Theo dòng thời sự ?-? Disparition d'un avion Air France, plus de 200 passagers étaient à bord (p.29-

Em xin cung cấp thêm một số link thông tin hữu ích liên quan đến các kỳ bầu cử tổng thống ở Pháp để mọi người tham khảo, vừa là cập nhật kiến thức lại vừa thư giãn
Website của cơ quan lưu trữ quốc gia (INA), chuyên đề bầu cử Tổng thống :
http://www.ina.fr/elections/
Best-of (cùng một nguồn) trên website của báo Le Figaro :
http://www.lefigaro.fr/ina/
Có gì mọi người tiếp tục bổ sung nhé.

Giá như có bác nào dưa lên đây cả 2 cương lĩnh tranh cử (plateforme) của Segolène Royal va Nicolas Sakorzy thì hay nhỉ?
Bà Royal nói ngày 11 tới sẽ công bố cương lĩnh, chắc là tập trung vào thuế má, vì cho đến nay bà ấy vẫn chưa đưa ra chính sách về thuế má rõ ràng. Thế còn cương lĩnh của Sakorzy thì sao nhỉ???

Cái này hay đấy ạ cố lên bác nhá

Le Canard Enchađnâ có ra phỏằƠ trặặĂng 'ỏãc biỏằ?t nhÂn cuỏằTc bỏĐu cỏằư sỏp tỏằ>i. Nhơn chung chỏằ? là tỏằ.ng hỏằÊp lỏĂi cĂc bài viỏt 'iỏằfn hơnh có liên quan 'Ê tỏằông 'fng trên cĂc sỏằ' bĂo tuỏĐn, nhặng có mỏằTt sỏằ' bài 'ỏằc (hoỏãc 'ỏằc lỏĂi) vỏôn thỏƠy thú vỏằi mỏằi ngặỏằi.

Elysâe-moi !​

Dans cette campagne, le fond de l''air est "vrai". A la tâlâvision, ce sont dâsormais des panels de "vrais gens" qui interrogent les candidats. Et leurs vraies questions font de leurs "vrais" problămes leur principale prâoccupation. C''est aussi naturellement celle du candidat interrogâ, qui s''empresse de faire une vraie promesse âlectorale dans la foulâe. Ce genre de spontanâitâ artificielle a bien sằr tendance à ramener cette âlection prâsidentielle à une sorte de grand jeu de l''offre et de la demande catâgorielles.
Les candidats, à la tâlâ, sur le Net ou ailleurs, ont ainsi une propension de plus en plus marquâe à considârer les âlecteurs comme des consommateurs, c''est-à-dire, pour parler vrai, comme de la clientăle. A coups de sondages qualitatifs, les fameux "quali", les principaux postulants à l''Elysâe adaptent donc au jour le jour leur programme et leur discours pour coller le plus possible à la demande. C''est ainsi qu''on voit Sarkozy nous faire un soir du Jaurăs et le lendemain du Maurras avec le même aplomb.
Dans un autre style, mais sur un mode pas si âloignâ, Sâgolăne, entre ses dâbats participatifs, ses propres "quali" et son "Pacte prâsidentiel" en forme de contrat de confiance, se plie aussi aux lois du marchâ âlectoral et du consumârisme politique.
Le client veut de la nouveautâ, et il faut lui en promettre, quitte à faire du neuf avec des idâes et des candidats qui ne le sont pas vraiment. C''est le cas de Sâgo et Sarko, qui se prâsentent pour la premiăre fois, mais ont dâjà servi à plusieurs reprises, et longtemps. La candidate PS revêt les habits nouveaux et blancs de femme chasseresse d''âlâphants. Quant à lui, le candidat de l''UMP prâtend incarner sa nouveautâ dans la "rupture" avec un gouvernement auquel il tente de faire oublier qu''il a appartenu pendant cinq ans. C''est le cas aussi de Bayrou, produit du terroir venu leur casser la bipolaritâ. Lui puise son renouveau chez les deux prâcâdents. Il prâtend prendre le meilleur chez ses deux concurrents, et s''emploie, en attendant, à leur piquer à chacun des voix pour son camp.
A l''extrême droite du rayon, Le Pen, qui a, lui aussi, tentâ, avec sa fille et la beurette en string de ses affiches, de jouer la nouveautâ, propose toujours la même vulgate. Il veille jalousement à ne pas se la faire copier par le candidat de l''UMP qui, lui non plus, n''hâsite pas, quand ses sondages le râclament, à faire ses courses programmatiques chez ses adversaires.
Autre nouveautâ, les Verts, eux, ont âtâ victimes d''un ami Hulot qui, en faisant ratifier son pacte âcologique pour tous les candidats sans se prâsenter, a coupâ aux âcolos l''herbe et les sondages sous le pied.
Mais si chacun s''emploie à la promo de ses promesses de râpondre aux vraies prâoccupations des "vrais gens", ces derniers, à forced''entendre tout et son contraire, finissent par oublier qui sont les "vrais" candidats.
C''est ce que nous avons cherchâ à dâmontrer dans ces "Dossiers". De Sâgo à Bayrou, de Sarko à Le Pen, en passant plus rapidement par les petits candidats. Pas question de se contenter de rappeler ce qu''ils nous racontent, nous nous sommes surtout penchâs sur ce qu''ils omettent de nous dire. Dans l''engouement de cette campagne, c''est un numâro qu''il convient de lire attentivement avant de faire le choix ou non d''en âlire une ou un, pour de bon.
Eric Emptaz, "Les Dossiers du Canard"

Le jardin des... plantages​

Du nombre de sous-marins aux néologismes hardis, les erreurs des candidats ne se paient pas toutes au même prix.
Ne pas savoir le prix du ticket de métro, comme Giscard naguère, passe encore... mais sécher sur les hautes questions stratégiques, pour un présidentiable, c''est plus embêtant. Ainsi les sous-marins à propulsion nucléaire type "Rubis" ou "Redoutable" furent incontestablement l''objet de la question la plus... redoutée de la campagne. Le 24 janvier, au micro de RMC-Info, Ségolène Royal fut la première à plonger, en estimant le nombre de sous-marins nucléaires lanceurs d''engins "entre un ou deux". Ruse stratégique pour troubler les forces ennemies ? Non, car le nombre exact de SNLE français n''est pas secret : quatre. Aussitôt la bourde de Royal a fait des vagues, jusqu''au bureau de Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, qui torpilla Ségolène sur ses "lacunes".
Mais voilà qu''un mois plus tard, dans le même studio mau***, le moussaillon Sarkozy boit la tasse à son tour à propos du nombre de sous-marins d''attaque, qu''il estime à... quatre. Serait-ce que deux de ces coûteux joujoux gisent par le fond ? Non, car, aux dernières nouvelles, la marine nationale possède bien six SNA. Cette fois la boulette de Sarko laisse Alliot-Marie de marbre... Il est vrai que les gaffes de Royal sont plus commentées que celles de Sarko. Les premières sont mises sur le compte de l''incompétence de la candidate, tandis que les secondes seraient dues au surmenage du ministre-candidat, qui cumule non seulement les casquettes mais aussi les bourdes. Il attribue la célèbre phrase de Giscard "Vous n''avez pas le monopole du c"ur" à son destinataire : Mitterrand et parle, à propos d''héritage, d''"héritation". Ce qui laisse entière la question d''un éventuel sous-"évaluage" de son patrimoine...
Moins stratégiques que les sous-marins, les langues régionales ont fait fourcher Royal. Devant le public basque d''Anglet (Pyrénées-Atlantiques), elle a cru bon d''afficher ses convictions régionalistes en déclarant : "Je souhaite que la France signe la charte européenne des langues régionales". Le boulot est déjà fait car la France a signé cette charte en 1999 (signature jamais ratifiée il est vrai). A l''époque, Jospin était pourtant Premier Ministre, et Royal était dans son gouvernement. Ils ne devaient pas parler la même langue... Il est vrai qu''outre la "bravitude" la langue ségolienne est d''une grande inventivité. Après la gaffe de Montebourg à la fin janvier voyant en François Hollande "le principal défaut de Ségolène", cette dernière a jugé déplacée la "spiritualité" de son porte-parole, inter*** de parole pendant un mois pour avoir fait de l''esprit. Il paraît que "Montebourde" n''a pas trouvé cela très spirituel.
Quant à Sarkozy, il s''est emmêlé plusieurs fois les chiffres, se trompant sur l''inflation ("Il y a quarante ans on empruntait à 18% et il y avait une inflation à 24%"), le prix du pétrole ("le brent est monté jusqu''à 90 dollars"), le nombre de suicides chez les jeunes ("13 000 ou 14 000 par an") et le smic ("C''est le salaire de la moitié des Français"). En réalité, il y a quarante ans, l''inflation était de 2,7% (le record ayant été atteint sous Raymond Barre avec 13,7%), le prix du pétrole n''a jamais dépassé 77,25 dollars le baril (en juillet 2006) et le nombre de suicidés chez les 15-24 ans est, selon l''OMS, d''environ 600 chaque année. Mais Sarkozy ne peut pas tout savoir, n''ayant été que secrétaire d''Etat au Budget, ministre des Finances puis ministre de l''Intérieur.
Ces questions économiques ont aussi donné bien du mal à Ségolène, tel le salaire minimum (qui serait "le plus bas d''Europe"), la délinquance ("les atteintes aux personnes en cinq ans ont augmenté de 80%), ou le principe de précaution (s''il était appliqué "il n''y aurait pas d''OGM en plein champ"). En réalité le salaire minimum français est l''un des plus élevés d''Europe, les violences aux personnes ont augmenté seulement de 14% entre 2002 et 2006, et le principe de précaution a valeur constitutionnelle.
Heureusement il y a les questions internationales pour se rattraper. Mais là encore les pièges sont nombreux. Lors d''une visite en Chine début janvier, Ségolène a été très aimable avec ses hôtes [...] : "J''ai rencontré un avocat chinois qui me disait que les tribunaux chinois sont plus rapides qu''en France. Vous voyez : avant de donner des leçons aux autres pays, regardons toujours les éléments de comparaison." Les prisonniers [...] chinois ont dû apprécier la rapi***é avec laquelle la candidate avait étudié ce dossier. Mais l''Orient compliqué n''a pas épargné Sarkozy qui n''a pas su dire, au micro de RMC, si Al-Quaïda et son chef Ben Laden étaient de confession sunnite ou chiite.
Pour un ministre de l''Intérieur spécialiste en principe de l''antiterrorisme, peu importe que Ben Laden soit sunnite et que le Hezbollah soit chiite. Il n''y pense pas tous les matins en se rasant.
(Elysée-moi, "Les Dossiers du Canard")
[nick]
Được matthias sửa chữa / chuyển vào 22:17 ngày 18/04/2007

Cựu Thủ tướng Villepin liên tiếp gặp vận hạn với vụ việc Clearstream và Hợp đồng tuyển dụng mới (CNE)
Villepin revient sur le devant de la scène avec Clearstream et le CNE
http://fr.news.yahoo.com/afp/20070706/tpl-politique-enquete-clearstream-villep-ee974b3.html
Par Frédéric DUMOULIN
AFP - 06/07/07
PARIS (AFP) - Disparu politiquement depuis son départ de Matignon en mai, Dominique de Villepin revient sur le devant de la scène médiatique avec les rebondissements de l''affaire Clearstream et la remise en cause concomitante de son emblématique Contrat nouvelles embauches (CNE).
Déjà atteint au printemps et à l''automne 2006 dans le cadre de cette affaire de manipulation calomnieuse, qui visait des personnalités industrielles et politiques, dont Nicolas Sarkozy, l''ancien Premier ministre (mai 2005-mai 2007) se retrouve au coeur du dernier épisode en date de ce feuilleton politico-médiatico-judiciaire.
Après avoir découvert des notes mettant en cause directement l''ex-chef du gouvernement de Jacques Chirac, les juges en charge de l''enquête ont mené des perquisitions jeudi à son domicile parisien et vendredi au Centre Kléber, dépendant du quai d''Orsay, où il dispose d''un bureau depuis son départ de Matignon.
Parti en villégiature mercredi, M. de Villepin est rentré précipitamment de vacances jeudi soir.
Selon des sources proches du dossier, les poursuites judiciaires contre lui semblent désormais inévitables, certains évoquant sa prochaine mise en examen.
Fidèle à la ligne de défense adoptée en 2006, l''ex-Premier ministre a qualifié jeudi "d''infondées" les accusations selon lesquelles il aurait cherché à mettre en cause Nicolas Sarkozy. Il souhaite aussi "disposer du statut de témoin assisté" pour se défendre.
Alors que les juges s''intéressent également à Jacques Chirac dans plusieurs affaires, dont Clearstream, depuis son départ de l''Elysée, la situation se complique pour cet ancien personnage clef du clan chiraquien.
Affaibli politiquement avant même son départ de Matignon, cet homme qui n''a jamais affronté le suffrage universel ne dispose d''aucun véritable réseau et apparaît isolé.
Dénonçant une "curée" contre les chiraquiens, l''un de ses rares fidèles, le député UMP Jean-Pierre Grand, a jugé vendredi que cette affaire devenait "épouvantable".
"On sent qu''il y a une volonté de vouloir impliquer à tout prix Dominique de Villepin", a-t-il déclaré à l''AFP.
Si l''Elysée s''est refusé à tout commentaire, le chef de l''Etat s''est porté partie civile en 2006 dans cette affaire. En 2005, en pleine rivalité avec M. de Villepin, il avait promis, selon les médias, que "le salopard" à l''origine de l''affaire finirait "sur un crochet de boucher".
François Fillon, qui n''a jamais entretenu de bonnes relations avec son prédécesseur, a lui déclaré jeudi qu''il "constatera les résultats de l''enquête et des jugements qui, le cas échéant, seront prononcés".
Autre coup dur pour l''ancien Premier ministre, qui survient au même moment que ses déboires judiciaires, la cour d''appel de Paris a jugé vendredi que le CNE, mesure emblématique de son passage à Matignon, était contraire au droit international.
Les juges ont estimé que le CNE contrevenait à la convention 158 de l''Organisation internationale du travail, en qualifiant de déraisonnable le délai de deux ans durant lequel un salarié embauché sous un tel contrat de travail peut être licencié sans motivation. Une décision aussitôt saluée par les syndicats.
Sur l''autre mesure-phare de sa "bataille pour l''emploi", le CPE (contrat première embauche), M. de Villepin avait essuyé un cuisant revers au printemps 2006, le dispositif ayant dû être abandonné après des semaines de manifestations.

Actualité | France
Perquisition au domicile de Dominique de Villepin
S.L. (lefigaro.fr), avec AFP.
Publié le 05 juillet 2007
Actualisé le 05 juillet 2007 : 17h09
http://www.lefigaro.fr/france/20070705.WWW000000350_perquisition_au_domicile_de_dominique_de_villepin.html
Les juges Pons et d?THuy, en charge de l?Taffaire Clearstream, fouillent l?Tappartement parisien de l?Tex-premier ministre, mis en cause par de nouvelles notes du général Rondot.
Les juges n?Tauront pas traîné. Quelques jours à peine après que l?Tordinateur du général Rondot a révélé de nouvelles notes mettant en cause directement Dominique de Villepin, le domicile de l?Tex-premier ministre fait actuellement l?Tobjet d?Tune perquisition.
Les deux magistrats, Jean-Marie d?THuy et Pierre Pons, accompagnés d''un membre du parquet et de deux enquêteurs de la Division nationale des investigations financières, dont un commissaire, se sont rendus jeudi après-midi dans le XVIIe arrondissement de Paris.
On ne sait pas précisément ce que cherchent les deux magistrats, mais une source proche du dossier estime que c?Test la « suite logique» de la découverte de ces nouvelles notes du général Rondot La perquisition était d?Tailleurs «calée dès mercredi soir», selon les mêmes sources.
Les secrets de l?Tordinateur du général Rondot
Mercredi soir, des informations de presse révélaient que les juges avaient pu exhumer des fichiers effacés de l?Tordinateur du général Rondot. Parmi ces notes, une affirmation de l?Tofficier : Imad Lahoud, l?Tinformaticien soupçonné d?Tavoir falsifié les fameux listings Clearstream pour y faire apparaître des noms de personnalités, parmi lesquelles Nicolas Sarkozy, lui aurait fait une révélation fracassante : Jean-Louis Gergorin aurait reçu des instructions de Dominique de Villepin, elles-mêmes formulées par le président de la République, de «balancer Nicolas Sarkozy».
Autre information révélée par ces fichiers ominique de Villepin serait à l?Torigine de la rencontre secrète entre Jean-Louis Gergorin, ancien vice-président d''EADS, et le juge Renaud van Ruymbeke. C?Test ce même juge qui recevra par la suite, sous un pli anonyme ?" mais dont l?Tenquête établira qu?Til provenait de Jean-Louis Gergorin ?" les faux listings de comptes secrets détenus dans la banque luxembourgeoise Clearstream.
Villepin veut être «témoin assisté»
Les deux notes du général Rondot viennent totalement contredire les affirmations de Dominique de Villepin. Interrogé en décembre dernier par les juges durant 17 heures, il avait assuré n?Têtre en aucun cas à l?Torigine de la transmission des faux fichiers. L?Tex-premier ministre a publié jeudi matin un communiqué de presse, dénonçant des «allégations mensongères». L?Tex-premier ministre estime qu?Til ne peut pas «se défendre», puisqu?Til «n?Ta pas accès au dossier» d?Tinstruction. Il demande donc à bénéficier du statut de témoin assisté.

L?TElysée s?Test refusé à tout commentaire sur «une affaire judiciaire en cours». Quant à Imad Lahoud, qui devait être entendu cet après-midi, il ne le sera que le 19 juillet prochain.

Sau khi khám xét, lục soát nơi ở và văn phòng của cựu Thủ tướng Villepin, cơ quan điều tra đã gửi giấy triệu tập ông này đến để khởi tố chính thức vào ngày 27/7 tới vì bị cáo buộc âm mưu hãm hại Tổng thống đương nhiệm Sarkozy vào năm 2004
Clearstream: Villepin convoqué pour une mise en examen
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20070710/tts-france-justice-clearstream-villepin-ca02f96_2.html
Reuters - 10/07/07
PARIS (Reuters) - Dominique de Villepin est convoqué le 27 juillet pour être mis en examen par les juges chargés de l''enquête sur une possible conspiration ayant visé en 2004 Nicolas Sarkozy à l''aide des faux listings de la société Clearstream, a annoncé l''ancien Premier ministre.
"Dominique de Villepin vient d''apprendre qu''il était convoqué fin juillet par les juges chargés du dossier Clearstream, qui envisagent de le mettre en examen", ***-il dans un communiqué.
Il pourrait être poursuivi pour "complicité de dénonciation calomnieuse", ce qui serait une première pour un ex-chef de gouvernement, ***-on de source proche du dossier. Son avocat Olivier d''Antin a précisé aux journalistes que son client se rendrait "bien sûr" à cette convocation.
Dominique de Villepin a déjà été entendu pendant 17 heures en qualité de simple témoin le 21 décembre dernier par les juges d''instruction, Jean-Marie d''Huy et Henri Pons.
Il n''était alors questionné que sur l''enquête extra-judiciaire qu''il a demandée en janvier 2004 au général Rondot sur les listings Clearstream. Entretemps, de nouveaux documents ont été mis au jour sur l''ordinateur du général Philippe Rondot, un des protagonistes de l''affaire.
Ils accré***ent l''hypothèse que Dominique de Villepin a suscité au printemps 2004 une remise au juge Renaud Van Ruymbeke de faux listings de comptes bancaires, qui semblaient compromettre, entre autres personnalités, Nicolas Sarkozy, alors rival de Dominique de Villepin dans la course à l''Elysée.
Cette démarche a entrainé des vérifications menaçantes pour Nicolas Sarkozy. Dominique de Villepin a constamment nié toute malversation. Dans son communiqué, il "réaffirme à cette occasion qu''il a agi strictement dans le cadre de ses fonctions de ministre des Affaires étrangères et de ministre de l''Intérieur et dément toute implication pénale dans le dossier".
Ces déclarations laissent entrevoir un argumentaire juridique concernant la compétence des juges d''Huy et Pons. En effet, les actes commis en qualité de ministre ne peuvent en principe faire l''objet de procédures que devant la Cour de justice de la République (CJR), une juridiction spéciale.
DEUX PERQUISITIONS
Sur ce fondement, Dominique de Villepin peut refuser de répondre aux juges puis demander l''annulation de sa mise en examen à la cour d''appel de Paris. La jurisprudence stipule cependant que les actes tels qu''une éventuelle conspiration contre un rival ne relèvent pas des fonctions de ministre.
Deux perquisitions de six heures chacune ont été conduites jeudi et vendredi par les deux magistrats, au domicile personnel de Dominique de Villepin et dans ses bureaux. Les juges et les policiers ont saisi des documents et des ordinateurs.
Dans les notes du général Rondot, détruites initialement mais retrouvées dans la mémoire de l''ordinateur du général, le militaire rapporte des déclarations de Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud, protagonistes principaux du dossier Clearstream.
Le général Rondot a confirmé le contenu de ces notes devant les juges. "Selon la source Mahdi (Imad Lahoud-NDLR), rencontrée le 28 mai 2004, Jean-Louis Gergorin aurait reçu instruction de Dominique de Villepin, elle-même formulée par le président de la République, de ''balancer'' Nicolas Sarkozy", *** une des notes.
Une autre note laisse entrevoir l''état d''esprit de Dominique de Villepin : "lors d''un entretien que JLG (Jean-Louis Gergorin) a eu avec DDV le 19 mai, ce dernier se serait montré à la fois jubilatoire et soucieux de ne pas apparaître dans le scénario".
Une autre note fait état d''une intervention de Dominique de Villepin auprès du général Rondot pour faire libérer Imad Lahoud en 2004 d''une garde à vue ordonnée dans une autre affaire.
Avant la convocation de Dominique de Villepin, les juges vont entendre Jean-Louis Gergorin, mis en examen pour "dénonciation calomnieuse et faux", le 18 juillet, puis le lendemain, Imad Lahoud, ex-cadre d''EADS et auteur supposé des faux listings, mis lui aussi en examen pour les mêmes faits.
Nicolas Sarkozy est partie civile, c''est-à-dire plaignant dans le dossier, une autre première pour un chef d''Etat.

báo Le Canard Enchaîné hôm nay giật tít : Sarkozy : après la Libye, la libido...
La presse européenne ironise sur la nouvelle liaison du président Sarkozy
http://fr.news.yahoo.com/afp/20071218/ten-france-politique-people-sarkozy-31281c2_1.html
AFP - Mardi 18 décembre, 15h32
PARIS (AFP) - La presse européenne fait mardi ses délices de la nouvelle liaison du président français Nicolas Sarkozy avec l''ex-top modèle et chanteuse italienne Carla Bruni, également présentée comme collectionneuse d''hommes. (=pute)
Dans ce concert d''ironie, seule la Stampa, le journal de Turin, ville natale de Carla Bruni et berceau de sa famille, présente la romance comme sérieuse, annoncant même le mariage prochain du couple, tout récemment formé. "M. Sarkozy a réellement demandé à Carla de l''épouser, ce n''est pas une rumeur", écrit la Stampa, citant à l''appui des propos de sa mère et des amis de famille.
Pour les autres, la "plus grande passion" de Carla Bruni sont les hommes, comme l''écrit le journal allemand Süddeutsche Zeitung (centre-gauche), pour qui la chanteuse "tombe souvent éternellement amoureuse". "Les présidents français savent tout de l''érotisme du pouvoir", ajoute le quotidien.
"Que serait une collectionneuse d''hommes sans un chef d''Etat dans sa collection?" s''interroge le Frankfurter Rundschau (gauche) tandis que le quotidien à grand tirage Bild titre en une "Sarkozy aime un top model", "super-riche, super-intelligente, super-belle" et... "13 cm plus grande" que lui.
"La fille de la Rive Gauche et le garçon de la Rive Droite: Sarkozy dévoile son nouvel amour", titre le quotidien britannique The Guardian (gauche). "Bruni va à merveille avec la politique d''ouverture" du gouvernement, ironise-t-il.
"Sarko sort avec une célèbre croqueuse d''hommes", écrit le très vénérable Times tandis que l''Independent avertit ses lecteurs: "Vous savez que vous vieillissez quand le président français sort avec l''ancienne petite amie de Mick Jagger", le chanteur des Rolling Stones.
En Suisse, la palme des "Une" sur la liaison présidentielle revient à 24 Heures, le quotidien de Lausanne: "Même en amour, Sarkozy fait vite et fort".
La Tribune de Genève énumère les précédents compagnons de Carla, n''y voyant "rien de très prometteur pour un homme qui apprécie une certaine stabilité affective". Dans le quotidien francophone "Le Temps", un dessin relate un dialogue de bistrot. L''un des personnages ***: "Sarkozy sort avec Carla Bruni", à quoi l''autre répond: "Il n''est déjà plus avec Kadhafi?"
En Espagne, El Pais (centre gauche) relève les "nécessités politiques" et "l''opportunité de faire oublier avec cette nouvelle l''humiliation infligée la semaine passée par le leader libyen Mouammar Kadhafi".
El Mundo (libéral) parle de "l''affaire" dans sa rubrique "Le zoo du 21e siècle", consacrée aux personnages insolites de l''actualité: "N''importe quel psychanaliste expérimenté tracerait un parallèle entre Carla Bruni et Cécilia", le seconde épouse du président Sarkozy, dont il avait divorcé en octobre.
Pour ABC (conservateur) "Carla Bruni succombe à l''érotisme du pouvoir". Le journal la décrit comme une "femme bionique, au regard assassin".
En Russie, les Izvestia (pro-Kremlin) relève que "Sarko est le seul célibataire qui pourra maintenant -- tout en provoquant l''envie de ses collègues, présidents et Premiers ministres-- sortir avec de belles stars des podiums sans provoquer un scandale public".
Pour le très sérieux journal officiel Rossiïskaïa Gazeta, Carla Bruni jouit d''une réputation de "Terminator".