Les Romains

Les maisons romaines

Les maisons étaient de tailles variées, des cabanes mal bâties aux "insulae" et aux vieilles maisons, seuls les Romains fortunés habitaient une maison privée ou "domus" et rares étaient ceux qui possédaient une villa.

Où vivent les Romains ?

Les Romains vivaient dans des appartements exigus à l'intérieur d'immeubles appelés "insulae".
Les riches menaient une vie agréable car ils pouvaient s'offrir une "domus" (maison particulière) ; celle-ci possédait un atrium et un laraire (l'autel familial). Bien que petites, les maisons possédaient plusieurs pièces, des chambres, une salle à manger et parfois même un bureau. Le maître de maison vivait entouré de sa famille et de ses esclaves.

La tra***ionnelle maison romaine était bâtie autour d'une cour centrale appelée atrium, possédait une petite cour et un jardin. Les insulae comportaient des habitations plus modestes et des boutiques qui occupaient une pièce au rez-de-chaussée, ouverte sur la rue et fermée à l'opposé.
La villa, par contre, avait des pièces très sombres car il y avait peu de fenêtres. La lumière pénétrait à l'intérieur grâce à de larges espaces à ciel ouvert : le péristyle et l'atrium.

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Le commerce
Le commerce était une activité importante dans l'antiquité, surtout pour les grandes villes, où les riches importaient beaucoup de nourriture et d'objets pour leurs loisirs.
Les artisans
Les artisans venaient de tous les coins de l'empire pour exercer à Rome. La ville regorgeait d'échoppes où l'on trouvait de tout : assiettes, bols en bronze ou poteries en tout genre.
Les artisans des provinces venaient à Rome et apportaient des techniques de fabrication ancestrale. Les Romains maîtrisaient ces techniques en grand nombre ainsi que le témoignent les artisanats du cuir, du tissu, du bois, du métal ou du verre. La plupart des artisans travaillaient seuls au fond de leurs ateliers. Libres, affranchis ou esclaves, ils étaient pour la majorité des hommes.
Les écoles techniques n'existaient pas, les apprentis devaient suivre un long apprentissage pendant lequel les pères formaient leurs fils et les maîtres leurs esclaves.
Les artisans les plus talentueux, qu'ils soient citoyens ou non, pouvaient espérer faire fortune grâce à une clientèle particulièrement riche.

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Les vêtements et la mode romaine
En matière vestimentaire des modes apparaissent, mais seuls les gens riches et frivoles les suivent. Les plus misérables vivent en haillons
La toge
La toge est le vêtement tra***ionnel du citoyen romain. A l'origine en laine, elle sera plus tard mêlée de soie et ornée.
Celle des candidats à la magistrature était blanchie à la craie.
Celle des magistrats et des enfants est bordée d'une bande rouge. Quand les jeune garçons avaient 14 ans, ils ôtaient leurs habits d'enfant et leur bulla et revêtaient des vêtements d'adulte dont une toge.
Celle de l'empereur était entièrement rouge.
Sa longueur est égale à 3 fois la taille de celui qui la porte. Son drapé obéit à des règles strictes et ne laisse libre qu'un bras, de sorte qu'elle ne permet pas de travailler.

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La femme à Rome
La femme à Rome. S'il est vrai que les lois romaines accordaient peu de droits aux femmes celles-ci jouaient un rôle non-négligeable dans la société.
Le chef de famille
L'homme de la maison
En vertu des lois romaines, le"Pater Familias" avait un pouvoir absolu sur sa femme, ses enfants et sur tous les biens de la famille. Cependant, l'organisation du foyer revenait souvent aux femmes, qu'elles fussent les épouses de puissants sénateurs ou de simples artisans. En fait, le père était souvent absent, au service de l'État ou des armées si bien qu'elles devaient souvent s'occuper du foyer.
La liberté des femmes
Le degré de liberté dont elles pouvaient jouir était lié à leur fortune et leur position sociale.
Aisées, et de plus veuves, elles bénéficiaient d'une plus grande indépendance.
Les épouses d'empereurs et de sénateurs avaient quant à elles, souvent une mauvaise influence.
En revanche, à l'autre extrémité de l'échelle sociale, des domestiques aux filles de ferme, grand nombre d'entre elles étaient des esclaves.

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Le mariage
Dés qu'elle était mariée, la femme était placée sous l'autorité absolue de son mari, elle passe donc de l'autorité de son père à celle de son mari. Son rôle est d'être féconde et de s'occuper de la maison.
Le rôle de la religion dans le mariage
Chez les romains, la religion était présente dans tous les actes de la vie. Chaque lieu ( dans les maisons, aux carrefours des routes, dans les forêts..), chaque évènement important (guerre, mariage, envie d'un enfant...) se trouvait sous la protection d'un dieu. Ainsi pour un mariage, il était indispensable de savoir si les dieux étaient favorables. Si ce n'était pas la cas, on préférait alors annuler ou remettre son entreprise à plus tard. Afin de connaître si les con***ions étaient favorables ou défavorables on faisait appel à des spécialistes: les augures qui étaient des prêtres chargés d'observer et d'interpréter certains signes.

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La naissance
Chez les Romains, il fallait avoir beaucoup d'enfants et surtout des gar?Đons car la dot de leur femme rapportera de l'argent à la famille.
Avant la naissance :
La future m?ăre, dans les milieux favoris?âs ne doit rien faire de fatigant de fa?Đon à passer sa grossesse dans les meilleures con***ions : il faut ?âviter tout risque de fausse couche et mettre le b?âb?â au monde dans les con***ions les plus favorables, surtout en cas de premier enfant.
Le mari, sous la R?âpublique, souhaite avoir de nombreux enfants (entre 5 et 10 par famille) d'autant plus que la mortalit?â infantile est ?âlev?âe.
On pr?âf?ăre ensuite avoir seulement un ou deux enfants pour ne pas diviser la fortune familiale.
Il est souhaitable d'avoir au moins un gar?Đon mais l'adoption ?âtait fr?âquente si l'on n' avait que des filles

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Les animaux à Rome

Les animaux étaient très présents pendant l??Tantiquité, dans la vie courante mais aussi dans la mythologie.
Les animaux imaginaires :
Pégase :
C??Tétait un cheval ailé né du sang de Méduse lorsque Persée lui coupa la tête. Il aida le héros à sauver Andromède.
Cerbère :
C??Tétait un chien à trois têtes, indomptable qui gardait les Enfers. Seul Orphée le charma avec sa lyre ainsi qu??THercule qui le captura au cours de ses douze travaux.
Le Sphinx :
Il se présentait sous la forme d??Tun monstre ayant le visage et la poitrine d??Tune femme, les griffes d??Tun lion, le corps d??Tun chien, la queue d??Tun dragon, le tout surmonté d??Tailes fantastiques. Cet animal arrêtait tous les voyageurs et ne leur permettait de rentrer à Thèbes que s??Tils résolvaient l??Ténigme suivante : " Je suis un animal qui le matin, marche sur quatre pattes, sur deux à midi et sur trois le soir. Qui suis-je ? ". Seul ?'dipe sut lui répondre.
La chèvre Amalthée :
Rhéa, mère de Jupiter, Neptune et Pluton, emmena ses enfants en Crète pour éviter qu??Tils ne se fassent manger par leur père Cronos. Sur l??Tîle, ils trouvèrent le bon lait de la chèvre Amalthée.
Jupiter, devenu maître de l??TOlympe, n??Tavait pas oublié son opulente nourrice aux succulentes mamelles, alors il voulut prouver sa reconnaissance et éleva Amalthée au rang de constellation céleste.

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Les dieux romains
Comme dans beaucoup de civilisations de l'Antiquité, les Romains étaient polythéistes, ils avaient donc plusieurs dieux qui avaient chacun un domaine d'influence.
Bien que les dieux romains soient bien souvent la réplique exacte des dieux grecs, les Romains considéraient que certaines de leurs divinités et de leurs légendes appartenaient à une tra***ion qui ne devait rien aux Grecs.
La mythologie :
C'est l'ensemble des mythes propres à une civilisation. Le domaine des dieux étaient Rome et ses alentours. Dans chaque maison, le père de famille assure le culte au foyer domestique ou sur l'autel familial situé dans la maison. On offre aux dieux des parfums, des fleurs, du vin, du miel ou des gâteaux.
Les dieux les plus anciens sont ceux auxquels sont rattachés des prêtre nommés Flamine, les plus importants sont :
- Jupiter
- Mars
-Quirinus.
Qu'est-ce qu'un mythe ?
Le mythe est un récit qui met en scène des éléments de la nature ou des créatures surnaturelles. Il a une valeur symbolique et sacrée. Au fil des siècles, ces récits se sont enrichis les uns les autres. Nous possédons souvent des versions différentes selon le lieu et l'époque où il a été recueilli.

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La gastronomie
Quand on parle aujourd'hui des Romains de l'antiquité, on pense surtout à leurs mets exotiques. Pourtant la plupart ne se nourrissaient que de pain, de bouillie de blé, de légumes et de haricots. On mangeait rarement de la viande et le poisson frais était rare et cher.
Le peuple des villes
Pour la plus grande partie des habitants
Des farines, des féculents, peu de légumes verts, de viandes fraîches et de matières grasses : dans l'ensemble, le peuple des villes se nourrissait mal. Les enfants des villes souffraient certainement de cette alimentation incomplète. La plupart des gens se contentaient d'un verre d'eau et de pain frotté d'ail le matin, d'un repas froid et frugal à midi, mais ils mangeaient mieux le soir.
Les Romains se levaient à l'aube et s'arrêtaient de travailler vers trois heurs de l'après-midi. Leurs repas étaient adaptés à leur emploi du temps.
Au petit-déjeuner, les enfants mangeaient une galette de froment avec du sel, des dattes, du miel ou des olives. Les adultes pouvaient tremper leur galette dans du vin.
A midi, les familles modestes prenaient une bouillie.
Pour les familles les plus pauvres
Depuis le premier siècle, le gouvernement avait décidé de donner du blé à 200 000 familles pauvres de Rome. Chaque mois, ces 200 000 familles, inscrites sur les registres de l'État recevaient 35 kg de blé chacune. A cette distribution, pour éviter les files d'attente, ces famille recevaient une tablette de bois portant le numéro du bureau où elles devaient se rendre et la date de distribution de blé.

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La légion romaine
Créée sous la République, et développée sous l'empire, la légion romaine constitue la toute première force véritablement professionnelle ; c'était la mieux entraînée et la mieux équipée du monde.
Sa composition
C'est une armée de 5000 légionnaires. Chaque homme appartient à une centurie, deux centuries forment une manipule et trois manipules forment une cohorte. Les cohortes sont numérotées de I à X. Une légion compte dix cohortes = trente manipules = cinquante-neuf centuries. En outre, 120 cavaliers assurent les transmissions entre les guerriers et poursuivent les fuyards.

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