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Theo dòng thời sự ?-? Disparition d'un avion Air France, plus de 200 passagers étaient à bord (p.29-

Chủ đề trong 'Pháp (Club de Francais)' bởi Le_Plus_Beau_new, 13/03/2006.

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  1. philippe

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    Ngày càng có nhiều bằng chứng chống lại Chirac và Villepin trong âm mưu giả mạo giấy tờ nhằm bôi nhọ Sarkozy cùng các đối thủ chính trị khác
    L''enquête Clearstream atteint un juge et s''oriente vers Villepin
    http://fr.news.yahoo.com/11052006/290/l-enquete-clearstream-atteint-un-juge-et-s-oriente-vers.html
    jeudi 11 mai 2006, 19h28
    PARIS (Reuters) - Une enquête administrative a été lancée par le ministère de la Justice contre le juge Renaud Van Ruymbeke, à qui sont reprochées des procédures irrégulières dans le dossier des faux listings de la société financière luxembourgeoise Clearstream.
    Il est reproché au juge Van Ruymbeke, pilier de la justice financière française, d''avoir entendu hors de tout cadre procédural, le 30 avril 2004, Jean-Louis Gergorin, n°2 d''EADS, le groupe d''aéronautique et de défense franco-allemand, et détenteur des faux listings Clearstream.
    Il aurait ensuite intégré dans son dossier ses pseudo-documents sous forme de prétendues lettres anonymes.
    "La succession de révélations auxquelles nous avons assisté ce matin m''oblige à saisir cet après-midi l''inspection des services judiciaires", a *** le ministre de la Justice, Pascal Clément lors d''une conférence de presse.
    Le corps d''inspection devra soit "lever le soupçon" pesant sur ce magistrat, soit fournir "les éléments qui permettront de saisir le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) d''une procédure disciplinaire", a précisé le ministre.
    Par ailleurs, le ministère va "probablement" demander le retrait de la demande de promotion du juge Renaud Van Ruymbeke comme président de chambre à la cour d''appel de Paris, qui semblait acquise, selon une source judiciaire.
    La décision sera prise le 18 mai par le CSM. Renaud Van Ruymbeke devra entre-temps s''expliquer devant sa hiérarchie et devant le CSM.
    L''Union syndicale de la magistrature (majoritaire) juge la procédure "normale" mais le Syndicat de la magistrature (classé à gauche) estime que le juge est victime d''une "tentative de déstabilisation" visant à occulter l''implication supposée du pouvoir dans la manipulation des listings Clearstream.
    NOUVEAUX ELEMENTS SUR VILLEPIN
    Le juge a reconnu publiquement avoir été "manipulé" mais a souligné avoir ensuite démonté la falsification. Il a raconté avoir accepté de rencontrer Jean-Louis Gergorin par l''intermédiaire d''un avocat, Me Thibault de Montbrial.
    Plusieurs lettres "anonymes" lui auraient été remises par Me de Montbrial. Une perquisition a été menée jeudi par la police au cabinet parisien de cet avocat, selon une source judiciaire.
    Jean-Louis Gergorin, qui a été suspendu mercredi, à sa demande, de ses fonctions chez EADS, promettait au juge Van Ruymbeke des révélations sur l''affaire de la vente de frégates par la France à Taïwan en 1991 mais ne souhaitait pas apparaître, se disant menacé de mort.
    Le juge Van Ruymbeke a été entendu mercredi comme témoin par ses collègues Jean-Marie d''Huy et Henri Pons, chargés de l''enquête sur les faux listings, ***-on de source judiciaire.
    Connu pour avoir instruit les enquêtes sur le financement occulte du Parti socialiste et le dossier Elf, le juge Van Ruymbeke est chargé de dossiers visant Thales, concurrent d''EADS, les relations Paris Saint-Germain-Nike ou encore Elf sous la présidence de Philippe Jaffré (1993 à 1999).
    L''avenir de ces dossiers, comme celui des frégates de Taiwan, pourrait être compromis par les ennuis du magistrat.
    Ces procédures sont intervenues le jour où le journal Le Monde publiait de nouveaux éléments renforçant les soupçons contre Dominique de Villepin dans cette affaire.
    Il s''agit de notes écrites entre 2003 et 2005 par le général Philippe Rondot, qui a enquêté sur les faux listings de Clearstream pour le compte de l''actuel Premier ministre.
    Le 19 juillet 2004, le général rapporte cette phrase de Dominique de Villepin relative au président de la République : "Si nous apparaissons, le PR et moi, nous sautons".
    D''autres notes laissent penser que Jacques Chirac a donné des instructions et que Dominique de Villepin, alors ministre des Affaires étrangères, a "poussé l''enquête" notamment sur Nicolas Sarkozy alors que la falsification était avérée.
    Le général Rondot explique dès avril 2004 qu''il a exprimé des doutes sur l''authenticité des listings Clearstream et pourtant, le juge Van Ruymbeke n''en a jamais été informé.
    Nicolas Sarkozy, visé par les listings sous ses patronymes Nagy et Bocsa, apparaît souvent : "La filière Sarkozy : Brice Hortefeux (trésor de guerre selon le dircab)" (de Michèle Alliot-Marie), "rétro commission Airbus, Nicolas Sarkozy ?".
    Après cette nouvelle "fuite" dans la presse, le ministre de la Justice, qui a annulé un voyage officiel en Russie prévu jeudi, a annoncé avoir ordonné au parquet de Paris d''ouvrir une procédure pour "violation du secret de l''instruction".
  2. heiner

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  3. philippe

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  4. arnaud

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  5. philippe

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    Những hành vi ám muội của Villepin ngày càng bị lộ tẩy
    La pression monte encore sur Gergorin et Villepin
    http://fr.news.yahoo.com/12052006/290/la-pression-monte-encore-sur-gergorin-et-villepin.html
    vendredi 12 mai 2006, 14h19
    PARIS (Reuters) - De nouveaux éléments de l''enquête sur l''affaire des faux listings de la société Clearstream renforcent les soupçons sur l''ancien n°2 d''EADS Jean-Louis Gergorin et le Premier ministre, Dominique de Villepin.
    Les juges Jean-Marie d''Huy et Henri Pons ont perquisitionné au domicile parisien d''Imad Lahoud, informaticien et directeur scientifique d''EADS, soupçonné d''avoir falsifié les listings Clearstream, apprend-on de source judiciaire et auprès de son avocat, Olivier Pardo.
    Imad Lahoud, 40 ans, qui a aussi travaillé un temps pour la DGSE (les services secrets), aurait obtenu début 2003 des documents authentiques concernant Clearstream du journaliste Denis Robert, selon une déposition de ce dernier.
    Ces documents pourraient avoir servi de base à la falsification, soupçonnent les juges. Jean-Louis Gergorin, désigné par le juge Renaud Van Ruymbeke comme l''homme qui lui a remis au printemps 2004 les listings falsifiés, a recruté Imad Lahoud à EADS à l''été 2003, selon la procédure judiciaire.
    Le juge Van Ruymbeke, qui estime publiquement avoir été "piégé", a raconté à ses collègues d''Huy et Pons avoir accepté de rencontrer secrètement Jean-Louis Gergorin le 30 avril 2004.
    Selon plusieurs documents de procédure publiés dans Le Parisien vendredi, Jean-Louis Gergorin, qui "paraissait affolé" et disait craindre pour sa vie, a *** au juge qu''il pouvait lui donner la clef d''un scandale de corruption sur une vente de frégates à Taïwan en 1991.
    Il a expliqué que "l''industrie d''armement était entre les mains de la mafia russe" et que cette dernière avait assassiné l''industriel Jean-Luc Lagardère. Ce dernier est décédé en 2003 d''une maladie nosocomiale à l''hôpital.
    Le juge Van Ruymbeke, consentant à protéger la confidentialité de Jean-Louis Gergorin, a intégré en procédure les listings Clearstream sous forme de courriers prétendument anonymes.
    Le magistrat, qui *** avoir agi de bonne foi et souligne avoir mis au jour la manipulation en 2005, est aujourd''hui sous le coup d''une enquête administrative pour cette méthodologie.
    GERGORIN DEJA MIS EN CAUSE EN 1995
    Dans les faux listings, figuraient plus de 800 noms, dont ceux d''Alain Gomez, ex-P-DG de Thomson (concurrent d''EADS), Nicolas Sarkozy, d''autres hommes politiques de droite et de gauche, des policiers et des magistrats.
    Or, en 1995, Jean-Louis Gergorin, diplômé de l''Ena et Polytechnique et alors collaborateur de Jean-Luc Lagardère, avait eu maille à partir avec Alain Gomez, lit-on dans le jugement d''une autre affaire rendu en février.
    Un avocat américain, William Lee, a expliqué que Jean-Louis Gergorin lui avait alors proposé 20, puis 10 millions de dollars pour dénoncer auprès de l''Elysée Alain Gomez.
    "Après avoir parlé de 20 millions, Gergorin en a offert 10, mais dans des con***ions telles que je ne pouvais pas accepter. Les con***ions de Gergorin étaient déshonorantes, aller à l''Elysée dénoncer Gomez à Villepin", a raconté William Lee.
    A l''époque, Me William Lee conduisait une procédure judiciaire contre le groupe Lagardère, officiellement au nom de petits actionnaires, mais fomentée en sous-main par Alain Gomez.
    Dominique de Villepin, ami personnel de Jean-Louis Gergorin depuis les années 80 et qui était alors secrétaire général de l''Elysée, a commandé deux enquêtes en 2004 sur les listings Clearstream, au général Philippe Rondot en janvier, et à la DST (le contre-espionnage) en juillet, après les premiers articles de presse sur le dossier du juge van Ruymbeke.
    Le général Rondot a conclu en avril 2004 que les listings étaient sans doute faux, et mis en doute la santé mentale de Jean-Louis Gergorin en écrivant : "Gergorin : qu''il se soigne !", dans ses notes publiées par le Monde.
    La DST a conclu en juillet 2004 que Gergorin était sans doute l''auteur des prétendues lettres anonymes au juge Van Ruymbeke, écrit Le Monde, dans son é***ion de samedi, mais Dominique de Villepin n''en a jamais informé la justice.
    Le général Rondot, qui s''est vu refuser la prise en charge de ses frais d''avocat par le ministère de la Défense, est convoqué la semaine prochaine pour une nouvelle au***ion chez les juges d''Huy et Pons, selon son avocat Eric Morain.
  6. heiner

    heiner Thành viên mới

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    Vụ việc Clearstream làm trầm trọng hơn cuộc khủng hoảng về thể chế của nước Pháp : phe cực hữu có thể hưởng lợi từ sự bất ổn chính trị này trong cuộc bầu cử Tổng thống sang năm
    Clearstream: l''exécutif sous pression dans une affaire à l''issue imprévisible
    http://fr.news.yahoo.com/12052006/202/clearstream-l-executif-sous-pression-dans-une-affaire-l-issue.html
    vendredi 12 mai 2006, 17h13

    PARIS (AFP) - Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont été soumis à forte pression cette semaine dans l''affaire Clearstream, dont le dénouement politique reste imprévisible alors que se succèdent investigations des juges et fuites dans la presse.
    Si les demandes, par l''opposition, d''une démission du Premier ministre ou d''élections présidentielles anticipées ont décru ces derniers jours, les projecteurs se tournant vers le juge Renaud van Ruymbeke, des analystes soulignent les conséquences dévastatrices du scandale pour la droite, au bénéfice du Front National, à un an de la présidentielle.
    "La gauche, en particulier Ségolène Royal, encaisse des voix, mais c''est Le Pen qui fait carton plein. Ségolène Royal capitalise sur le côté +air frais+, c''est son talent. Elle fait croire qu''elle est neuve en politique, qu''elle est loin de tout ça. Le Pen encaisse le gros lot sur le thème +tous pourris+", commente Nicolas Baverez, auteur de "La France qui tombe".
    "Si ça continue trop longtemps, la droite ne sera pas au deuxième tour de la prochaine présidentielle", estime pour sa part dans Libération le sociologue Emmanuel Todd, qui condamne un emballement politico-médiatique sur une affaire "mineure", au détriment des problèmes du pays.
    Dernier épisode de l''affaire, les juges Jean-Marie d''Huy et Henri Pons ont perquisitionné vendredi chez l''informaticien Imad Lahoud, qui a eu accès aux fameux listings de comptes Clearstream où apparaissent des personnalités, dont Nicolas Sarkozy, rival de Dominique de Villepin.
    La veille, la publication par Le Monde de notes confidentielles avait jeté de nouveaux soupçons sur le chef de l''Etat et son Premier ministre.
    Au coeur de ces notes du général Philippe Rondot, ancien conseiller spécial du ministre de la défense, une phrase que Dominique de Villepin aurait prononcée le 19 juillet 2004: "Si nous apparaissons, le PR (président de la République) et moi, nous sautons".
    Mercredi, c''est le Canard enchaîné qui affirmait l''existence d''un compte secret de Jacques Chirac au Japon, se basant sur les déclarations du général Rondot. L''Elysée a démenti, et le président de la République a dénoncé "la dictature de la rumeur", réaffirmant aussi sa confiance au Premier ministre.
    L''affaire connaîtra inévitablement de nouveaux développements, puisque le général Rondot doit être entendu les 18 et 22 mai par les juges et que le ministre de la Justice Pascal Clément a demandé une enquête interne sur les méthodes du juge.
    "On ne voit pas comment Dominique de Villepin pourrait tenir. Il a menti sur toute la ligne, et les juges vont faire leur travail. Il a repris un peu de souffle ces derniers jours, mais on ne fera pas croire à l''opinion que l''affaire Clearstream, c''est une affaire Van Ruymbeke", affirme Nicolas Baverez.
    "Quant à Nicolas Sarkozy, qui apparaît comme la victime, il en bénéficie, en apparence, à court terme. Mais dans une affaire de ce genre, il n''y a pas de vainqueur dans l''opinion", ajoute-t-il.
    "Dans l''immédiat, Sarkozy sort incontestablement renforcé, puisque son challenger le plus sérieux est hors de combat, pris à ses propres pièges", estime pour sa part Philippe Braud, professeur à Sciences Po.
    Mais, ajoute-t-il, "il ne faut pas sous estimer "les capacités de contre-offensive du chef de l''Etat et de son Premier ministre".
    "D''autre part, si l''affaire Clearstream ne déchire pas le peuple de droite, elle aggrave les haines qui divisent ses dirigeants au sommet. Or Nicolas Sarkozy, en tant que candidat à l''élection présidentielle, aurait gagné à être adoubé non seulement par l''UMP mais aussi par l''ensemble de la Chiraquie."
  7. philippe

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    Chính trường nước Pháp ngày càng hỗn loạn, với những hậu quả khó lường
    Villepin de nouveau en difficulté dans l''affaire Clearstream
    http://fr.news.yahoo.com/13052006/290/villepin-de-nouveau-en-difficulte-dans-l-affaire-clearstream.html
    samedi 13 mai 2006, 16h46
    PARIS (Reuters) - Dominique de Villepin se trouve de nouveau dans une position délicate avec la parution d''informations selon lesquelles il aurait dissimulé à la DST ce qu''il savait de l''affaire Clearstream.
    De son côté, après une semaine de flottement, Nicolas Sarkozy, a tranché. Le ministre de l''Intérieur, dont le nom apparaît dans les listings falsifiés de la société financière Clearstream, a annoncé son intention de rester au gouvernement.
    Pour le ministre de l''Intérieur, qui s''est entretenu avec Dominique de Villepin vendredi soir pendant 45 minutes à Matignon, c''est "la dignité de la République qui est désormais en cause".
    "Je ne règle aucun compte politique", s''est-il défendu devant plus d''un millier de cadres de l''UMP réunis à Paris, assurant vouloir "la vérité, juste la vérité" dans "cette lamentable affaire Clearstream".
    L''enquête a connu une nouvelle accélération vendredi avec une vague de perquisitions des juges d''instruction Henri Pons et Jean-Marie d''Huy.
    Ils ont tout d''abord longuement perquisitionné le domicile d''Imad Lahoud, chef du centre de recherches d''EADS ayant brièvement travaillé pour les services secrets français. Selon Le Parisien, des agendas ont été saisis.
    Des enquêteurs se sont également rendus au domicile du beau-père d''Imad Lahoud, François Heilbronner, ancien conseiller de Jacques Chirac, pour y effectuer une perquisition, a-t-on appris de source judiciaire.
    A Vienne vendredi, le chef de l''Etat a expliqué qu''il n''avait "rien de plus à dire" sur Clearstream.
    Auparavant, son entourage s''était attaché toute la journée à démentir tout contact entre l''Elysée et le général Philippe Rondot, chargé en janvier 2004 d''une enquête secrète sur l''affaire. L''ancien conseiller spécial de Michèle Alliot-Marie doit être réentendu par la justice jeudi.
    ENQUÊTES PARALLÈLES ET CLOISONNÉES
    Imad Lahoud est un proche de Jean-Louis Gergorin. L''ancien numéro deux d''EADS est soupçonné par des enquêteurs d''être le "corbeau" ayant livré les listings falsifiés de Clearstream au juge Renaud Van Ruymbeke en avril 2004.
    Le magistrat enquêtait alors sur une affaire de rétrocommissions occultes lors de la vente de frégates à Taiwan, en 1991.
    Selon des notes de la DST, que publie Libération samedi, les services de contre-espionnage français ont informé en octobre 2004 Dominique de Villepin, alors ministre de l''Intérieur, que l''affaire des listings de Clearstream était une manipulation.
    Dominique de Villepin aurait demandé à la DST d''enquêter à son tour sur l''affaire en juillet 2004 alors que le général Rondot lui avait déjà fait part de ses "doutes" sur l''authenticité des listings.
    Selon Le Parisien, Villepin n''a jamais mentionné les recherches parallèles de Rondot au directeur de la DST, Pierre de Bousquet de Florian.
    Pour la DST, la "lutte des clans" au sein d''EADS est au coeur de l''affaire. L''ajout de noms politiques aurait pu servir à "donner un retentissement médiatique plus large à l''affaire", peut-on lire dans les extraits de documents parus dans Libération.
    Nicolas Sarkozy est également mis sur la sellette par ces notes de la DST.
    Des voix se sont élevées ces derniers jours au sein de l''opposition, pour dénoncer la "mise en scène" du président de l''UMP de son statut de victime. Selon le journaliste Stéphane Denis, proche du général Rondot, Nicolas Sarkozy a été prévenu de l''enquête secrète dès 2004.
    Dans les notes publiées samedi, le chef du contre-espionnage français fait état, à la veille de la parution d''un article dans l''hebdomadaire L''Express, en décembre 2004, des doutes du journaliste Jean-Marie Pontaut. Pour ce dernier, le ministre de l''Intérieur "pourrait avoir tenté une récupération politique".
  8. arnaud

    arnaud Thành viên mới

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    "Nạn nhân" Sarkozy : điển hình của thiểu năng hay tấm gương về xảo quyệt ?
    Clearstream: Philippe Rondot riposte avant une semaine cruciale
    http://fr.news.yahoo.com/14052006/290/clearstream-philippe-rondot-riposte-avant-une-semaine-cruciale.html
    dimanche 14 mai 2006, 14h20

    PARIS (Reuters) - Sortant pour la première fois de son silence, le général Philippe Rondot, témoin-clé de l''affaire Clearstream, blanchit Dominique de Villepin et Jacques Chirac.
    Alors que l''au***ion de l''ancien espion par les juges d''instruction Jean-Marie D''Huy et Henri Pons devait constituer le temps fort judiciaire de la semaine, Philippe Rondot annonce en outre dans le Journal du Dimanche qu''il ne se rendra pas à leur convocation.
    Sur le plan politique, Dominique de Villepin sera confronté mardi à la troisième motion de censure déposée par l''opposition depuis son arrivée à Matignon, en juin 2005.
    Avant de s''envoler pour La Réunion, mercredi, le chef du gouvernement aura de nouveau l''occasion de s''expliquer lors de l''émission "Questions d''info" sur LCP-Assemblée nationale et France Info.
    Selon des notes de la DST publiées samedi par Libération, Dominique de Villepin, à son arrivée place Beauvau à l''été 2004, a demandé au contre-espionnage français d''enquêter à son tour sur les listings falsifiés de Clearstream. A cette époque, le général Rondot affirme qu''il lui avait déjà démontré qu''il s''agissait d''un "montage".
    Pour l''ancien militaire, dont de nombreuses notes ont été publiées par la presse ces dernières semaines, la poursuite des recherches s''explique "peut-être parce que Jean-Louis Gergorin était très persuasif".
    L''ancien N°2 d''EADS est soupçonné par des enquêteurs d''être le "corbeau" de l''affaire Clearstream. Il aurait transmis à la justice les listings falsifiés de la société financière luxembourgeoise dans lesquels apparaissent les noms de personnalités politiques, notamment celui du ministre de l''Intérieur, qui estime qu''on a voulu nuire à sa carrière.
    "Mon sentiment, c''est que Jean-Louis Gergorin est à l''origine de l''affaire avec Imad Lahoud et que Dominique de Villepin était de bonne foi", insiste le général Rondot, qui estime avoir été "instrumentalisé".
    Selon lui, Dominique de Villepin était même "embarrassé de voir que nous nous étions engagés dans une enquête au cours de laquelle était apparu le nom de Nicolas Sarkozy, pouvant laisser croire qu''on enquêtait sur lui".
    "DARKSTREAM"
    A plusieurs reprises et de façon catégorique, l''Elysée et Matignon ont démenti avoir donné des instructions à l''expert du renseignement pour qu''il enquête sur l''existence d''éventuels comptes bancaires occultes au nom de personnalités politiques.
    Une thèse défendue à nouveau bec et ongles par Philippe Rondot, qui se présente dans les colonnes du JDD comme un gaulliste ayant "beaucoup de respect" pour le chef de l''Etat.
    Le général affirme n''avoir jamais reçu d''instructions par téléphone de Jacques Chirac, qu''il *** n''avoir rencontré qu''une fois, en septembre 2001. Il dénonce également le "mauvais procès" fait au président qui "n''a pas de compte" caché au Japon.
    "J''ai vécu péniblement le fait qu''on se serve de mes documents pour salir le président de la République et Dominique de Villepin. ?a fait mal", conclut Philippe Rondot.
    Son avocat, Me Eric Morain, a confirmé qu''il ne se rendrait pas aux convocations des 18 et 22 mai. "Ce n''est pas une dérobade, c''est l''expression, selon lui, d''un écoeurement devant une justice spectacle", a-t-il expliqué sur France Info.
    De son côté, Dominique Barella, président de l''Union syndicale des magistrats (USM), l''a exhorté à revenir sur sa décision afin de dissiper les "espèces d''écrans de fumée" de l''affaire Clearstream.
    Mardi, François Hollande doit défendre à l''Assemblée la motion de censure déposée par le Parti socialiste, pour qui la "ténébreuse affaire Clearstream" marque "l''une des plus graves crises politiques de la Ve République".
    Pour Laurent Fabius, candidat à l''investiture présidentielle socialiste, la "conclusion principale" de cette affaire "qu''il faudrait mieux appeler Darkstream", c''est que le pays "a besoin d''une République nouvelle".
    "Les institutions sont à bout de souffle", a-t-il déclaré sur Radio J.
  9. heiner

    heiner Thành viên mới

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    Vụ việc Clearstream qua những bức biếm hoạ : Chichi, Villo bỉ ổi ; Sarko tiểu nhân
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  10. niklas

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    Bề tôi của Villepin thừa nhận sự dính líu trong vụ việc Clearstream
    Clearstream: Gergorin reconnaît être l''auteur de la deuxième lettre anonyme
    http://fr.news.yahoo.com/19052006/202/clearstream-gergorin-reconnait-etre-l-auteur-de-la-deuxieme-lettre.html
    vendredi 19 mai 2006, 8h25

    PARIS (AFP) - Jean-Louis Gergorin "reconnaît être l''auteur de la deuxième lettre anonyme", affirme vendredi Le Figaro qui donne une suite aux premiers aveux de l''ancien responsable d''EADS dans le Parisien, jeudi.
    Selon Le Figaro, "le 11 juin 2004, Jean-Louis Gergorin décide d''envoyer au juge Van Ruymbeke une seconde liste, où, parmi 895 comptes +référencés+ chez Clearstream, apparaissent les noms de Nagy et Bosca, les patronymes de Nicolas Sarkozy".
    Concernant ce deuxième envoi, Le Figaro estime "énorme de balancer" une liste avec le nom de Sarkozy, à l''époque où ce dernier, en conflit avec Chirac, s''apprêtait à se présenter aux suffrages des militants pour prendre la tête de l''UMP. M. Gergorin répond : "Lorsque j''ai reçu la liste des 895 comptes, celle-ci s''inscrivait dans une continuité d''informations crédibles pour moi. J''ai estimé que c''était à la justice d''enquêter et de vérifier".
    Il affirme, par ailleurs dans Libération daté de vendredi, que le Premier ministre Dominique de Villepin n''avait pas voulu, début 2004, que Nicolas Sarkozy soit mis "au courant" d''une enquête sur les listings de comptes.
    Interrogé sur ces déclarations, le Premier ministre Dominique de Villepin, en déplacement à La Réunion, n''a pas souhaité commenter les informations publiées dans les quotidiens Libération et Le Figaro sur l''affaire Clearstream.
    Jean-Louis Gergorin a avoué dans une interview au Parisien publiée jeudi, avoir envoyé le 4 mai 2004, la première lettre anonyme au juge Renaud van Ruymbeke, une liste de 70 comptes dans laquelle apparaissaient des noms de fonctionnaires mais aussi de trois hommes politiques : Jean-Pierre Chevènement, Dominique Strauss-Kahn et Alain Madelin.

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