Ten nguoi Phap o chau My

Qu'est-ce qu'on peut apprendre d'un nom? Quand il s'agit des noms de
famille d'origine franĐaise, la râponse a cette question est souvent
"Beaucoup". Il ne faut même pas que le nom semble franĐais.

Connaissez-vous des Hâbert? Ces personnes portent l'un des plus anciens
noms franĐais d'Amârique. Le premier Hâbert, Louis, est arrivâ au Canada
en 1606. Quand il a âtabli sa ferme à Quâbec en 1617, c'âtait le premier
FranĐais à cultiver la terre et y vivre de ce qu'elle produisait. Louis
Hâbert n'avait pas de descendance, mais d'autres Hâbert sont venus
aussitôt en Amârique. Plusieurs des Hâbert en Amârique ont comme aïeul
Jean Augustin Hâbert, *** Jolicoeur. Arrivâ à Montrâal en 1641, lui et sa
femme Adrienne avaient deux fils et 21 petit-fils.

Les trois frăres Pierre, Jean, et Mathurin Gagnon sont arrivâs au Quâbec
aux annâes 1630. Mariâs peu aprăs, ils ont produit 33 enfants. Cette
ânorme descendance explique peut-être pourquoi on trouve souvent des pages
entiăres de Gagnon dans les annuaires de tâlâphone de la Nouvelle
Angleterre.

Le nom Gagnâ a âgalement une longue histoire en Amârique. Louis et Marie
Michel Gagnâ sont arrivâs au Quâbec vers 1643. Louis a travaillâ comme
laboureur avant de devenir fermier. Les Gagnâ avaient neuf enfants qui
sont partis un peu partout au Quâbec. Aujourd'hui, on trouve leur
descendance dans toutes ces communautâs et ailleurs.

Les colons franĐais ne sont pas tous venus au Quâbec. L'Acadie,
aujourd'hui la Nouvelle Ecosse, a aussi accueilli beaucoup de colons dont
les premiers Bourgeois. Le chirurgien Jacques Bourgeois et sa femme
Jeanne, mariâs au Canada, ont vâcu à Port-Royal. Ils n'avaient qu'un fils,
mais ils âtaient à l'origine d'une grande famille.

Il n'est pas surprenant que plusieurs colons franĐais ont changâ de nom
aprăs la dâfaite des FranĐais par les Anglais au dix-huitiăme siăcle.
Parfois, ils ont changâ l'orthographe du nom pour aider les anglophones à
le prononcer. Donc, des Hâbert sont devenus Abar, le nom Mânard est
dâsormais Maynard et certains Thibault sont maintenant Tebo. D'autres
FranĐais ont changâ leur nom pour le mot anglais avec le même sens. On a
changâ Boulanger en Baker, Boisvert en Greenwood, et ainsi de suite.

Plusieurs changements sont assez frappants. Paul Vachon, arrivâ au Canada
en 1650, serait certainement choquâ d'apprendre qu'un groupe de ses
hâritiers portent le nom "Cowan"!

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What's in a name? When it comes to French family names, sometimes quite a bit. And that may even be true for names that do not seem French.
Do you know anyone whose last name is Hébert? If so, that person has one of the oldest French names recorded in America. The first Hébert, Louis, arrived in Canada in 1606. When he set up his Quebec farm in 1617, he became the first Frenchman to cultivate and live off the land. Hébert did not have any descendants, but soon other Héberts arrived in America. Many North American Héberts are descended from Jean Augustin Hébert, known as Jolicoeur. He and his wife Adrienne, who arrived in Montreal in 1641, had two sons and 21 grandsons.
The Gagnon brothers-- Pierre, Jean and Mathurin-- arrived in Quebec in the 1630s. Married soon thereafter, they produced 33 children among them. This great fecun***y helps explain why today the telephone books of New England often contain pages of Gagnons.
The name Gagné also has a long history in America. Louis and Marie Michel Gagné arrived in Quebec around 1643. Louis worked as a laborer before obtaining a farm. The Gagnés had nine children who established themselves all around Quebec. Today, one can find their descendants in these communities and elsewhere.
Not all French colonists went to Quebec. Acadia, now Nova Scotia, also welcomed many colonists, including the first Bourgeois. Surgeon Jacques Bourgeois and his wife Jeanne, who married in Canada, lived in Port-Royal. They had only one son, but still founded a great family.
It is not surprising that after the English defeat of French forces during the eighteenth century, many French colonists anglicized their names. Sometimes, they would change the spelling to help English-speakers better pronounce them. Thus, some Héberts became Abars, Ménards became Maynards and Thibaults were transformed into Tebos. Others chose to exchange their names for the English word with the same meaning. Thus, Boulangers became Bakers, Boisverts became Greenwoods and so forth.
Some changes seem quite unusual. Paul Vachon, who arrived in Canada in 1650, would almost certainly be shocked to learn that some of his descendants are now named "Cowan"!