Khánh Hội theo đề nghị từ phía Việt Nam. Kinh phí ước tính cho ba tuyến metro này có thể lên tới 1,3-1,4 tỉ đôla Mỹ, theo phía Jobrus, họ sẽ huy động vốn tại Nga và nhiều nước khác.
Vào tháng 3, với sự hậu thuẫn từ Bộ Kinh tế - Thương mại và Công nghiệp Nhật Bản và Cơ quan Xúc tiến thương mại Nhật Bản (JETRO), Hiệp hội Đầu máy Nhật Bản (JORSA) cùng Cơ quan Dịch vụ kỹ thuật đường sắt Nhật Bản (JARTS) đã tổ chức hội thảo giới thiệu những công nghệ tiên tiến nhất trong lĩnh vực metro tại TP HCM. Đây được xem là bước đầu tiên.
Theo UMPU, ngay sau khi được JETRO và một số tập đoàn công nghiệp lớn tài trợ khoảng 400.000 đôla Mỹ, JARTS bắt tay vào lập nghiên cứu khả thi dự án tuyến metro kết hợp với tuyến xe buýt từ Bến Thành đến thành phố Biên Hòa của Đồng Nai. Theo đề xuất của JARTS, một tuyến tàu điện ngầm dài 13,7 km sẽ được xây dựng từ Bến Thành đến Thủ Đức và sau đó là làn đường 14,5 km dành cho xe buýt từ Thủ Đức đi Biên Hòa.
Một nhóm các nhà đầu tư lớn của Nhật, trong đó có cả Sojitz, Mitsubishi Heavy Industries đang tích cực vận động nguồn vốn vay cho dự án lên đến 700 triệu đôla Mỹ này.
Lãnh đạo thành phố cũng tìm tài trợ
Tại buổi tiếp ông Manfred Carstens, Chủ tịch Ủy ban Ngân sách của Quốc hội Đức vào tuần rồi, Chủ tịch UBND TP HCM Lê Thanh Hải đã đặt vấn đề vay 100 triệu euro từ Chính phủ Đức cho hai tuyến metro ưu tiên do Siemens lập nghiên cứu khả thi.
Trong các chuyến đi công tác nước ngoài, Chủ tịch và các Phó chủ tịch thành phố đều tranh thủ tiếp thị dự án metro đến các quan chức và nhà đầu tư nước ngoài.
Tại buổi tiếp Quốc vụ khanh Bộ Giao thông - Đổi mới và Công nghệ Áo vào cuối tháng 7 vừa qua, Chủ tịch Lê Thanh Hải cũng đặt vấn đề Chính phủ Áo hỗ trợ khoảng 40 triệu euro cho dự án hai tuyến metro ưu tiên của thành phố. Trong dự án nói trên, phần vốn góp của thành phố sẽ chiếm khoảng 30%, dự kiến sẽ vay từ các quỹ hỗ trợ phát triển với lãi suất 0%, riêng phần vốn TP HCM và Siemens đang vận động từ ADB là 300 triệu euro.
Tuy nhiên, theo Chủ tịch Lê Thanh Hải, cả Trung ương, ADB lẫn Chính phủ Áo hiện vẫn đang theo dõi sát sao những động tĩnh từ phía Chính phủ Đức trong việc cấp vốn ODA cho dự án, và xem đây là sự hậu thuẫn của Chính phủ Đức đối với nhà đầu tư của họ.
?oDo đó, chúng tôi đánh giá cao tầm quan trọng của phần vốn ODA từ phía Đức. Nếu được chấp thuận cho vay thì việc huy động phần vốn còn lại hoàn toàn khả thi?, ông Hải nói với các thượng nghị sĩ trong Ủy ban Ngân sách Quốc hội Đức hôm 4/8.
Đối với dự án tàu điện ngầm Bến Thành - Biên Hòa do các nhà đầu tư Nhật đề xuất, việc vận động vốn vay ODA của Chính phủ Nhật còn đến từ phía Bộ Giao thông Vận tải. Trong một dịp trao đổi với báo chí gần đây, Bộ trưởng Đào Đình Bình cho biết, về cơ bản Chính phủ Nhật đã đồng ý tài trợ 620 triệu đôla Mỹ để thực hiện dự án.
(Theo TBKTSG)

Thứ ba, 16/8/2005, 00:14 GMT+7
Thi thể các hành khách trên máy bay Síp bị đông cứng
http://vnexpress.net/Vietnam/The-gioi/2005/08/3B9E123F/

Đa số các thi thể trên chiếc máy bay bị rơi gần Athens với 121 người trên khoang đều ở tình trạng đông cứng, cho thấy chiếc máy bay trở thành một ?ohầm mộ băng? di động trước khi nó lao xuống đất.
Bộ trưởng Nội vụ Hy Lạp Prokopis Pavlopoulos nhận định những người trên máy bay có lẽ đã chết trước khi máy bay chạm đất, nhưng không cung cấp thêm chi tết. Cả hai hộp đen đều đã lấy được từ hiện trường, nhưng một hộp đen ở trong tình trạng ?orất tồi tệ?, thanh tra trưởng Akrivos Tsolakis cho biết. Chúng đã được gửi sang Pháp để phân tích.
Trong khi các nhà điều tra tìm kiếm manh mối tại địa điểm máy bay rơi, các chuyên gia vẫn bối rối về hiện tượng hệ thống điều áp hay cung cấp oxy bị hỏng trong tình trạng nhiệt độ đóng băng ở độ cao 10 km.
Tình trạng cực lạnh cho thấy không có trao đổi khí trong cabin. ?oViệc khám nghiệm thi thể các hành khách cho thấy các xác chết đều đông cứng, kể cả một số nạn nhân da bị cháy do gặp lửa khi máy bay rơi xuống đất?, một nguồn tin bên Bộ Quốc phòng Hy Lạp hôm qua cho biết.
Chiếc máy bay Boeing 737 của Helios Airways (Síp), chở 115 hành khách và 6 thành viên phi hành đoàn, rơi cách Athens 40 km về phía bắc hôm chủ nhật. Không có người sống sót. Các nhân viên cứu trợ đã tìm được thi thể người phi công - một công dân Đức tên là Martin Hans Gurgen.
Một người đàn ông có em họ ở trên chiếc máy bay xấu số nói rằng ông đã nhận được tin nhắn của người em họ này trước khi chiếc phi cơ rơi. Tin nhắn nói rằng người phi công mặt ?otím ngắt?, còn các hành khách đang lạnh cóng. (ndlr : tay này đã bị bắt vì thêu dệt chuyện bịa đặt)
Khi chiếc máy bay ở trong không phận Hy Lạp và mất liên lạc, hai chiếc máy bay chiến đấu F-16 đã được phái đi để điều tra. Các phi công trên hai chiếc phi cơ cho biết họ nhìn thấy người phụ lái gục trong cabin, còn người phi công chính thì không rõ ở đâu. Hai người không rõ danh tính đang có những nỗ lực cuối cùng để kiểm soát chiếc máy bay. Các mặt nạ oxy rủ xuống trong cabin.
Một giải thuyết được đưa ra là các phi công đã gặp phải tình trạng giảm áp suất trong buồng lái, trước khi họ kịp sử dụng mặt nạ oxy và đưa máy bay xuống một độ cao thấp và an toàn hơn.
Đa số các hành khách là người Síp, ngoài ra có một gia đình 4 người Armenia và 12 người Hy Lạp. Trong số các nạn nhân có 17 trẻ em dưới 16 tuổi, và cháu bé nhỏ nhất 4 tuổi. Người nhà của một số nạn nhân đang từ đảo Síp tới hiện trường vụ rơi máy bay để nhận dạng các nạn nhân.
Gia đình các nạn nhân cáo buộc Helios Airways đã cho phép một chiếc máy bay không an toàn cất cánh - điều mà hãng hàng không Síp bác bỏ. Theo truyền hình Hy Lạp, chiếc máy bay 737 này có tiền sử trục trặc kỹ thuật. Trong một chuyến bay gần đây từ Vacsava (Ba Lan tới Larnaca (điểm xuất phát của chuyến bay định mênh nói trên), các hành khách đã xuống máy bay trong tình trạng gặp vấn đề về hô hấp.
Tại sân bay Lanarca, phi hành đoàn và các hành khách hôm qua đã từ chối lên một chiếc máy bay thuộc Helios lẽ ra sẽ tới Sofia (Bulgaria).
M.C. (theo Reuters, BBC)


lundi 15 aout 2005, 22h42
Boeing chypriote: décès des pilotes par asphyxie, selon l''enquête
http://fr.news.yahoo.com/050815/202/4jifj.html
ATHENES (AFP) - Les familles des 121 victimes de l''accident du Boeing 737 de la compagnie chypriote Helios, qui s''est écrasé dimanche près d''Athènes, se sont rassemblées lundi dans une morgue d''Athènes pour identifier leurs proches, alors que l''enquête s''oriente vers un décès brutal des pilotes par asphyxie en raison d''un problème d''alimentation en air.
A la morgue de Goudi, près du centre d''Athènes, les proches, des Grecs accourus depuis la veille et des Chypriotes grecs arrivés dans la matinée de Larnaca, ont attendu en silence d''être admis auprès des corps des victimes.
Les victimes sont 110 Chypriotes grecs, 10 Grecs et un Allemand, le pilote, âgé de 58 ans, selon une liste rendue publique par les autorités chypriotes. Une fillette de quatre ans, et 14 enfants de 10 ans ou moins ont été tués, sur un total de 21 enfants.
Seuls 45 corps "identifiables directement ou indirectement" ont été transférés, selon le secrétaire d''Etat à la Santé, Thanassis Yannopoulos.

"Les autres corps ne peuvent pas être reconnus, ils vont rester dans l''attente d''une analyse ADN à Schisto", près du Pirée, où les corps avaient d''abord été transférés, a-t-il ajouté.
Les secouristes étaient toujours à la recherche de trois disparus, 118 corps ayant été retrouvés après une nuit de recherches sur le site du sinistre, à une quarantaine de km au nord-est d''Athènes.
La principale hypothèse envisagée par l''équipe de médecins légistes participant à l''enquête est la mort par asphyxie, a indiqué à l''AFP un de ses responsables, Philippos Koutsaftis.
"Il a dû y avoir un problème rapide et brutal peu après le décollage entraînant la mort des pilotes dans la cabine (...) L''avion volait en pilotage automatique (...) A partir de là nous attendions tous hélas que le carburant s''épuise et qu''il tombe", a affirmé un contrôleur aérien, Manolis Antoniadis, sur la télévision publique Net.
Selon M. Koutsaftis, qui a procédé à une autopsie des corps des victimes, quelques passagers étaient vivants, mais pas nécessairement conscients au moment où l''avion s''est écrasé.
"Sur les six corps que nous avons examinés jusqu''à présent, les premières indications sont qu''il y avait une circulation sanguine et que leurs coeurs et leurs poumons fonctionnaient", a-t-il déclaré à la presse.
En 1999, un petit avion s''était écrasé aux Etats-Unis près d''Aberdeen (Dakota du Sud) après avoir subi une perte graduelle de pression dans la cabine au début du vol. Selon les conclusions de l''enquête, la cause probable de l''accident, qui avait fait six morts, était l''impossibilité pour les pilotes "de recevoir de l''oxygène à la suite de la dépressurisation de la cabine, pour des raisons inconnues".
Les deux boîtes du Boeing 737 seront envoyées pour analyse à Paris, mais celle contenant les conversations des pilotes, retrouvée lundi, est "en très mauvais état", selon le président de la commission d''enquête de l''aviation civile, Akrivos Tsolakis.
Les experts s''intéressent aussi à l''historique de l''appareil, alors que les médias ont relayé de nombreux témoignages d''anciens passagers faisant état de problèmes de climatisation, de froid ou de chaleur excessifs, sur des vols d''Hélios, la compagnie propriétaire, a indiqué M. Tsolakis.
Selon le président de la compagnie Helios, Andreas Drakou, le Boeing 737 accidenté qui datait de 1998, avait été acquis par sa compagnie il y a six ans et passait régulièrement les contrôles de sécurité.
"Un premier versement de 20.000 euros par passager va être effectué au profit des familles, en attendant le versement d''indemnisations", a précisé M. Drakou.
Dans son dernier message après avoir quitté Larnaca pour Athènes, le pilote avait fait état de problèmes de "climatisation", a indiqué dimanche le porte-parole du gouvernement, Théodore Roussopoulos.
Selon son récit, l''avion a vécu un véritable scénario-catastrophe: deux F-16 de l''armée de l''air grecque envoyés pour l''escorter après le perte de tout contact ont observé "le copilote plié en deux et peut-être évanoui et le pilote pas à sa place", puis "les masques d''oxygène activés dans la cabine".
Lors de leur dernière approche, "ils ont vu deux personnes dans le poste de pilotage, dont on ne sait pas s''ils étaient des membres d''équipage ou des passagers semblant vouloir regagner le contrôle" de l''appareil, a-t-il affirmé.
Cependant, un homme, qui avait affirmé avoir reçu un message SMS faisant état de températures glaciales de la part d''un cousin voyageant à bord de l''avion, a été arrêté lundi pour avoir monté un canular et fera l''objet de poursuites judiciaires, a annoncé la police.
L''homme a avoué avoir inventé le texte du message suivant: "Nous avons froid. Le pilote est bleu. Nous allons mourir. Adieu" qui avait fait le tour du monde.
Selon les médias chypriotes, la compagnie Hélios a dû annuler lundi matin au moins deux de ses vols au départ de Larnaca (sud), ses équipages refusant d''embarquer pour des raisons non précisées. Mais la société a démenti avoir suspendu tous ses vols comme l''avait annoncé plus tôt le ministre chypriote de la Communication.
A Larnaca, La police chypriote a fait lundi une descente dans les bureaux de la compagnie Helios dans le cadre de l''enquête sur l''accident, a annoncé la radio d''Etat.
Cette opération intervient peu après la décision du procureur général Petros Clerides d''émettre un mandat pour perquisitionner dans les bureaux de la compagnie et saisir des documents qui pourraient être utiles "pour une enquête sur une éventuelle offense criminelle", a déclaré le porte-parole de la présidence Marios Karoyian.
Được philippe sửa chữa / chuyển vào 04:55 ngày 16/08/2005

lundi 15 aout 2005, 13h07
100% des trains de la SNCF non fumeurs d''ici la fin de l''année 2005
http://fr.news.yahoo.com/050815/202/4jhhy.html

PARIS (AFP) - La totalité des trains exploités par la SNCF devraient être totalement non fumeurs d''ici la fin de l''année 2005, a annoncé lundi le directeur général de la compagnie, Guillaume Pépy.
"Nous allons proposer d''ici la fin de l''année 100% de trains non fumeurs", a déclaré M. Pépy sur RMC.
La compagnie, qui inter*** déjà la cigarette dans ses TGV (Trains à grande vitesse) et sur certaines de ses lignes TER (Trains express régionaux), étendra ainsi l''interdiction à l''intégralité de son parc.
Les TGV sont non fumeurs depuis le 12 décembre 2004.
"On a expérimenté des choses depuis maintenant plusieurs années, d''abord le TGV Atlantique, puis tous les TGV en 2004. En Ile-de-France aussi avec le Transilien, et puis il y a déjà 11 régions où les trains TER sont non fumeurs", a déclaré M. Pépy.
"Aujourd''hui, nous pensons qu''il faut sauter le pas et généraliser les trains non-fumeurs, (...) et c''est ce que nous allons faire au quatrième trimestre de l''année", a-t-il ajouté.
"Nous avons beaucoup de travail à faire pour que cette mesure entre dans les faits", a encore déclaré M. Pépy, précisant que la compagnie devrait "décrasser les voitures de la fumée, traiter des odeurs persistantes, condamner les cendriers, modifier la signalétique".
Il a précisé à l''AFP que le "nettoyage débutera en décembre et s''étalera sur toute l''année 2006", indiquant qu''il y avait "plus de 4.000 voitures à traiter".
"Le décrassage se fait par un traitement à la vapeur sur les tissus, les murs et le plafond des voitures", a-t-il expliqué. S''ensuivra une opération de "traitement anti-odeur" par laquelle "on recouvre les odeurs à l''aide d''un liquide neutralisant".
Concernant le coût de ces opérations, M. Pépy a déclaré qu''en "2006, nous devrions dépenser entre 5 et 10 millions d''euros en plus pour le décrassage des voitures".
Ce surcoût ne devrait pas être compensé par une diminution "très légère" du coût du nettoyage des voies, encombrées de paquets de cigarettes vides. "Actuellement, nous consacrons environ 5 millions d''euros par an au nettoyage des voies", notamment en utilisant un train aspirateur, selon le directeur général.
"Dès le 5 septembre, nous allons mettre en service un nouveau train entre Bordeaux, Toulouse, Montpellier et Nice, il sera non fumeur. Tous les trains de nuit (...), tous les corails, et la fin des TER (ceux des régions où l''interdiction n''est pas encore appliquée, ndlr) seront non fumeurs d''ici la fin de l''année 2005, on aura donc 100% de trains non fumeurs", a encore précisé M. Pépy.
Il a ajouté à l''AFP qu''à l''heure actuelle, "il y a encore deux régions avec lesquelles les discussions sont encore en cours" concernant les TER, sans souhaiter les identifier.
"Les voyageurs ont changé leurs habitudes", a déclaré le directeur général de la SNCF, affirmant que la compagnie n''a pas jusqu''ici perdu une partie de sa clientèle de fumeurs.
Selon lui, "la nouvelle tendance" pour les fumeurs est de "descendre aux arrêts intermédiaires pour prendre quelques bouffées (...). Ce n''est pas facile pour la régularité, ça peut retarder le départ des trains, mais les contrôleurs savent gérer ça".
La SNCF rappelle dans un communiqué que la loi Evin du 10 janvier 1991 inter*** de fumer dans les moyens de transport affectés à un usage collectif. Les contrevenants s''exposent à une amende de 45 euros, selon la compagnie.

Được philippe sửa chữa / chuyển vào 04:52 ngày 16/08/2005