1. Tuyển Mod quản lý diễn đàn. Các thành viên xem chi tiết tại đây

LES NEWS ?-? Une nouvelle tour prévue pour Paris en 2012 ?-? Données biométriques désormais exigées

Chủ đề trong 'Pháp (Club de Francais)' bởi Paris_latino, 02/02/2004.

  1. 1 người đang xem box này (Thành viên: 0, Khách: 1)
  1. philippe

    philippe Thành viên rất tích cực

    Tham gia ngày:
    29/01/2002
    Bài viết:
    3.975
    Đã được thích:
    0
    CPE : những mốc thời gian đáng chú ý
    CPE: chronologie du conflit
    http://fr.news.yahoo.com/28032006/5/cpe-chronologie-du-conflit.html
    mardi 28 mars 2006, 19h43
    PARIS (AP) - Voici la chronologie du conflit autour du contrat première embauche (CPE) depuis l''annonce de sa création par le Premier ministre Dominique de Villepin:
    - 16 janvier 2006: dans le cadre de la deuxième étape de sa "bataille pour l''emploi", Dominique de Villepin annonce la création du contrat première embauche (CPE), contrat réservé aux moins de 26 ans assorti d''une période d''essai de deux ans. Les syndicats et la gauche y voient la porte ouverte à la "précarité généralisée"
    - 31 janvier: début de l''examen en urgence par les députés du projet de loi sur l''égalité des chances, qui crée le CPE. Première mobilisation syndicale et étudiante pour le retrait du projet
    - 1er février: Jacques Chirac défend devant les parlementaires UMP le CPE, "vraie réponse" pour l''emploi des jeunes
    - 7 février: entre 218.700 (selon la police) et 400.000 personnes (selon les syndicats) manifestent dans toute la France contre le CPE
    - 9 février: face à la guérilla de la gauche, Dominique de Villepin a recours à l''article 49-3 de la Constitution pour faire adopter par l''Assemblée nationale le projet de loi sur l''égalité des chances
    - 16 février: les manifestations anti-CPE se poursuivent malgré les vacances scolaires
    - 21 février: l''Assemblée nationale repousse la motion de censure déposée par le PS contre le recours à l''article 49-3
    - 23 février: nouvelle journée d''action des syndicats de lycéens et étudiants
    - 1er mars: "il faut sortir des demi-mesures et des demi-solutions du passé pour les jeunes", déclare Dominique de Villepin, affichant "sérénité" et "détermination" lors de sa conférence de presse mensuelle. Treize universités sur 84 sont en grève, selon l''UNEF
    - 6 mars: le Sénat adopte le projet de loi sur l''égalité des chances après plus de 90 heures de débats
    - 7 mars: entre 396.000 (selon la police) et plus d''un million de personnes (selon la CGT) manifestent pour exiger le retrait du CPE. Dominique de Villepin exclut de retirer le CPE mais propose de "l''enrichir"
    - 8 mars: 55% des Français sont favorables au retrait du CPE, selon un sondage CSA pour "Le Parisien/Aujourd''hui en France"
    - 9 mars: le projet de loi sur l''égalité des chances est définitivement adopté par le Parlement. Les syndicats et les mouvements de lycéens et d''étudiants appellent à une nouvelle journée nationale de manifestations le 18 mars. Le député UMP Hervé de Charette demande la suspension du CPE
    - 10 mars: l''UNEF recense 45 universités en grève, le ministère de l''Education nationale fait état de huit universités totalement bloquées et 26 autres perturbées
    - 11 mars: les CRS évacuent dans la nuit l''université de la Sorbonne, occupée par 200 étudiants anti-CPE. Des délégués étudiants réunis en assemblée générale à Poitiers (Vienne) décident de poursuivre leur mobilisation
    - 12 mars: sur TF1, Dominique de Villepin exclut de retirer le CPE, tout en proposant des "garanties nouvelles" pour les jeunes. Cette offre de dialogue est aussitôt rejetée par les syndicats
    - 14 mars: de Berlin, Jacques Chirac apporte un soutien "total et sans réserve" à Dominique de Villepin. "Le CPE marchera", affirme le Premier ministre. Le PS saisit le Conseil constitutionnel sur la loi relative à l''égalité des chances
    - 15 mars: Jacques Chirac souhaite que le dialogue s''ouvre entre le gouvernement et les partenaires sociaux
    - 16 mars: des centaines de milliers d''étudiants et de lycéens manifestent dans toute la France contre le CPE; des affrontements avec les forces de l''ordre donnent lieu à 272 interpellations; 58 universités bloquées ou perturbées, selon le ministère; 68% des Français favorables au retrait du CPE, selon un sondage CSA; Dominique de Villepin se *** prêt à "améliorer" le CPE
    - 17 mars: Jacques Chirac souhaite que le dialogue "s''ouvre au plus vite"
    - 18 mars: entre 500.000 et 1,5 million de manifestants contre le CPE dans toute la France; les syndicats demandent à Jacques Chirac de ne pas promulguer la loi sur l''égalité des chances
    - 20 mars: les syndicats appellent à une "journée d''action interprofessionnelle avec arrêts de travail, grèves et manifestations" pour le 28 mars; Jacques Chirac réclame l''ouverture dans les "jours qui viennent" du dialogue; un syndicaliste Sud-PTT blessé deux jours plus tôt à la fin de la manifestation parisienne est dans le coma
    - 21 mars: nouvelle journée d''action étudiante et lycéenne; Dominique de Villepin exclut tout "retrait", "suspension" ou "dénaturation" du CPE devant les parlementaires UMP
    [​IMG][​IMG][​IMG]
    - 22 mars: changeant de ton, le Premier ministre *** vouloir négocier "sans a priori" avec les syndicats; Nicolas Sarkozy recommande une expérimentation de six mois du CPE; 59 universités bloquées ou perturbées, selon le gouvernement, 68 en grève selon l''UNEF
    - 23 mars: Dominique de Villepin écrit aux partenaires sociaux pour leur proposer une rencontre sur un ordre du jour "nullement limitatif"; nouvelles manifestations lycéennes et étudiantes (250.000 selon la police, le double selon les organisateurs); lettre de la conférence des présidents d''université à Jacques Chirac évoquant "une crise extrêmement grave"
    - 24 mars: Jacques Chirac exclut tout retrait du CPE, une heure avant que les syndicats ne soient reçus à Matignon. Cette réunion tourne court au bout d''une heure et quart. Les syndicats refuseront l''invitation du Premier ministre à le rencontrer dès le lendemain
    - 25 mars: lettre des organisations étudiantes et lycéennes anti-CPE au Premier ministre rappelant leur demande de retrait du CPE avant toute négociation; Dominique de Villepin *** "souhaiter que par le dialogue nous puissions trouver une solution rapidement", après avoir reçu à Matignon trois organisations d''étudiants minoritaires (UNI, FAGE et PDE)
    - 27 mars: nouveau refus des syndicats d''être reçus par M. De Villepin; Nicolas Sarkozy affirme sa volonté de rénover "profondément" le dialogue social français lors d''un meeting à Douai (Nord)
    - 28 mars: journée de grèves et de manifestations pour le retrait du CPE (un million selon la police, trois selon les syndicats); Dominique de Villepin exclut de retirer le CPE, tout en renouvelant son offre de dialogue aux syndicats pour l''aménager; pour sa part, Nicolas Sarkozy se prononce pour une suspension de l''application du CPE "le temps de la négociation". AP
  2. arnaud

    arnaud Thành viên mới

    Tham gia ngày:
    05/11/2005
    Bài viết:
    1.377
    Đã được thích:
    0
    Ngân hàng LCL cảnh báo khách hàng về thủ đoạn lừa đảo qua email (phishing) của bọn tin tặc
    21 mars 2006 : Détection d''une tentative de fraude visant les clients de certaines banques françaises dont LCL.
    https://particuliers.lcl.fr/cli/phishing210306.htm
    Envoyé en masse, le message FRAUDULEUX aux couleurs de la banque, prétexte la mise en place d?Tun nouveau système de sécurité pour demander aux internautes de fournir leurs codes d''accès et date de naissance.
    L''internaute est invité à cliquer sur un lien pour se connecter au site de la banque.
    Pour vous prémunir de telles arnaques, il est important de rappeler les principes suivants :
    - LCL n''envoie jamais de mail demandant de cliquer sur un lien pour saisir des données d''identification aux services de gestion de comptes
    - A réception de tels messages, il convient simplement de les détruire sans aucune autre action (même un simple clic sur un lien contenu dans un message frauduleux peut confirmer au pirate l''exactitude de l''adresse de courrier électronique du destinataire)
    - www.LCL.fr rubrique ACCES CLIENT permet de se connecter aux différents sites de gestion de comptes.
    Si vous avez répondu à ce mail et communiqué votre code :
    - modifiez votre code d''accès en vous connectant à votre site depuis www.LCL.fr,
    - contactez votre conseiller.
    Pour retrouver tous les conseils de sécurité sur Internet, cliquez ici
    Voici un exemple du message FRAUDULEUX :
    [​IMG]
  3. philippe

    philippe Thành viên rất tích cực

    Tham gia ngày:
    29/01/2002
    Bài viết:
    3.975
    Đã được thích:
    0
    Chịu sức ép từ làn sóng phản đối CPE ngày càng tăng, Thủ tướng Pháp nói nhầm "quyết định" thành "từ chức" trong phiên điều trần hàng tuần trước Hạ viện Pháp
    CPE: Villepin confond dans un lapsus "démission" et "décision"...
    http://fr.news.yahoo.com/29032006/5/cpe-villepin-confond-dans-un-lapsus-demission-et-decision.html
    mercredi 29 mars 2006, 18h20
    PARIS (AP) - Dominique de Villepin a commis un énorme lapsus mercredi devant les députés en disant attendre la "démission" du Conseil constitutionnel sur le contrat première embauche (CPE).
    "Nous avons des institutions républicaines et nous devons les respecter. Attendons le Conseil constitutionnel qui prendra sa démission demain", a déclaré le Premier ministre dans une réponse au Premier secrétaire du PS François Hollande.
    Le chef du gouvernement, qui voulait évidemment parler de la décision des "sages", attendue jeudi, s''est aussitôt repris. Mais son lapsus a suscité l''hilarité générale sur les bancs de la gauche, tandis que les députés UMP étaient interloqués.
    Après la séance, certains à gauche prenaient Dominique de Villepin au mot. "Cela doit le pousser à la démission bien sûr. Il y a mille raisons de la demander", estimait Christian Paul (PS). Selon lui, "le Premier ministre n''a plus aujourd''hui la légitimité suffisante pour poursuivre sa mission".
    Les socialistes n''étaient cependant pas tous sur la même ligne. "Nous ne demandons pas la démission du Premier ministre, nous demandons le retrait du CPE", a rappelé Eric Besson.
    Les députés UMP défendaient sans grande conviction Dominique de Villepin. "Un lapsus c''est toujours un petit peu révélateur, mais je ne crois pas que ce soit le problème de fond", estimait François Cornut-Gentille. Pour le député de la Haute-Marne, la gaffe du Premier ministre "révèle le fait que tout le monde est tendu".
    D''autres s''efforçaient de dédramatiser. "Quand vous êtes Premier ministre, vous faites rarement des lapsus en utilisant lait concentré à la place de décision", remarquait Hervé Mariton.
    Reste que le lapsus de Dominique de Villepin révèle la situation politique très délicate dans laquelle il se trouve au lendemain du raz de marée qui a déferlé mardi dans toute la France contre le CPE.
    Le chef du gouvernement est peu coutumier de tels lapsus, contrairement à certains de ses prédécesseurs. On se souvient notamment d''un lapsus de Lionel Jospin pendant la campagne de 2002. Après avoir jugé Jacques Chirac "vieilli, fatigué, usé", le Premier ministre socialiste avait "appelé de ses vieux" sa propre victoire à l''élection présidentielle. AP
  4. heiner

    heiner Thành viên mới

    Tham gia ngày:
    13/05/2005
    Bài viết:
    1.416
    Đã được thích:
    0
    Các nghiệp đoàn kêu gọi tiếp tục đình công, bãi khoá vào thứ ba tuần sau 4/4
    Nouvelle journée d''action intersyndicale le 4 avril
    http://fr.news.yahoo.com/29032006/290/nouvelle-journee-d-action-intersyndicale-le-4-avril.html
    mercredi 29 mars 2006, 18h33
    PARIS (Reuters) - Le front syndical et étudiant contre le contrat première embauche appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations mardi prochain et demande à Jacques Chirac d''intervenir pour que le CPE soit abandonné.
    "Il est urgent que les plus hautes autorités de l''Etat prennent la mesure de la situation et répondent sans ambiguïté à cette revendication", disent les douze organisations syndicales dans une déclaration publiée après une nouvelle réunion de trois heures et demie à Paris.
    "Pour éviter l''enlisement du pays dans une crise profonde, le gouvernement doit s''y résoudre. L''intersyndicale demande au président de la République d''utiliser ses prérogatives constitutionnelles pour que le CPE soit retiré", soulignent-elles au lendemain de manifestations massives contre le CPE.
    [​IMG][​IMG]
    L''intersyndicale appelle salariés, étudiants et lycéens à "intervenir auprès de tous les parlementaires" dès mercredi pour exprimer leur exigence de retrait du CPE.
    Les organisations syndicales se "disent déterminées à amplifier la mobilisation" et "mettent le gouvernement en garde contre toute tentative de coup de force, notamment en direction des étudiants et des lycéens".
    Le ministère de l''Education a demandé mercredi aux proviseurs des lycées bloqués de prendre toutes les mesures nécessaires pour rouvrir leurs établissements, y compris l''intervention des forces de l''ordre.
    Malgré ces consignes, les deux principales organisations de lycéens, l''UNL et la FIDL, ont appelé les lycéens à poursuivre les assemblées générales et à organiser la grève dans les lycées.
    "Ce n''est pas en envoyant des forces de l''ordre au sein du lycée qu''on réinstaurera le dialogue", a déclaré le président de la FIDL, Tristan Rouquier, exprimant sa "stupeur" et son "étonnement" devant cette décision.
    Pour Karl Stoeckel, président de l''UNL, "il reste encore d''importantes réserves de mobilisation" parmi les lycéens.
    Face à la contestation grandissante, la "sur***é" du Premier ministre lui semble "inquiétante". "On va finir par croire que son entêtement est pathologique", a-t-il *** aux journalistes.
    "L''inflexibilité affirmée du Premier ministre ne peut que renforcer la détermination des organisations syndicales à poursuivre l''action", souligne un communiqué de l''UNSA, qui appelle "ses syndicats, ses sections régionales et départementales à mettre tout en oeuvre pour assurer le succès de cette mobilisation".
    De son côté, le Parti communiste "appelle à une mobilisation sans précédent (...) pour faire reculer le gouvernement".
    Les douze organisations de l''intersyndicale anti-CPE étaient réunies depuis 14h00 (12h00 GMT) dans un local de la FSU, à Paris, pour décider de la suite du mouvement.
  5. arnaud

    arnaud Thành viên mới

    Tham gia ngày:
    05/11/2005
    Bài viết:
    1.377
    Đã được thích:
    0
    Tại Paris, sinh viên xông vào chiếm cứ nhà ga Lyon và nhảy xuống đường ray TGV chặn tàu để phản đối nhà cầm quyền.
    Trong khi đó, nếu Hội đồng Hiến pháp không coi Luật về CPE là vi hiến, Tổng thống Chirac có thể ban hành luật này trong một vài ngày tới, bất chấp làn sóng phản đối ngày càng gia tăng trong mọi tầng lớp nhân dân. Nguy cơ đối đầu cực kỳ căng thẳng hiện đang bao trùm lên bầu không khí xã hội Pháp.
    CPE: les forces de l''ordre ont évacué les étudiants qui occupaient les voies à la gare de Lyon
    http://fr.news.yahoo.com/30032006/5/cpe-les-forces-de-l-ordre-ont-evacue-les-etudiants.html
    jeudi 30 mars 2006, 18h50
    PARIS (AP) - Les forces de l''ordre ont évacué jeudi, en fin d''après-midi, les lycéens et les étudiants qui occupaient les voies TGV de la gare de Lyon à Paris, paralysant depuis plus de deux heures l''ensemble du trafic ferroviaire au départ et à l''arrivée de la gare, a-t-on constaté sur place.
    Selon la direction de la SNCF, le trafic des trains garde de Lyon devait progressivement revenir à la normale en début de soirée. La SNCF parle d''au moins 10.000 voyageurs bloqués dans des TGV attendant de rentrer en gare, "sans compter tous ceux qui attendaient sur les quais". L''action des lycéens et des étudiants a bloqué l''ensemble du trafic des trains dans la gare, et notamment 15 TGV, pendant près de trois heures.
    [​IMG]
    Les gendarmes mobiles sont intervenus à 17h15, repoussant à l''aide de leurs boucliers les lycéens et les étudiants qui se tenaient par les bras. Il a fallu 35 minutes pour parvenir à leur faire quitter les voies. L''intervention des forces de l''ordre s''est déroulée sans violence, mais parfois dans une gigantesque bousculade.
    Les manifestants ont accueilli l''arrivée des forces de l''ordre aux cris de "des bisous, pas des coups!", "Etudiants pacifistes", ou encore "Chirac en prison, de Villepin démission".
    [​IMG]
    Les manifestants, environ 2.000, avaient envahi les voies vers 15h30 après avoir manifesté depuis place du Châtelet. Pendant l''occupation des voies, ils ont dressé de petites barricades sur les rails à l''aide de lourdes traverses en bois.
    "Etudiants, salariés, lycéens: on va gagner. Tous précaires, tous solidaires", pouvait-on lire sur une grande banderole brandie par les manifestants, qui scandaient aussi: "Villepin la racaille, la jeunesse est sur les rails", ou encore, sous une pluie fine, "le temps est pourri, le gouvernement aussi".
    Vers 18h, après avoir été évacués par les forces de l''ordre, les manifestants sont repartis en cortège. Pendant l''intervention des gendarmes, quelques personnes ont été interpellées, a-t-on constaté sur place. AP
  6. philippe

    philippe Thành viên rất tích cực

    Tham gia ngày:
    29/01/2002
    Bài viết:
    3.975
    Đã được thích:
    0
    Các công đoàn lại kêu gọi đình công, bãi khoá, xuống đường vào thứ ba tới để gây sức ép lên Chính phủ : tối nay Tổng thống Chirac có một bài phát biểu quan trọng trên truyền hình để quyết định số phận Hợp đồng tuyển dụng đầu tiên, đối tượng gây tranh cãi trong dư luậ xã hội suốt mấy tháng qua
    CPE: les préavis de grève se multiplient pour mardi prochain
    http://fr.news.yahoo.com/31032006/5/cpe-les-preavis-de-greve-se-multiplient-pour-mardi-prochain.html
    vendredi 31 mars 2006, 12h22
    PARIS (AP) - RATP, SNCF, Air France, Fonction publique ou encore EDF et GDF: les préavis de grève se multiplient dans tous les secteurs -publics comme privés- pour la nouvelle journée de mobilisation contre le contrat première embauche (CPE) prévue mardi prochain, sans attendre l''intervention du président de la République Jacques Chirac vendredi soir.
    Dans la rue, des manifestations sont organisées dans toute la France, dont Paris. Les syndicats tablent sur une véritable marée humaine à travers tout le pays avec une mobilisation dépassant celle du 28 mars: un million de personnes avaient défilé dans toute la France selon la police et trois millions selon les syndicats.
    La Confédération européenne des syndicats (CES) apporte son soutien au mouvement et demande à tous les syndicats d''Europe d''envoyer un représentant pour le défilé parisien de mardi, et d''organiser des rassemblements devant les ambassades de France des pays de l''UE.
    En France, cinq syndicats de la SNCF (CGT, Sud, FO, CGC, et UNSA) appellent les cheminots à cesser le travail, tandis que la CGT et Sud appellent également à la grève pour la journée de mardi à la RATP.
    [​IMG]
    Comme le 28 mars, les syndicats ont aussi déposé des préavis de grève pour les transports urbains de nombreuses villes en France, dont la liste n''était pas encore établie vendredi à la mi-journée, selon l''Union des transports publics (UTP).
    A Air France, dix organisations syndicales (CGT, UGICT-CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO, FO-Cadres, Sud Aérien, SNMSAC/UNSA et Alter) appellent à des arrêts de travail de 3h20 à 24 heures, avec un trafic aérien qui pourrait également être perturbé par les aiguilleurs du ciel.
    Les principales fédérations de l''Energie appellent aussi les gaziers et les électriciens à cesser le travail, notamment à EDF et GDF.
    Les grèves toucheront également tous les secteurs de la Fonction publique, avec en premier lieu l''Education nationale, où la FSU, le SGEN-CFDT, la FERC-CGT et l''UNSA appellent à cesser le travail. Le ministère des Finances, ou encore La Poste seront aussi touchés.
    France Télécom et plusieurs grosses entreprises du secteur privé ne seront pas non plus épargnées.
    En fait, les appels à la grève toucheront les mêmes secteurs que lors de la journée du 28 mars dernier, avec un appel de la même configuration lancé par l''intersyndicale regroupant les principaux syndicats de salariés et les organisations de lycéens et d''étudiants. AP
  7. heiner

    heiner Thành viên mới

    Tham gia ngày:
    13/05/2005
    Bài viết:
    1.416
    Đã được thích:
    0
    Trong bài phát biểu trên truyền hình cách đây 40 phút, Tổng thống Pháp, trên tinh thần điều 5 của Hiến pháp, từ chối rút lại luật về CPE, nhưng yêu cầu Chính phủ điều chỉnh 2 điểm cơ bản gây tranh cãi liên quan đến thời gian thử việc và yêu cầu người sử dụng lao động phải nêu rõ lý do khi đơn phương chấm dứt hợp đồng lao động. Ngay sau bài phát biểu của Tồng thống Pháp, phe đối lập, các công đoàn và các hiệp hội sinh viên coi đây là hành động khiêu khích và tiếp tục kêu gọi nhân dân xuống đường vào thứ ba tới
    Déclaration radiotélévisée de M. Jacques CHIRAC, Président de la République
    Palais de l''Élysée - Paris, le 31 mars 2006
    20h00 GMT+2

    Mes chers compatriotes,
    Depuis plusieurs semaines, des interrogations, des appréhensions, des critiques se sont élevées autour du contrat première embauche. De nombreux jeunes ont exprimé leur inquiétude, leur besoin de repères et de sécurité, mais aussi leur volonté de trouver toute leur place dans notre société. Des sentiments que beaucoup d''entre vous partagent.
    Au-delà du contrat première embauche, la période que nous traversons renvoie à des interrogations profondes. L''avenir que nous offrons aux jeunes. Notre capacité à faire vivre notre modèle social dans le monde d''aujourd''hui. La question de la réforme, et de notre aptitude à la mener tous ensemble.
    [​IMG]
    Je veux dire aux Français, je veux dire aux jeunes que je mesure l''impatience de toutes celles et tous ceux qui veulent travailler et réussir et qui n''arrivent pas à prendre pied dans l''entreprise alors qu''ils ont tant d''énergie, de projets et de talents à exprimer. Je comprends bien sûr aussi le refus de la précarité qui s''est fortement exprimé.
    J''ai voulu que le Gouvernement se mobilise pour l''égalité des chances en pensant d''abord à tous les jeunes qui sont, en raison d''une formation insuffisante, en réalité privés de la possibilité d''accéder à un premier emploi et qui désespèrent de pouvoir tracer leur chemin.
    C''est l''objet de la loi sur l''égalité des chances dont le contrat premier embauche est un des éléments. Avec ce contrat, le Premier ministre, Dominique de VILLEPIN a voulu offrir à tous ces jeunes des opportunités nouvelles pour l''emploi : accéder à l''entreprise ; pouvoir y faire ses preuves ; acquérir une véritable expérience professionnelle, avec un vrai contrat de travail. Pour cela, le Gouvernement s''est attaché à concilier plus de souplesse pour les entreprises mais aussi des garanties nouvelles pour les salariés.
    Depuis plusieurs semaines, le dialogue n''a pu aboutir et la situation est restée bloquée autour de la question du retrait ou du maintien de ce texte. Les manifestations ont servi de prétexte à des actes de violence et à des dégradations inacceptables. Les tensions se sont exacerbées dans les universités entre les étudiants qui veulent faire grève et ceux qui veulent travailler. Un nombre important de lycées sont fermés ou bloqués. Il est temps de dénouer la situation en étant juste et raisonnable, avec comme exigence l''intérêt national. C''est la mission que me donne la Constitution.
    Le Parlement, les élus de la Nation, ont voté la loi sur l''égalité des chances et le Conseil constitutionnel vient de juger cette loi en tout point conforme aux principes et aux valeurs de la République. En démocratie, cela a un sens et doit être respecté. C''est pourquoi j''ai décidé de promulguer cette loi mais aussi parce que je pense que le contrat première embauche peut être un instrument efficace pour l''emploi.
    Mais j''ai entendu également les inquiétudes qui s''expriment, chez de nombreux jeunes et chez leurs parents. Et je veux y répondre. C''est pourquoi je demande au Gouvernement de préparer immédiatement deux modifications de la loi sur les points qui ont fait débat. La période de deux ans sera réduite à un an. En cas de rupture du contrat, le droit du jeune salarié à en connaître les raisons sera inscrit dans la nouvelle loi.
    Enfin, je demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu''en pratique, aucun contrat ne puisse être signé sans intégrer pleinement l''ensemble de ces modifications.
    Je veux m''adresser aux partenaires sociaux. Je sais leur sens des responsabilités. Je sais leur engagement pour l''emploi. Je sais leur attachement aux valeurs de la République. Je sais leur volonté de donner toute sa place à un dialogue social constructif dans notre pays. Je les invite, ainsi que les représentants des organisations étudiantes et lycéennes, à prendre toute leur part dans l''élaboration de ces nouvelles dispositions.
    Je veux leur dire que le moment est venu d''aller de l''avant. Ensemble nous devons travailler pour mettre fin à cette situation choquante où des entreprises, parce qu''elles craignent les rigi***és excessives, préfèrent refuser une commande ou délocaliser plutôt que de recruter, alors que tant de personnes sont enfermées dans le chômage et la précarité. Mais nous devons répondre aussi à l''aspiration des salariés à plus de sécurité dans un monde du travail en perpétuelle évolution. C''est tout l''enjeu du grand chantier de la sécurisation des parcours professionnels et de la lutte contre la précarité que je demande au Gouvernement de conduire avec les partenaires sociaux.
    Beaucoup d''étudiants ont également exprimé de vraies inquiétudes sur la valeur de leur diplôme, sur leur accès à l''emploi, sur leur avenir. L''université doit rester un lieu d''excellence et la voie d''une vraie réussite sociale. Je demande au Premier ministre et au Gouvernement d''ouvrir un grand débat national sur les liens entre université et emploi, afin de faciliter l''insertion professionnelle des jeunes.
    Mes chers compatriotes,
    C''est d''abord aux jeunes que je pense ce soir. Ils sont la force, le dynamisme, l''enthousiasme, l''avenir de la Nation. C''est pour eux que nous avons le devoir d''agir résolument contre le fléau du chômage dont ils sont les premières victimes.
    Car, l''enjeu, c''est évidemment l''emploi. Et la pire des solutions serait de ne rien faire.
    Depuis onze mois, le chômage baisse. C''est maintenant que nous devons porter un effort décisif pour gagner ensemble cette bataille majeure pour l''avenir de notre pays et de nos enfants. En République, quand il s''agit de l''intérêt national, il ne saurait y avoir ni vainqueur, ni vaincu. Nous devons maintenant nous rassembler. Et, chacun à sa place doit agir en responsabilité.
    Vive la République,
    Vive la France.

    Nguồn (Source) : Phủ Tổng thống (Palais de l''Elysée)
  8. lionking_hau

    lionking_hau Thành viên mới

    Tham gia ngày:
    14/07/2004
    Bài viết:
    2.078
    Đã được thích:
    0
    sao mà nhiều chuyện thế, chỉ có mối việc luật lao động thôi mà sinh viên họ biểu tình cứ như là chết ngay ấy nhỉ các bác nhỉ, công nhận là ở P dân chủ thật chứ ở VN mà thế này khéo(bé mồm thui nhé) vào nhà đá hết
  9. mithn

    mithn Thành viên rất tích cực

    Tham gia ngày:
    29/12/2003
    Bài viết:
    4.775
    Đã được thích:
    0
    Vàng² : thế thì cũng chưa chắc với lượng thanh niên nhà ta bây h (chưa kể thêm các vị bô lão) mà xuống đường như bên này thì nhà đá nào chứa nổi chứ
  10. IYE

    IYE Thành viên rất tích cực

    Tham gia ngày:
    14/09/2001
    Bài viết:
    1.365
    Đã được thích:
    0
    Pour 71 % des FranĐais, M. Chirac radicalise le mouvement anti-CPE
    L''''intervention de Jacques Chirac sur le contrat premiăre embauche (CPE), vendredi 31 mars, ne va pas permettre de sortir de la crise politique et sociale. C''''est la conclusion d''''un sondage râalisâ samedi 1er avril pour Le Monde par Ipsos auprăs de 951 personnes Âgâes de plus de 18 ans.

    Seules 20 % des personnes interrogâes estiment que l''''intervention du prâsident de la Râpublique va "plutôt permettre de dâbloquer la situation", tandis que 71 % pensent qu''''elle "va plutôt entrađner une radicalisation du mouvement anti-CPE". Ce dernier avis est partagâ par 82 % de la gauche parlementaire et 77 % des moins de 26 ans, mais aussi par la moitiâ de l''''âlectorat UMP et 65 % de l''''UDF. "Quand un prâsident de la Râpublique intervient et que plus des deux tiers de la population *** que cela va radicaliser la situation, on peut difficilement ne pas dire que c''''est ratâ", analyse Jean-FranĐois Doridot, qui a menâ l''''enquête pour Ipsos.
    D''''une maniăre gânârale, 52 % des FranĐais ont jugâ que M. Chirac avait âtâ "plutôt pas ou pas du tout" convaincant, tandis que 23 % pensent qu''''il l''''a âtâ. Un quart des sondâs ne se prononcent pas. Cette indiffârence est considârable pour une allocution suivie par 20,6 millions de tâlâspectateurs, qui intervient aprăs deux mois de conflit social. Elle râvâlerait la perte d''''autoritâ de la prâsidence de la Râpublique.
    Clivage politique net Râsultat, à la veille de la journâe de grăve du 4 avril, 59 % de la population se *** solidaire du mouvement anti-CPE. Le recul n''''est que de trois points par rapport à deux enquêtes Ipsos râalisâes les 25 et 29 mars. "Un recul aussi faible avec un prâsident qui lÂche du lest, ce n''''est pas pas bon", poursuit M. Doridot. Mince consolation, le gouvernement bânâficie du soutien de la droite : les trois quarts de l''''âlectorat UMP se disent non solidaires du mouvement anti-CPE, contre 62 et 63 % fin mars; l''''UDF rentre dans le rang de la majoritâ, puisque 64 % de ses sympathisants se disent non solidaires de la contestation, contre 53 % le 29 mars et 43 % le 25 mars. En revanche, 71 % des moins de 26 ans sont solidaires du mouvement, tandis que seuls 13 % d''''entre eux s''''y opposent. Cette radicalisation des jeunes s''''explique par le côtâ peu lisible des dâcisions de Jacques Chirac, qui a promulguâ le CPE tout en proposant des amânagements.
    Le clivage partisan est net. 60 % des FranĐais õ?" 80 % des sympathisants de gauche et 72 % des jeunes õ?" dâsapprouvent la promulgation de la loi, tandis que 36 % l''''approuvent (74 % de la droite parlementaire). La râduction à un an de la pâriode d''''essai et la motivation du licenciement recueillent l''''assentiment de 54 % des FranĐais (82 % de la droite parlementaire) mais ces amânagements sont rejetâs par la moitiâ des moins de 26 ans et 59 % de la gauche parlementaire. 54 % de la population (73 % de la gauche parlementaire, 62 % des moins de 26 ans, 61 % du Front national) demandent le retrait du CPE même modifiâ, tandis que 43 %, dont 79 % de la droite, demandent son adoption. "La promulgation de la loi a âtâ vâcue comme une provocation, le prâsident donnant le sentiment de continuer à vouloir âtablir un rapport de force et à ne pas reconnađtre ses erreurs. Il y a une semaine, on avait l''''impression qu''''il serait possible d''''amânager le CPE 1 pour avoir un CPE 2. Aujourd''''hui, le CPE 2 est quasiment mort dans l''''opinion, mais aussi dans la classe politique", poursuit M. Doridot. Il juge qu''''avec une telle mobilisation des jeunes il sera difficile pour les syndicats de salariâs de nâgocier.
    Arnaud Leparmentier (Le Monde)
    Được IYE sửa chữa / chuyển vào 20:37 ngày 03/04/2006

Chia sẻ trang này