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õ-? Economie/Droit/Gestion õ~ẳ Hỏằ?i ?'?Ăp, trao ?'ỏằ.i vỏằ? kiỏ??n thỏằâc và phặ?ặĂng ph?Ăp viỏ??t

Chủ đề trong 'Pháp (Club de Francais)' bởi __Minh__, 02/01/2006.

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  1. johanl

    johanl Thành viên mới

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    Le prix de la baguette va-t-il augmenter?
    Rachida El Mokhtari.
    Publié le 22 juin 2007
    Actualisé le 22 juin 2007 : 10h56
    http://www.lefigaro.fr/Conso/20070622.WWW000000605_le_prix_du_pain_va_t_il_augmenter.html
    [​IMG]
    Les prix en boulangerie sont sensibles à la flambée du cours du blé mais d''autres charges, comme la maintenance du matériel et les salaires, impactent les tarifs. Sébastien Soriano/ Le Figaro​
    Avec la flambée du cours du blé, les boulangers belges vont augmenter leurs tarifs. Et en France?
    Le prix du pain étant totalement libre depuis 1986 en France, chaque boulanger fixe le prix de ses produits librement. Si les spécialistes ne prédisent pas encore une hausse générale du prix du pain, certains boulangers, spécialement ceux qui n''ont pas augmenté leur prix récemment ou ceux qui ont des prix bas, vont augmenter leur prix. Du côté de l''Association de la meunerie française (ANMF), on suit de très près la flambée du cours du blé. "La meunerie enregistre, pour la campagne 2007-2008, des cours du blé à des niveaux supérieurs de plus de 60 % à ceux du début de la campagne 2006-2007. Dans ce contexte, l?Taugmentation du prix de revient de la farine est proportionnelle à celle du prix du blé", indique Pierre-André Masteau, secrétaire général de l''ANMF. "Certes, le prix du blé augmente, mais il n''y a pas forcément de répercussion directe et immédiate sur le prix du pain. Le prix de la farine est libre de négociation entre le vendeur et l''acheteur" rassure Jean-Pierre Crouzet, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française.
    "Weather market". Par ailleurs, sur le marché mondial, rien ne laisse présager une chute des prix du cours du blé, même si dans certaines régions les récoltes sont satisfaisantes. "La demande mondiale est de plus en plus forte alors que l''offre se paupérise", explique Pierre-André Masteau, de l''Association nationale de la meunerie française. L''influence du climat impacte fortement le prix du blé et a fortiori celui de la farine. "Lorsque l''Ukraine décide de ne plus exporter son blé en raison de la sécheresse, c''est l''offre mondiale qui en pâtit" explique un spécialiste de la filière. Les analystes les plus pessimistes prévoient même une flambée des prix encore plus importante si le climat demeure aussi sec. "Les plus alarmistes prédisent un prix de 220 euros la tonne " ajoute Pierre-André Masteau. Jeudi, en réaction au pic atteint par le cours du blé (passé de 5.27 dollars à 6.30 dollars le boisseau, en dix jours), les boulangers belges ont annoncé une augmentation de leurs tarifs. La Confédération des boulangers a indiqué une hausse de 10 à 20 centimes par pain d''ici à la fin de l''année en Belgique.
  2. lahm

    lahm Thành viên mới

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    Bê tạm bài này vào đây đọc dần
    «La droite invente une usine à gaz qui va créer des effets d?Taubaine»
    Thomas Philippon, économiste, analyse la spécificité française du capitalisme
    Par Muriel Gremillet
    QUOTIDIEN : vendredi 29 juin 2007
    Thomas Philippon est économiste, spécialiste en économie financière. Dans le Capitalisme d?Théritiers, il analyse la spécificité française du capitalisme.
    Existe-t-il en France une structuration du capitalisme particulière ?
    On constate en France que beaucoup d?Tentreprises sont propriétés de familles riches. Ce qui n?Test ni bon ni mauvais. Ce qui est plus dommageable, c?Test que l?Ton constate que souvent l?Tactionnariat familial s?Taccompagne d?Tun management par les propres héritiers. Et souvent les comparaisons montrent que ce n?Test pas très bon pour l?Téconomie.
    Cette prégnance du capitalisme familial explique en partie la sous-performance de l?Téconomie française ?
    Aujourd?Thui, cette sous-performance est à rapprocher de la première mondialisation qu?Ta connue la France vers 1900. A l?Tépoque, les entreprises marchaient mieux partout ailleurs en Europe, notamment en Allemagne et en Angleterre. Et on a pu constater que les entreprises n?Tétaient alors pas gérées par des héritiers.
    Il y a pourtant de très nombreuses entreprises familiales qui fonctionnent bien.
    Oui, mais est-ce que les très bons résultats de Bouygues ou de Lagardère sont à mettre au cré*** des héritiers à la tête de ces deux groupes ? Non. Ce sont les fondamentaux de ces entreprises qui expliquent leur performance. En France, on aime les héritiers. Mais imaginons que pour sélectionner la prochaine équipe de France de foot on aille chercher les fils des joueurs qui étaient autour de Platini, aurait-on la meilleure équipe du monde ?
    Les mesures fiscales annoncées par Nicolas Sarkozy vont-elles relancer l?Tactivité ?
    Certaines mesures sont intelligentes. Mais d?Tautres sont absurdes politiquement. Il faut distinguer dans le paquet fiscal la mesure qui va permettre de baisser la fiscalité si le contribuable investit dans une PME. C?Test un moyen de rendre les riches utiles à l?Téconomie. L?Tautre mesure intéressante, c?Test d?Tinciter aux donations aux universités, ou aux écoles.
    Quelles mesures sont inefficaces ?
    La suppression des droits de succession. Cette mesure est très populaire, mais elle suscite des réactions irrationnelles. Elle ne va profiter qu?Tau 5 % des contribuables les plus riches. La déduction des intérêts d?Temprunt immobilier est aussi très bien perçue. Mais si le but est de faciliter l?Taccès au logement aux Français les plus modestes, le but risque là aussi de ne pas être atteint. Cette déduction a été mise en place aux Etats-Unis, et des économistes ont montré qu?Telle n?Tavait pas amélioré l?Taccès au logement. C?Test inefficace.
    Pensez-vous que l?TISF soit un problème aujourd?Thui ?
    L?Timpôt sur la fortune n?Test pas un problème. Le vrai diagnostic, c?Test que le système fiscal français est trop complexe. Rajouter un bouclier fiscal à 50 % en plus de toutes les niches fiscales, de toutes les possibilités qui existent n?Test pas efficient. Si la droite assumait la suppression de l?TISF, pourquoi pas. C?Test un impôt qui traîne une image de lutte des classes et ne rapporte pas grand-chose. On pourrait imaginer d?Tautres solutions. Avec la défiscalisation des heures supplémentaires, la droite invente une usine à gaz qui va créer des effets d?Taubaine et ne profitera qu?Taux conseillers fiscaux.
    Est-ce une bonne chose qu?Til y ait de plus en plus de riches en France ?
    Le problème n?Test pas qu?Til y ait plus de riches, ou plus d?Tinégalités. On peut tolérer des inégalités relatives, on ne peut pas tolérer la pauvreté absolue. Aux Etats-Unis, on assiste à un décrochage entre les très riches et les classes moyennes. On assiste à l?Tapparition d?Tune nouvelle catégorie de salariés très bien payés, que les entreprises s?Tarrachent. Un capitalisme de superstars.
    http://www.liberation.fr/actualite/politiques/264186.FR.php
    © Libération
  3. 0707007

    0707007 Thành viên mới

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    CNE: la justice siffle la fin de la période d''essai
    http://fr.news.yahoo.com/ap/20070706/tfr-justice-cne-synthese-342d366_2.html
    Par Verena von Derschau
    AP -06/07/07
    PARIS - Deux ans après son entrée en vigueur, le Contrat nouvelles embauches (CNE), mesure phare du gouvernement Villepin dans la lutte contre le chômage, a du plomb dans l''aile. La cour d''appel de Paris a en effet jugé vendredi que l''ordonnance d''août 2005 créant ce dispositif n''était pas conforme à la convention 158 de l''Organisation internationale du travail (OIT).
    Le parquet général, qui avait soutenu la thèse contraire à l''audience, se réserve le droit de faire un pourvoi en cassation. Il dispose d''un délai de deux mois, a-t-on précisé de sources judiciaires.
    Les juges ont considéré "déraisonnable" la période d''essai de deux ans inscrite dans le CNE, période, notent-ils, qui "prive la salarié de l''essentiel de ses droits en matière de licenciement".
    Evoquant une "régression qui va à l''encontre des principes fondamentaux du droit du travail", les magistrats de la cour d''appel jugent "pour le moins paradoxal d''encourager les embauches en facilitant les licenciements".
    "Dans la lutte contre le chômage, la protection des salariés dans leur emploi semble être un moyen au moins aussi pertinent que les facilités données aux employeurs pour les licencier", ont noté les juges rappelant qu''"aucune législation de pays européens, comparable à la France, n''a retenu un délai aussi long durant lequel les salariés sont privés de leurs droits fondamentaux en matière de rupture du contrat de travail".
    En mars dernier, le Tribunal des conflits avait estimé que la juridiction judiciaire était la seule compétente pour trancher ce conflit, alors que l''Etat considérait que cela relevait de la justice administrative.
    La cour d''appel de Paris a donc confirmé sur le principe la décision du 28 avril 2006 du conseil des prud''hommes de Longjumeau (Essonne) qui avait invalidé un CNE, estimant qu''il était contraire à la convention 158 de l''OIT et donc de ce fait "privé d''effet juridique".
    Elle a requalifié le CNE, signée par une salariée le 6 décembre 2005, en contrat à durée indéterminée et condamne son employeur à lui verser près de 20.000 euros de dommages et intérêts notamment pour licenciement abusif.
    La création du CNE et du CPE, contrat première embauche pour les jeunes, avait provoqué de nombreuses manifestations au printemps 2005. La pression avait finalement contraint le gouvernement à enterrer le CPE.
    Créé le 3 août 2005, le CNE s''adresse aux entreprises de moins de 20 salariés. Pendant deux ans, ce contrat peut être rompu à tout moment par l''employeur, sans justification et par simple lettre recommandée. A l''issue de cette période, il se transforme en CDI.
    Dans un communiqué, la CFTC a estimé que la décision de la cour d''appel n''est "pas une surprise" et espère qu''elle "confortera le gouvernement actuel dans sa volonté de consulter les partenaires sociaux" et de "les laisser négocier la réforme du marché du travail". La CFTC pense que la décision "ne manquera pas d''influer sur ces négociations, notamment concernant la durée de la période d''essai".
    Côté patronat, la CGPME "tient à relativiser la portée de cette décision", et "indique que le Conseil des Prud''hommes de Roubaix, en date du 25 juin 2007, a jugé le CNE conforme à la Convention 158 de l''OIT en s''appuyant sur son article 2.5 qui autorise des mesures particulières eu égard à la taille de l''entreprise".
    "Il faut également rappeler que la Cour de cassation sera sans doute saisie", ajoute la Confédération générale des petites et moyennes entreprises dans un communiqué diffusé vendredi. "En tout état de cause, l''arrêt de la cour d''appel ne remet pas en question la vali***é juridique du CNE", estime-t-elle. AP
  4. lo-so

    lo-so Thành viên quen thuộc

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    Chào các bạn, chả là mình đang dịch bài báo cáo từ tiếng Việt sang Pháp, có cụm từ "hiệu quả hoạt động kinh doanh" mà mình cứ loay hoay ko biết dịch thế nào đành đem ra đây nhờ các bạn giúp đỡ, mong các bạn trợ cứu. Cảm ơn các bạn nhiều!
  5. __Minh__

    __Minh__ Thành viên mới

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    em nghĩ là " l''efficacité des activites économiques " ?
  6. johanl

    johanl Thành viên mới

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    tìm mãi mới được topic này để kéo lên, không biết có fusionner được với topic KINH TẾ PHÁP VIỆT ko nhỉ. Tại hai cái bây giờ cứ na ná nhau về mặt nội dung.
    L''UMP est devenue au fil des ans l''auberge espagnole de la pensée économique
    LE MONDE | 18.03.08 | 15h06 ? Mis à jour le 18.03.08 | 15h06
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/03/18/l-ump-est-devenue-au-fil-des-ans-l-auberge-espagnole-de-la-pensee-economique_1024561_823448.html#ens_id=882765
    L''UMP, union de la droite et du centre réalisée en 2002, pour former la "majorité présidentielle" n''a pas encore réussi à faire émerger une pensée économique clairement identifiable. "Nous avons un fonds commun : on croit évidemment à l''économie de marché", admet Hervé Mariton, député de la Drôme et membre de la commission des finances de l''Assemblée nationale.
    La cohabitation de sensibilités allant des "gaullistes historiques", nostalgiques d''un Etat fort, aux ultralibéraux partisans de la déréglementation à tous crins, a produit une sorte de congrégation hybride. Sa principale caractéristique est que, quelle que soit la proposition formulée, il n''y a plus personne qui soit vraiment contre.
    Les quelques libéraux intempérants - tels les députés Olivier Dassault (Oise) et Jean-Michel Fourgous (Yvelines) - qui pourraient, par exemple, plaider pour une suppression pure et simple de l''impôt de solidarité sur la fortune (ISF), sont très marginalisés.
    Restent, plutôt que des "familles", des critères de différenciation auxquels les uns et les autres peuvent être plus ou moins sensibles. Cinq éléments majeurs entrent en ligne de compte : interventionnisme structurel (politique industrielle), volontarisme conjoncturel, discipline budgétaire, déréglementation, politique des revenus.
    Ainsi, un Mariton, s''il peut se définir comme "libéral", dira plutôt non en matière d''interventionnisme et de volontarisme, et approuvera la discipline budgétaire et la déréglementation. Ce en quoi il n''est pas très éloigné des références auxquelles adhère le président de la commission des affaires sociales, le démocrate-social Pierre Méhaignerie (Ille-et-Vilaine), qui insistera néanmoins sur le curseur social et une politique active en matière de revenus.
    Les orthodoxes du budget, comme Gilles Carrez (Val-de-Marne), rapporteur général de la commission des finances, unis sur la baisse des déficits, ne sont pas forcément solidaires sur la baisse des impôts.
    Les volontaristes du "pouvoir d''achat", comme Jérôme Chartier (Val-d''Oise) et Frédéric Lefebvre (Hauts-de-Seine), ne sont pas sur la même longueur d''onde concernant l''interventionnisme.
    En revanche, un Michel Bouvard (Savoie), vice-président de la commission des finances, ou un Patrick Ollier (Hauts-de-Seine), président de la commission des affaires économiques, qui se situent plus dans la filiation du RPR, défendront, eux, une politique plus interventionniste.
    Patrick Roger
    Article paru dans l''é***ion du 19.03.08
  7. johanl

    johanl Thành viên mới

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    Sarkozy, le gâcheur
    Par Jean Matouk, économiste
    Créé 04/20/2008 - 14:23
    Les économies budgétaires sont une contrainte absolue. Mais pourquoi chaque mesure proposée suscite-t-elle des réactions systématiquement hostiles, des retours en arrière, des "couacs" gouvernementaux?
    Le responsable de ces ratés, c?Test Nicolas Sarkozy, qui a gâché les chances de la France de redresser son Budget.
    Aucun économiste sérieux ne peut contester les objectifs budgétaires fixés par Nicolas Sarkozy, notamment dans son discours récent de Béziers. Quoiqu?Ten disent certains opposants systématiques, la dette publique est un fardeau que l?Ton ne peut laisser croître. Que d?Tautres pays soient plus endettés que nous (Belgique, Italie, Japon) ne saurait constituer une raison valable pour rester inertes. Accumuler, depuis trente ans, les déficits budgétaires, qui ont été à l?Torigine de cette dette, n?Test pas plus responsable et doit cesser. Pour ce faire il n?Ty a qu?Tune alternative: réduire les dépenses de l?TEtat ou augmenter les impôts.
    Les deux solution peuvent être cumulées.
    Avec 71 fonctionnaires, toutes catégories confondues, pour mille habitants, la France se situe parmi les pays les plus fonctionnarisés (Allemagne, Espagne, Italie en ont 45-50 pour mille). Avec 39 fonctionnaires centraux pour 1000 habitants, elle est en tête de tous les pays de l?TOCDE. Il est donc légitime de poser le problème du nombre de fonctionnaires et d?Ten envisager la réduction.
    Leur proposer des "voies de sorties" vers d?Tautres activités, ou de leur affecter une part des économies réalisées, sous forme de hausse de salaires, est donc pertinent. Constater que le nombre d?Télèves du secondaire diminue globalement et que, donc, des postes d?Tenseignants peuvent y être supprimés, n?Test pas non plus illégitime. Ensuite peuvent venir les autres débats droite/gauche classique sur l?Tassurance maladie, les retraites, les allocations familiales.
    Mais les économies budgétaires sont une contrainte absolue. Alors pourquoi chaque mesure proposée dans ce sens suscite-t-elle des réactions systématiquement hostiles, des retours en arrière, des "couacs" gouvernementaux à répétition? On ne peut, comme l?Taffirment certains députés, évoquer seulement un défaut d?Texplications. Celles-ci ont été données. Le responsable de ces ratés, c?Test Nicolas Sarkozy lui-même. Il a pour l?Tinstant gravement gâché les chances de la France de redresser son Budget, par des erreurs économiques, politiques et symboliques.
    Le gaspillage de milliards d''euros, l''erreur économique
    L?Terreur économique, c?Test évidemment le gaspillage -car il n?Ty pas d?Tautre mot- en juillet, de 10 milliards d''euros pour 2008 et de 15 milliards en année pleine, pour des objectifs illégitimes ou absurdes.
    Illégitime d?Tabaisser encore des droits de succession qui étaient déjà très bas dans notre pays. La mesure, présentée comme bénéficiant aux revenus moyens, ceux qui, précisément, déjà, payent peu de droits, ne bénéficie en fait qu?Taux revenus élevés. Instituer le bouclier fiscal aussi.
    Enfin, la détaxation des heures supplémentaires, en pleine période de ralentissement économique va coûter plus cher qu?Telle ne rapportera, comme l?Ta démontré le président de la commission des Finances. Elle crée un effet d?Taubaine, dans les entreprises ou les salariés effectuent déjà des heures supplémentaires, mais n?Ten suscitent aucune. Elle porte clairement la marque de gens qui ne connaissent rien à l?Tentreprise.
    Ajoutons à cela que le gouvernement avec plus de 45 ministres (Espagne 16) ne donne vraiment pas l?Texemple des économies, sans parler de diverses autres dépenses fastueuses.
    Un président proche des riches et des Américains, la double erreur politique
    Erreur politique de politique intérieure et extérieure ensuite! A l?Tintérieur, c?Test le versant politique de l?Terreur économique. Le "ba-ba" d?Tune bonne politique consistait, à faire "passer" la pilule amère des économies par des objectifs de réduction des inégalités.
    En vingt ans la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises a baissé de 9%; les 10% les plus riches possèdent 46% de fortune nationale; les 50% les plus pauvres, moins de 7%. Or le Président est apparu, au contraire, comme plus proche que jamais des plus riches, s?Tefforçant de partager le plus possible leur mode de vie.
    Quant à la politique internationale, que Nicolas Sarkozy le veuille ou non, les français sont, vis-à-vis des Etats-Unis, plutôt souverainistes. Ils avaient massivement adhéré à la posture de Jacques Chirac en 2003, quand les Américains avaient envahi l?TIrak. On *** souvent qu?Tils se désintéressent des questions internationales, et l?Ton trouvera moult sondages où ils mettent le pouvoir d?~achat et l?Temploi largement devant. Mais, quand même, le virage pro-américain affiché par le nouveau Président n?Ta pas été fait pour lui rallier les populations. Il est vrai que nos officiers supérieurs aiment travailler dans l?TOtan (position
    normale de techniciens; De Gaulle disait d?Tailleurs drôlement que leurs femmes aimaient l?TOtan pour les soirées où elles pouvaient exhiber leurs robes!) Mais la politique extérieure de la France ne se fait pas au QG des troupes au sol ou à la passerelle des porte-avions.
    Désacraliser la fonction pour faire post-moderne, l''erreur symbolique
    Erreur symbolique, enfin! Si Nicolas Sarkozy a annoncé la mort de mai 1968, il en est le parfait produit. A la modernité qui faisait marcher la France auparavant, a succédé la post-modernité, faite de refus de l?Tautorité et du projet, de l?Tindividualisme, et du rejet du collectif imposé, au profit du "tout à l?Tégo". Trop de gens se sont extasiés devant l?Taffichage de cette liberté dans la vie privée du Président; trop de journalistes ont rejeté comme ringard, l?Timportance de la symbolique du pouvoir, l?Timportance de ne pas mélanger les deux "corps du roi". Malheureusement, les Français ne sont pas vraiment post-modernes.
    Pour rester dans ce paradigme, et emprunter la terminologie du sociologue, Gilles Lipovetsky, ils sont plutôt hyper-modernes, contents de leurs libertés, heureux de consommer, mais très craintifs devant l?Tavenir. Ils avaient donc besoin d?Tun "guide" qui garde un rien de sacralité. Non seulement les premiers mois de Nicolas Sarkozy ont été en sens contraire, mais, ensuite, alerté par les sondages, fondement de la post-modernité en politique, il a laissé annoncer qu?Til allait "faire président". Ce qui pousse d?Tévidence Martin ou Durant à lui demander ce qu?Til "faisait" jusqu?Tà présent!
    Pour ces trois raisons, et sans doute quelques autres, ce président qui voulait tout faire a plutôt gâché sa présidence et les chances d?Tentreprendre en France les indispensables réformes financières.
    --------------------------------------------------------------------------------
    URL source: http://www.rue89.com/2008/04/20/sarkozy-le-gacheur
  8. 0707007

    0707007 Thành viên mới

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    Chronique
    Marketing and the City

    LE MONDE | 31.05.08 | 13h17 õ? Mis à jour le 31.05.08 | 13h17
    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/05/31/marketing-and-the-city-par-jean-michel-dumay_1052136_3232.html
    Quatre copines new-yorkaises dans le vent, plus ou moins bien dans leur peau, trăs mode et particuliărement à l''aise dans leurs conversations intimes, auraient donc libârâ une gânâration fâminine de câlibataires trentenaires. Telle est l''assertion matraquâe à l''occasion de la sortie du film *** and the City, version cinâma de la sârie tâlâvisâe amâricaine, quatre ans aprăs l''arrêt d''une âpopâe feuilletonesque commencâe outre-Atlantique en 1998.
    Pour qui serait passâ au travers des mailles des 94 âpisodes, *** and the City dâlaye la chronique amoureuse et ***uelle de Carrie, Samantha, Charlotte et Miranda, prototypes d''une fâminitâ moderne, active et urbaine, grÂce auxquelles, entre autres, l''âpilation intime à la brâsilienne, les *******s et la masturbation sont devenus des sujets de conversation tout à fait acceptables lors d''un dâjeuner entre amies. Chacune a sa spâcificitâ : Charlotte est l''ingânue, Miranda, la terre à terre, Samantha, la croqueuse d''hommes, Carrie, l''anti-Bridget Jones, modăle pour câlibataires fashion et glamour.
    Toutes paraissent exceller dans le contrôle de leur destinâe professionnelle, âmotionnelle et ***uelle ou dans leur capacitâ à assumer des âchecs, c''est-à-dire à s''accepter soi-même. Toutes sont mađtresses de leurs vies et de quelques amants tenus, si besoin, pour quantitâs nâgligeables. Bref, pour toutes, le câlibat tient plutôt d''un choix et non pas d''une maladie.
    Dans une âtude sur "l''impact social" de la sârie, l''agence amâricaine de publicitâ JWT estime qu''"il est important pour les spâcialistes marketing de comprendre cette population les câlibataires en pleine expansion qui perĐoit ses amis comme sa famille, le luxe comme un dằ, l''individualitâ comme un besoin, le ***e comme un produit et la ville comme un foyer de câlibataires à son image". Une population apprâhendable, pour l''agence, comme "modăle de consommation âclairâe et exigeante", reprâsentant "un potentiel lucratif de longue durâe pour les spâcialistes du marketing". Ceux-ci n''ont pas attendu, ciblant la clientăle au coeur même de la fiction.
    Toute une kyrielle de marques s''est ainsi disputâ le droit de s''associer officiellement au long mâtrage : de Glacâau, boisson commercialisâe par Coca-Cola, à Mercedes, qui en a fait la campagne de lancement d''un nouveau modăle, en passant par Sephora ou Vodka Skyy. En outre, dans le film, plus de 150 marques auraient âtâ convoquâes par le scânario. Et Sarah Jessica Parker (Carrie), actrice et productrice, endosserait 80 tenues vestimentaires diffârentes. De symbole d''une gânâration, les quatre personnages de *** and the City sont devenus depuis longtemps prescripteurs de mode, faisant autoritâ.
    Cette invasion des marques dans la fiction n''est pas anodine. Elle dope le sens et l''idâologie qui sous-tend celle-ci et qu''entretiennent inconsciemment les fans. "Le fait que certains consommateurs emploient un registre affectif pour parler de leur marque prâfârâe et que leurs relations avec ces marques peuvent se comprendre comme l''extension ou le substitut symbolique de relations personnelles dans les sociâtâs matârialistes peut lâgitimement faire penser que ces relations sont de nature à nourrir (symboliquement du moins) le "soi vide" auquel prâdispose l''abandon de la tra***ion et de la communautâ dans la sociâtâ contemporaine", ânonce Benođt Heilbrunn (La Marque, PUF, 2007). De quoi comprendre qu''à dâfaut de trouver l''Âme soeur, les câlibataires concernâes s''abandonnent - pour le meilleur et pour le pire - à l''emprise de "leurs" marques, qui les courtisent.

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