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Theo dòng thời sự ?-? Disparition d'un avion Air France, plus de 200 passagers étaient à bord (p.29-

Chủ đề trong 'Pháp (Club de Francais)' bởi Le_Plus_Beau_new, 13/03/2006.

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  1. philippe

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    Vụ việc Clearstream cho thấy rõ sự mục ruỗng không chỉ của hệ thống chính trị và tư pháp Pháp mà còn của cả giới truyền thông nước này
    Clearstream: course entre les journaux, au détriment de la Justice?
    Par Michaëla CANCELA-KIEFFER
    http://fr.news.yahoo.com/22052006/202/clearstream-course-entre-les-journaux-au-detriment-de-la-justice.html
    lundi 22 mai 2006, 20h55

    PARIS (AFP) - Les révélations dans la presse sur l''affaire Clearstream se succèdent depuis fin avril, à un rythme plus effréné que celui de la justice, affectant le travail des juges, affirment des magistrats, tout en admettant avoir besoin des journalistes dans les affaires sensibles.
    "Le questionnement du journaliste précède, au lieu de suivre, celui du juge. On marche sur la tête", se désole le juge d''instruction antiterroriste Gilbert Thiel.
    "Les gens qui savent en sortant de votre cabinet que cela sera le lendemain dans la presse, ne vont pas nécessairement vous dire la vérité", explique un autre juge, membre de l''Association française des magistrats instructeurs (AFMI).
    Lundi le général Philippe Rondot, témoin clef de l''affaire, a refusé de répondre aux questions des juges d''instruction Jean-Marie d''Huy et Henri Pons, notamment car des extraits, selon lui déformés, de sa seule et longue au***ion le 28 mars étaient parus dans Le Monde.
    C''est ce quotidien qui a publié, en premier, le 28 avril, ces extraits et une grande partie de ses notes sur cette affaire. Lundi encore, Le Monde a publié de nouvelles notes du général.
    Depuis le début de l''affaire, la publication d''éléments du dossier et les déclarations aux journaux de ses principaux acteurs se sont multipliés. Ainsi des propos de Jean-Louis Gergorin, vice-président en disponibilité d''EADS, qui a reconnu avoir envoyé à la justice des courriers anonymes contenant des listes de comptes Clearstream, ont été publiés la semaine dernière par Le Parisien, Le Nouvel Observateur, puis Libération, Le Figaro et l''Est Républicain.
    Ces notes et les déclarations ont pu être lues par chacun des acteurs du dossier, les aidant notamment à préparer leur défense et perturbant par ricochet le travail des juges.
    "Des informations dans la presse peuvent entraîner la fuite de personnes, ou amener des endroits qui doivent être perquisitionnés à être vidés", explique encore un magistrat sous couvert de l''anonymat.
    "On en arrive à faire des vérifications sur des éléments qui sont dans la presse. On est obligé de tenir compte de ce qui se passe", explique une autre juge membre de l''AFMI, craignant que ses deux collègues soient ainsi "déviés de leur stratégie".
    "Je ne pense pas que l''on nuise à la manifestation de la vérité", se défend cependant Gérard Davet, chef du service des informations générales au Monde, ajoutant au contraire que son quotidien tente de "faire avancer le débat".
    "On montre à nos lecteurs, en se fondant sur le dossier et les déclarations du général Rondot, que tous les coups semblent permis au gouvernement", affirme-t-il.
    Deux des magistrats interrogés avouent que les juges d''instruction sont gênés par la presse, sauf lorsqu''ils décident eux-mêmes de laisser filtrer des éléments de leur dossier. Ils peuvent y trouver un intérêt, en particulier dans les affaires "politiques", à con***ion de décider du "moment" de la médiatisation.
    "Nous (les juges) sommes un peu schizophrènes: on *** à la presse qu''il faut respecter le secret de l''instruction et en même temps qu''il faut le violer (...). C''est en effet utile lorsqu''il y a des blocages institutionnels" face au pouvoir politique.
    De son côté le juge Thiel évoque une "relation" entre juges et journalistes "qui sent le souffre", estimant qu''au final c''est "toujours l''institution judiciaire qui est lésée".
    "S''il y avait un pouvoir judiciaire fort, nous n''aurions pas besoin d''en arriver là", conclut un des magistrats interrogés.
  2. arnaud

    arnaud Thành viên mới

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    Các ứng viên Tổng thống tiềm năng Sarkozy và Royal thi nhau tranh thủ dư luận, ve vãn cử tri
    Une semaine très politique
    http://fr.news.yahoo.com/050831/296/4k8lq.html
    mercredi 7 juin 2006, 16h11
    [​IMG]
    Le principe selon lequel, pour remporter la présidentielle, il faut d''abord rassembler son camp au premier tour avant d''élargir son assise au second a-t-il vécu ? La crainte d''échouer au seuil de la finale, comme Lionel JOSPIN en 2002, contraint les candidats à ratisser large très tôt pour espérer faire le plein des voix.
    Nicolas SARKOZY et Ségolène ROYAL l''ont compris.
    Sans quitter des yeux son noyau militant, le président de l''UMP se livre à un va-et-vient entre la droite dure et la gauche qu''il cherche parfois à séduire en jouant les pragmatiques au grand c"ur.
    Après avoir rédigé une loi très stricte sur l''immigration, le ministre de l''Intérieur fait un geste en direction des sans-papiers.
    Ferme mais humain, assure-t-on place Beauvau.
    Pas sûr que les Français comprennent grand-chose à ce numéro d''équilibriste.
    Le funambule se lance rarement avec de gros sabots aux pieds.
    Et voilà que Ségolène ROYAL lui emboîte le pas.
    Oui, "elle", est bien socialiste.
    Ce qui n''empêche pas les clins d''"il à la droite avec le traitement kaki de la délinquance des mineurs ou la critique des 35 heures.
    Face aux appareils, contraints à un savant dosage entre courants - en clair, à ouvrir le robinet d''eau tiède - Nicolas SARKOZY et Ségolène ROYAL jouent les dynamiteurs.
    Ils donnent raison à François BAYROU pour qui la droite et la gauche sont des notions dépassées.
    Au moment où les chiraquiens tentaient de le dissoudre de force dans l''UMP, le même BAYROU avait lancé : "Quand on pense tous la même chose, c''est qu''on ne pense plus rien." Tout bon candidat doit désormais "décoiffer" sur tous les sujets, quitte à flirter avec le populisme.
    Et, accessoirement, à tourner le dos aux valeurs de sa famille politique.
    Adeptes du rebrousse-poil, Nicolas SARKOZY et Ségolène ROYAL répandent, en prenant des postures iconoclastes, un nouveau politiquement correct qui risque de déboussoler un peu plus les électeurs.
    Décidément une semaine très politique.
  3. heiner

    heiner Thành viên mới

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    Ứng viên cực hữu Le Pen : "Royal và Sarkozy đều là những người thay đổi lập trường như thay áo"
    Le Pen: Royal et Sarkozy, "des gens qui changent d''idées comme de chemise"
    http://fr.news.yahoo.com/07062006/202/le-pen-royal-et-sarkozy-des-gens-qui-changent-d.html
    mercredi 7 juin 2006, 14h59
    [​IMG]
    SAINT-CLOUD (AFP) - Le président du Front national, Jean-Marie le Pen, a affirmé mercredi que les électeurs en 2007 ne voteront pas pour "des gens qui changent d''idées comme de chemise", en allusion à Ségolène Royal qui se prend, selon lui, pour un "sergent des Marines américains", et à Nicolas Sarkozy.
    "Comment pourriez-vous faire confiance en 2007 à des gens qui changent d''idées comme de chemise", a déclaré M. Le Pen, en inaugurant ses locaux de campagne présidentielle au siège du Front National à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).
    "Sarkozy est un faux homme de droite qui veut toujours faire plaisir à la gauche, et Mme Royal est une fausse femme de gauche qui se prend pour un sergent des Marines américains", a-t-il ajouté.
    "Sarkozy court après Le Pen, Royal court après Sarkozy, peut-être que ça nous donne l''ordre d''arrivée à l''élection présidentielle", a déclaré M. Le Pen, qui a évoqué "l''exaspération de la société française à propos du laxisme migratoire, judiciaire, éducatif et civique".

    Interrogé sur les sondages montrant que les Français, et plus spécialement les électeurs du FN approuvaient en général les propos de Mme Royal sur la délinquance, M. Le Pen a contesté que cette approbation puisse se traduire en bulletins de vote le jour de l''élection présidentielle.
    "Les électeurs peuvent trouver les idées" de Mme Royal ou de M. Sarkozy "sympathiques", mais "cela ne les fait pas voter pour eux".
    "Ils se disent que c''est Le Pen qui avait raison, et ils votent pour celui qui incarne la rectitude" dans ses idées, "celui qui n''a jamais menti", a-t-il déclaré.
    Le siège de la campagne présidentielle est situé dans le bâtiment du siège du Front national à Saint-Cloud, mais ses locaux en sont séparés, et les visiteurs y accèdent par une entrée indépendante de celle du parti.
    Ces dispositions pratiques sont destinées à démontrer que la campagne ne sera pas celle du Front national, mais celle de M. Le Pen lui-même, "sous le sceau du rassemblement plus large", au delà de l''audience tra***ionnelle du parti.
  4. arnaud

    arnaud Thành viên mới

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    Tranh cãi xung quanh việc thủ lĩnh phe trung hữu bị cơ quan nhà nước kiểm soát về truyền thông xếp vào phe đối lập để tính thời lượng phát biểu tại Quốc hội cũng như trên các phương tiện thông tin đại chúng
    L''UDF François Bayrou placé dans l''opposition par le CSA
    http://fr.news.yahoo.com/14062006/290/l-udf-francois-bayrou-place-dans-l-opposition-par-le.html
    mercredi 14 juin 2006, 18h52
    [​IMG]
    PARIS (Reuters) - Le temps de parole du président de l''UDF, François Bayrou, sera désormais comptabilisé dans celui de l''opposition, a décidé le Conseil supérieur de l''audiovisuel (CSA), apprend-on à l''Assemblée nationale.
    Cette demande avait été déposée une première fois par l''UMP en novembre dernier, au lendemain du vote d''une partie du groupe centriste au Palais-Bourbon contre le budget.
    Le 16 mai, après le vote par onze des trente députés UDF d''une motion de censure déposée par le groupe socialiste, le président du groupe UMP, Bernard Accoyer, avait à nouveau écrit au président du CSA, Dominique Baudis, pour réitérer sa demande.
    Les temps de parole des autres députés UDF ayant voté la censure seront également comptabilisés dans ceux de l''opposition, précise-t-on à l''Assemblée nationale.
    François Bayrou a ironisé à propos "d''une mesure qui devrait susciter une franche rigolade parce que les gens sont assez intelligents pour faire une différence entre le PS et nous".
    Il a estimé, au micro de RTL, que cette décision n''avait "ni queue ni tête et traduit que l''Etat UMP veut que les voix qui sont libres se taisent".
    A l''inverse, pour Bernard Accoyer "le CSA exprime la réalité de la situation politique en toute transparence".
    "Autant je respecte le choix politique des députés UDF qui ont voté la censure, autant je respecte les conclusions qui en sont tirées par l''autorité indépendante que constitue le CSA", a-t-il ***.
    "Je suis toujours du côté de la transparence. Lorsqu''on est élu avec un positionnement politique, l''honnêteté, la transparence est, si l''on change de positionnement, que les électeurs, les Français en soient au courant", a-t-il ajouté.
    "Nous ne sommes pas impressionnés par cette décision", a pour sa part déclaré Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l''Assemblée. "?a va obliger l''UDF a être encore plus claire. ?a ne me gêne pas si ce n''est pas une manoeuvre."
    En revanche, le Parti socialiste y a vu la transformation du CSA en "instance politique" qui perd "ainsi toute son indépendance". Le porte-parole du PS, Julien Dray, juge cette décision "inacceptable".
    Il fait valoir, dans un communiqué, que "ce qui compte, ce n''est pas telle ou telle péripétie de la vie parlementaire mais le choix fait par les dirigeants politiques et les électeurs".
    "Et, jusqu''à plus ample informé, l''UDF n''a jamais choisi l''opposition", ajoute-t-il en demandant au CSA d''annuler le plus rapidement possible sa décision.
    Pour le Parti communiste, le CSA a "fait un choix politique qui pénalise l''opposition".
    "Cette nouvelle position prend (...) une tournure éminemment politique et incohérente. Le CSA n''assume plus sa mission. Il prend des décisions politiques partisanes", ajoute le PCF dans un communiqué.
  5. niklas

    niklas Thành viên mới

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    Nhân vụ Thủ tướng Pháp mới đây lớn tiếng thoá mạ thủ lĩnh phe đối lập là "hèn hạ" ngay tại Hạ viện, và rút lại lời nói của mình ngay ngày hôm sau
    Michel Grossiord : 22/06/2006 Lu dans la presse
    http://fr.news.yahoo.com/060622/214/51fan.html
    jeudi 22 juin 2006, 8h31
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    Lâcheté, lâcheté, lâcheté? Trois fois, Dominique de Villepin avait répété le mot, « retiré » hier? Mais la veille lors de cette séance de questions d''actualité sous haute pression, le premier ministre visait-il seulement François Hollande ?? Se souciait-il même de la question que lui avait posée le leader socialiste ? « Quand j''entends lâcheté, j''entends quelqu''un dire qu''il doit? lâcher », explique dans Libération le psychanalyste Ali Magoudi? « Quelqu''un bientôt va chuter »? -Villepin va lâcher ? « Comme toujours, c''est celui qui *** qui l''est »? répond le psy ! Explication crédible ou simple jeu de mots ? Lâcheté, lâcher, « qu''on me lâche ! »? Le virtuose Raymond Devos en aurait fait un très bon sketch? Plusieurs quotidiens ont des manchettes à double sens? Le Parisien annonce à la Une « Le cauchemar » sur une photo de Dominique de Villepin? Le cauchemar du premier ministre devenu la bête noire de l''UMP ? Ou celui des députés désespérés de la majorité? Ou encore celui de Jacques Chirac face à l''accumulation de crises et la détérioration du climat politique ? Pour Jacques Chirac, le cauchemar, ce sont d''abord les députés UMP qui ont cessé d''être des « godillots »? comme le racontent L''Express, Le Point et Le Nouvel Observateur? Lors d''un échange téléphonique hier avec un proche, le Chef de l''Etat a qualifié de « jérémiades indignes » les propos des élus réclamant le départ de Villepin, rapporte Antoine Guiral dans Libération dont la manchette se lit de deux manières : « Pourquoi il supporte Villepin »? « Supporter »? Au sens d''endurer, de souffrir ? Ou à la manière du supporter incon***ionnel?? Cette deuxième définition serait la bonne? Chirac-Villepin, c''est un couple en fusion jusqu''à l''ébullition, avance Libé? Leur relation est tout aussi affective que politique? Ils partagent une certitude : en politique, tout peut changer du jour au lendemain et une présidentielle peut se gagner sur un coup de dés? Et puis le premier n''a pas de « solution de rechange », comme il le répète à ses visiteurs? Quant au premier ministre, pour se refaire, il rêverait secrètement d''une crise internationale majeure? Plusieurs hauts diplomates de l''Elysée le cachent à peine. « Il mise sur un conflit avec l''Iran pour reprendre la main et dire aux Français qu''ils ont besoin pour les protéger d''un homme d''Etat à la hauteur des grands enjeux internationaux », confiait récemment l''un d''eux avec le plus grand sérieux? « Comme si son heure de gloire lorsqu''il était ministre des Affaires étrangères lors de la crise irakienne pouvait à nouveau sonner », conclut Antoine Guiral? Un petit accroc dans le couple : Jacques Chirac a reproché à Dominique de Villepin d''avoir gâché la fête de l''inauguration du musée des Arts premiers? Mais pour le reste, que de prévenances? Selon Le Parisien, le Chef de l''Etat a téléphoné à Nicolas Sarkozy hier à l''heure du déjeuner pour lui demander de ne pas se rendre à l''Assemblée nationale à l''heure des « regrets » de Dominique de Villepin « pour ne pas l''humilier »? (Nicolas Sarkozy avait déjà sécher de lui-même plusieurs séances de questions d''actualité en pleine tourmente Clearstream)? Le Parisien consacre plus d''une demi page à ce que l''on sait de la santé du président 9 mois après son accident vasculaire cérébral? Officiellement, il va bien? Mais son champ de vision serait rétréci sur les côtés? Plusieurs sources évoquent un coup de blues? ce que n''hésite pas à diagnostiquer le député UMP et chef de service à l''hôpital Georges-Pompidou Paul-Henri Cugnenc? « Quand vous avez un pépin pareil, les choses changent dans votre tête car vous savez que vous n''êtes plus invulnérable » Un qui a le moral au top, c''est Nicolas Sarkozy? On le voit dans Paris-Match? Avec Cécilia? Dans Paris-Match ! Week-end en famille à Londres? Ils n''ont pas fui l''objectif à Hyde Park, « lieu de paix pour un couple et une famille détendue », comme *** la légende de Match? qui annonce sur sa couverture « les photos de leur tendre week-end »? Nicolas Sarkozy, rapporte Le Télégramme, ne veut ni se cacher ni trop exposer sa vie privée, et aurait simplement demandé à Paris-Match d''éviter de faire la cover sur son déplacement à Londres? La cover de Match est logiquement consacrée à Raymond Devos? Le people, on le trouve dans Le Point cette semaine, avec cette autre accroche à la Une : Pouvoir, amour, médias, le prince Albert *** tout? A quelques jours du premier anniversaire de son intronisation à la tête de la principauté, Albert II de Monaco a reçu Emilie Lanez et Béatrice Peyrani? Portaient-elles des pantalons lors de l''interview ? Le prince a accordé aux femmes qui travaillent au palais le droit de porter le pantalon, un élément de modernité? Mais le protocole demeure? Monseigneur, lancent mes consoeurs qui après les questions sur les projets de la principauté, son économie, le goût du prince pour l''écologie? abordent des questions plus intimes? Ses enfants? Mais elles ne demandent pas s''il en a d''autres que les deux reconnus à ce jour? ses goûts en matière de lecture? Réponse d''Albert : Je commence des livres que , faute de temps, je n''arrive pas à finir? L''ultime question est seulement suggéré? -Monseigneur? les entretiens que vous accordez se finissent toujours par la même question? -Ah oui, je devine? Allez vous vous marier ? Eh bien, je vais vous répondre. Je ne m''imagine pas seul trop longtemps, j''aurai une famille, je suis sûr que je trouverai un jour? Nous aussi, on attendra aussi le temps qu''il faudra?
    (Europe1)
  6. philippe

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    Présidentielle: Sarkozy et Ségolène Royal se démarquent de leur camp
    http://fr.news.yahoo.com/24062006/202/presidentielle-sarkozy-et-segolene-royal-se-demarquent-de-leur-camp.html
    Par Antoine FROIDEFOND
    samedi 24 juin 2006, 8h33

    PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont à nouveau marqué leur différence avec leur camp cette semaine dans la course à la présidentielle, le ministre de l''Intérieur jouant la carte sociale et sa rivale socialiste continuant à cultiver la veine sécuritaire.
    Tandis que les deux présidentiables préférés des Français, selon les sondages, poursuivaient leur duel à distance, le Premier ministre Dominique de Villepin a connu des journées éprouvantes, son dérapage verbal à l''Assemblée face au patron du PS François Hollande ayant mis en évidence son isolement au sein de son camp.
    Prenant beaucoup de ses partisans à rebours, Nicolas Sarkozy a tenté jeudi soir de corriger son image de libéral pur et dur lors d''une réunion publique à Agen (Lot-et-Garonne). Il a ainsi fustigé les "patrons-voyous", dénoncé "l''outrance" de certaines rémunérations, préconisé l''extension des programmes de stock-options "à tous les salariés de l''entreprise" et réclamé une "augmentation des salaires nets".
    Le président de l''UMP s''en est pris aussi au dogme de l''euro fort et "à la politique de resserrement monétaire" de la Banque Centrale Européenne "alors que l''activité stagne". "La fracture sociale s''est transformée en désintégration sociale", a-t-il lancé en référence au slogan de campagne de Jacques Chirac lors de la présidentielle de 1995.
    Un discours que pourraient tenir certains de ses adversaires de gauche, mais que M. Sarkozy a pris soin d''associer à des propositions nettement libérales comme l''exonération "d''impôts et de charges sociales" de "toutes les heures supplémentaires" ou la suppression des droits de succession.
    De son côté, Ségolène Royal a fait de nouveau sensation en proposant, dans un entretien au Monde jeudi, de "reconduire systématiquement hors de France, à leur sortie de prison, les délinquants dangereux". Certes, elle s''est défendue de vouloir rétablir la "double peine", dénoncée en son temps par M. Sarkozy lui-même, en soulignant qu''elle ne visait que les "auteurs de crimes ou de délits arrivés depuis peu" en France.
    Et, pour faire bonne mesure, Mme Royal a rendu "hommage à la mobilisation" contre "les expulsions d''enfants scolarisés" et a réclamé davantage de fermeté contre "les trafiquants et les employeurs de clandestins". Mais cette prise de position confirme que la socialiste préférée des Français pour 2007 n''a pas l''intention de laisser le champ libre à la droite sur le terrain de la sécurité.
    Début juin, elle avait pris au dépourvu ses amis socialistes en défendant un "encadrement à dimension militaire" pour primo-délinquants de plus de 16 ans et la mise sous tutelle des allocations familiales, pourtant prévue par la loi. Ces propositions avaient suscité un vif débat au sein du PS, la plupart des présidentiables s''empressant de prendre leurs distances avec la présidente de Poitou-Charentes.
    Si le duo "Sarko-Sego" continue à occuper le devant de l''actualité, Dominique de Villepin, déjà en difficulté après la crise du CPE et l''affaire Clearstream, apparaît plus affaibli que jamais à la suite de l''incident qui l''a opposé mardi à M. Hollande lors des questions au gouvernement. Visiblement à bout, il a accusé de "lâcheté" le Premier secrétaire du PS, suscitant une bronca à gauche et des demandes de démission en rafale, y compris dans les rangs de l''UMP. Poussé par ses amis qui ne cachaient pas leur embarras, le Premier ministre a exprimé mercredi ses "regrets" à François Hollande.
    Maigre consolation, sa cote de confiance est en hausse de trois points en un mois à 26%, selon le dernier baromètre CSA. Mais il a été réalisé avant l''incident.
  7. arnaud

    arnaud Thành viên mới

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  8. heiner

    heiner Thành viên mới

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    Các ứng viên Tổng thống tiềm năng của phe Xã hội bối rối và khó chịu trước việc cựu Thủ tướng Jospin để ngỏ ý định ra tranh cử Tổng thống nhiệm kỳ tới
    Réactions politiques au PS à la déclaration de Jospin
    http://fr.news.yahoo.com/29062006/202/reactions-politiques-au-ps-la-declaration-de-jospin.html
    jeudi 29 juin 2006, 17h29
    [​IMG]

    PARIS, (AFP) - Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l''Assemblée nationale, a souhaité que le candidat du PS en 2007 "porte un renouveau des idées, des équipes et des pratiques", jeudi au lendemain de la déclaration de Lionel Jospin évoquant une possible candidature.
    "Lionel Jospin souhaite-t-il revenir comme candidat à la présidence de la République ? A l''évidence, il semble que oui. Les Français le souhaitent-ils ? C''est une autre question, nous verrons dans les mois qui viennent ce qu''il en est réellement", a déclaré M. Ayrault sur France Info.

    Selon le député-maire de Nantes, "l''important est que le candidat ou la candidate porte un renouveau des idées, des équipes et des pratiques et qu''il se place à la hauteur de l''histoire". "La hauteur de l''histoire, ce n''est pas de régler des problèmes entre socialistes, c''est répondre à la crise globale du pays", a-t-il expliqué.
    Il a indiqué que "rien n''est fait" en ce qui concerne la désignation du candidat, prévue en novembre. Il a estimé toutefois que Ségolène Royal "incarne ce renouveau qu''il appelle de ses voeux". Il faut "créer les con***ions politiques pour qu''on ne se retrouve pas en 2002", où Lionel Jospin avait été éliminé au premier tour de la présidentielle, a-t-il ***.
    Le 21 avril 2002, au soir de sa défaite au premier tour de la présidentielle, l''ancien Premier ministre socialiste avait annoncé qu''il "se retirait de la vie politique".
    Lionel Jospin a "le mérite de placer le débat présidentiel sur le bon terrain", a estimé jeudi Jack Lang, candidat à l''investiture socialiste pour la présidentielle. "Le mérite de l''intervention de Lionel Jospin dans Le Monde et à la télévision est de placer le débat sur l''élection présidentielle sur le bon terrain. Le bon terrain n''est pas de savoir lequel d''entre nous peut l''emporter, car les plus grandes chances de victoire sont de notre côté", a-t-il *** sur LCI.
    Pour l''ancien ministre, "le vrai sujet est de savoir quel projet les socialistes veulent incarner au gouvernement et à la tête de l''Etat et quel est celui d''entre nous qui incarnera le mieux cette volonté". Il s''est félicité de voir que "le PS a la chance de compter en son sein plusieurs personnalités capables chacune de porter ce projet, de tenir les rênes de l''Etat". Le choix du candidat, prévu en novembre, "ne viendra ni d''un institut de sondage, ni d''une campagne de presse, ni d''un caprice de l''un ou de l''autre", a-t-il ***.
    L''ex-ministre socialiste Pierre Moscovici, partisan de Dominique Strauss-Kahn, a indiqué jeudi qu''il ne voyait pas "dans quelles circonstances" Lionel Jospin pourrait être le candidat du PS en 2007, tout en ajoutant qu''il "n''excluait rien". "Lionel Jospin s''est placé dans la posture du recours. Je n''exclus pas qu''il soit notre candidat mais je ne vois pas dans quelles circonstances cela peut arriver", a déclaré le député européen sur RTL.
    M. Moscovici a noté que mercredi soir, en ouvrant la porte à une candidature à l''investiture socialiste, Lionel Jospin s''était *** "disponible dans certaines circonstances particulières". "Je ne sais pas de quelles circonstances il parlait (...) Le fait qu''il y ait plusieurs candidats à l''investiture ne suffit pas à créer cette circonstance-là (...) Il faut des circonstances plus graves qui concernent la France, qui concernent le pays", a estimé l''ancien ministre.
    Il a indiqué n''avoir été "ni surpris, ni choqué" par la déclaration de Lionel Jospin. "Il a le droit de participer à ce débat et honnêtement, je préfère qu''il le dise clairement plutôt que de laisser planer un doute sur ses intentions", a poursuivi M. Moscovici. Il a indiqué avoir entendu "quelqu''un qui se disait disponible". "En même temps, ce n''est pas un acte de candidature". Selon lui, Lionel Jospin s''est exprimé, car "il estime qu''il n''y a pas d''offre politique satisfaisante et que ce que proposent les sondages n''est pas la solution", en allusion à la popularité de Ségolène Royal.
    "Si Dominique Strauss-Kahn ou Laurent Fabius, ou le premier secrétaire du PS François Hollande étaient en situation de leadership, il ne se serait pas exprimé de cette façon-là", a-t-il ***.
    Dominique Strauss-Kahn, candidat à l''investiture socialiste pour la présidentielle de 2007, s''est refusé à tout commentaire sur les déclarations de Lionel Jospin, selon lesquelles l''ex-Premier ministre se poserait la question de sa candidature s''il apparaissait qu''il était "le mieux placé pour rassembler". "Je ne fais pas de commentaire sur les choses que je n''ai pas vues, et vous savez très bien que je ne l''ai pas vu", a déclaré DSK à la presse, en sortant de son premier meeting parisien, qui avait commencé un peu avant 20H00, soit avant que M. Jospin ne s''exprime à la télévision.
    "Je ne me fie jamais à ce qu''on me rapporte, j''attendrai de voir", a-t-il ajouté, pressé de questions par les journalistes.
    "On va bien voir, tout ça est un peu prématuré en termes de réflexion", a indiqué pour sa part Jean-Marie Le Guen, député de Paris. "Evidemment, j''aurais préféré qu''il soutienne directement notre candidat, là ça va mettre un peu plus de temps", a-t-il ajouté en riant.
    Auparavant, un autre strauss-kahnien, Jean-Christophe Cambadélis, avait noté que l''ancien Premier ministre n''avait "pas ***" qu''il était candidat à l''élection présidentielle, et souligné que "tant qu''il ne l''a pas ***, la campagne continue".
    Le fabiusien Claude Bartolone, député de Seine-Saint-Denis, a déclaré qu''il ne voyait "aucune raison motivée" au retour en politique de Lionel Jospin.
    "Autant j''ai compris les raisons qui ont pu l''amener à quitter la politique après le 21 avril 2002, autant je n''ai trouvé aucune raison motivée qui pourrait expliquer son retour", a souligné à l''AFP le bras droit de Laurent Fabius.
    Il a noté à cet égard que le projet socialiste avait été accepté "massivement" par les adhérents, qu''il y avait plusieurs candidats à la candidature -"mais c''est la démocratie"-, et aussi plusieurs lignes défendues, de la ligne "sondageo-blairiste", qui "veut faire pression sur le PS par les sondages", à la ligne fabiusienne "axée sur des propositions concrètes pour le rassemblement des socialistes et de la gauche".
    En outre, "nous n''avons trouvé dans sa déclaration aucun élément qui amènerait à ce que Fabius ne participe pas à l''élection présidentielle", a-t-il ***. "Pour ceux qui se sont intéressés à la campagne de Laurent Fabius, je ne vois pas ce qui pourrait les inciter à changer", a-t-il ajouté.
    "C''est quelque chose qui n''a pas d''impact sur nous", a martelé M. Bartolone. "S''il y a une sensibilité qui a existé avant, pendant, et après Jospin, c''est bien les amis de Laurent Fabius". Et si Jospin était vraiment candidat, "celui que ça gênera le moins, ce sera Laurent Fabius", a-t-il affirmé.
  9. heiner

    heiner Thành viên mới

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    Các chính khách Pháp đua nhau trục lợi tự thành công của đội Pháp tại WC2006
    Les politiques tentent de surfer sur la vague bleue
    http://fr.news.yahoo.com/07072006/290/les-politiques-tentent-de-surfer-sur-la-vague-bleue.html
    vendredi 7 juillet 2006, 10h22
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    PARIS (Reuters) - Jacques Chirac et Dominique de Villepin en tête, une partie de la classe politique française surfe sur la grande vague du Mondial de football dans l''espoir de profiter de l''euphorie suscitée par le parcours des Bleus.
    Cependant, les deux présidentiables favoris des sondages, Nicolas Sarkozy (UMP) et Ségolène Royal (PS), se sont bien gardés jusqu''à présent de se livrer à un exercice hasardeux.
    "Même si la France gagne, les Français sont tellement désabusés que les hommes politiques, à l''exception peut-être du Premier ministre, n''en tireront rien", pré*** Claude Fitoussi, conseiller en communication.
    La gauche, soucieuse de ne pas laisser au duo de l''exécutif le monopole du soutien à l''équipe qui affronte l''Italie en finale dimanche à Berlin, a préféré mettre l''accent sur la fierté retrouvée d''une équipe "Black, Blanc, Beur" à nouveau décriée par le président du Front national, Jean-Marie Le Pen.
    Le quotidien communiste L''Humanité publie vendredi le portrait d''un pays "qui se rêve sans discriminations". Une "idée de la France" très éloignée des lois sur l''immigration du ministre de l''Intérieur, Nicolas Sarkozy.
    Des élus de droite et de gauche espèrent que l''engouement provoqué par la résurrection des "Bleus" après un début de tournoi poussif contribuera à redonner du tonus à un pays anémié par des mois de tensions politiques et sociales.
    Dans Le Point daté du 6 juillet, l''é***orialiste Claude Imbert relève le risque de la "récupération de l''émotion populaire au service du pouvoir", à quelques jours de l''intervention rituelle du chef de l''Etat le 14 juillet.
    "MIRAGE DU SPECTACLE"
    "La politique, on s''en doute, s''est mise dans le vent : elle attend de l''équipe nationale qu''elle remette du panache au front des citoyens. Et que, dans le mirage du spectacle, le bleu des Bleus s''accorde au bleu du ciel pour éclaircir l''horizon", écrit-il.
    "Dans cette liesse, Villepin, exténué d''échecs, caresse un bienfaisant dictame. On le comprend", ajoute-t-il.
    Dressant un parallèle avec l''équipe gouvernementale, Jacques Chirac, au plus bas dans les sondages, a le premier senti le vent en dénonçant les pronostiqueurs chagrins et en multipliant les gestes de soutien envers les hommes de Raymond Domenech.
    Les "Bleus", qui connaissaient des débuts difficiles au premier tour, se faisaient traiter d''équipe de "vieux" par la presse, qui ne ménageait pas le "pré-retraité" Zinedine Zidane, 34 ans, redevenu depuis l''astre du football mondial.
    Mais pour Claude Fitoussi, "s''il y en a un qui essaye au maximum" de profiter d''un parallèle avec Zidane, ou avec Raymond Domenech, c''est Dominique de Villepin.
    "Interrogé lors d''un émission de télévision, il avait adopté une attitude modeste. Mais il dû changer d''avis depuis et donner des consignes à son entourage", ***-il à Reuters.
    "Il a dû se dire ''pourquoi ne ressusciterais-je pas moi aussi, comme Zidane ?''".
    Aux yeux du conseiller en communication, le Premier ministre "part de tellement bas" qu''il "n''a rien à perdre" et pourrait profiter de la situation, contrairement à Jacques Chirac, qui avait déjà tenté de rebondir à la faveur de la Coupe du monde 1998 organisée par la France et gagnée 3-0 face au Brésil.
    "Il y avait déjà cette euphorie et on sait ce qu''il en est advenu", souligne Claude Fitoussi.
    Dans un autre domaine, celui de l''intégration, d''autres analystes rappellent les espoirs suscités par le sacre des "Bleus" à Paris, il y a huit ans. Des espoirs anéantis en partie par les attentats du 11 septembre 2001.
    "En 1998, on parlait d''une France multi-culturelle enrichie par sa diversité", souligne Vincent Tiberj, professeur à Sciences Po.
    "Mais le débat politique a changé. Il y a des tensions et la diversité culturelle et religieuse n''est plus considérée comme un atout par près de la moitié des Français", note-t-il.
  10. arnaud

    arnaud Thành viên mới

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    Nghị sĩ Montebourg bất ngờ tuyên bố ủng hộ ứng viên Royal
    L''alliance Royal-Montebourg bouscule les canons socialistes
    http://fr.news.yahoo.com/24072006/202/l-alliance-royal-montebourg-bouscule-les-canons-socialistes.html
    Par Thierry MASURE
    lundi 24 juillet 2006, 18h38

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    PARIS (AFP) - Le soutien d''Arnaud Montebourg à Ségolène Royal pour l''investiture socialiste à l''élection présidentielle de 2007 montre la capacité d''attraction de la favorite des sondages tout en marquant l''ambiguïté du rassemblement politique qui se dessine autour d''elle.
    Le bouillant député PS de Saône-et-Loire, qui a officialisé lundi son appui à la présidente du Poitou-Charentes, est en effet, dans la gauche du parti, une figure majeure de la contestation du système politique et économique, pourfendeur des institutions de la Ve République et de la mondialisation libérale.

    agrandir la photo

    Il apporte à Ségolène Royal la caution de "la rénovation" du PS et de la vie politique, dont il a fait son cheval de bataille. A l''exception de quelques proches de Henri Emmanuelli, figure historique du parti, la candidate officieuse à l''investiture pour l''Elysée a glané jusqu''ici l''essentiel de ses soutiens dans la majorité du PS.
    Dans son camp, on se réjouit sobrement du renfort d''Arnaud Montebourg. "Je crois que tout concourt aujourd''hui à montrer que Ségolène Royal pourrait être la candidate des socialistes" en 2007, affirme Patrick Menucci, animateur de sa campagne.
    Les amis de Laurent Fabius, qui espéraient gagner Arnaud Montebourg, défenseur comme lui de "l''ancrage à gauche du PS", à la cause de l''ex-Premier ministre pour la bataille présidentielle, admettent que ce n''est "pas une bonne nouvelle" pour leur champion.
    Selon un membre du Bureau national, il ne faut pas s''attendre à une nouvelle vague de ralliements à Mme Royal, "sauf si François Hollande libère le jeu". Or, le premier secrétaire, candidat potentiel pour 2007, "est aujourd''hui la principale digue qui empêche les ralliements", ajoute-t-il.
    Dénonciateur du "Jurassic park" que représente à ses yeux le modèle politique français, M. Montebourg se rallie d''abord à un symbole, mettant d''ailleurs en avant l''argument de "l''énorme désir de renouvellement du personnel politique et de changement de génération".
    Car sur le fond, Ségolène Royal est hostile à la VIe République (qui dépouillerait le chef de l''Etat d''une grande partie de ses prérogatives), la marque de fabrique de l''animateur du courant "Rénover, maintenant". "On pourrait être cruel et se gausser du rénovateur rejoignant une candidate qui est sur ce point dans la continuité des présidents de la Ve", raille Jean-Christophe Cambadélis, proche de Dominique Strauss-Kahn.
    M. Montebourg, qui qualifiait encore fin juin Ségolène Royal d''"objet volant non identifié" et se disait "inquiet de ses déclarations élogieuses à l''égard du blairisme", entend garder sa liberté.
    "Je n''ai nullement l''intention d''être un autre que celui que j''ai toujours été et toujours voulu être", déclare-t-il dans une lettre aux militants.
    "Quand on est un trouble-fête, il faut troubler le jeu. C''est ce qu''il fait. Il charge Ségolène Royal d''une ligne qu''elle ne peut assumer", commente M. Cambadélis.
    M. Menucci se plaît au contraire à souligner que l''alliance avec M. Montebourg s''est faite "sans aucune négociation d''appareil".
    M. Montebourg devra aussi convaincre ses militants. Le site internet de "Rénover, maintenant" révèle le trouble de la base. "Comment pouvez-vous croire qu''Arnaud puisse infléchir les positions d''une Royal investi par tout le PS ?", demande un militant.
    Ex-compagnon de route du député et dirigeant du NPS, Benoît Hamon se *** "surpris" du renfort apporté à Mme Royal "sans aucune contrepartie sur le fond".

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