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Theo dòng thời sự ?-? Disparition d'un avion Air France, plus de 200 passagers étaient à bord (p.29-

Chủ đề trong 'Pháp (Club de Francais)' bởi Le_Plus_Beau_new, 13/03/2006.

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  1. 0707007

    0707007 Thành viên mới

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    Hard discount : l''envers du décor
    http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2275/dossier/a376944-hard_discount__lenvers_du_d%C3%A9cor.html
    Dans les magasins qui vendent à bas prix, les économies se font aussi sur le dos des salariés.
    En général, elles n''ont même pas de chaises. Chez Lidl, les caissières passent la journée debout. Question de rentabilité. Dans l''enseigne phare du hard discount, la règle d''or, c''est de passer le maximum de clients et d''articles à la minute. «Si elles sont assises, les caissières sont beaucoup moins rapides, constate Didier Cayla, chef de magasin Lidl à Lunel et responsable syndical CAT (Confédération autonome du Travail). Or elles ne doivent pas dépasser 50 secondes pour encaisser.» Gare ! Chez Lidl, numéro un du hard discount en France avec 1300 magasins, la vitesse est une qualité primordiale. «Dans les hypers, le client est plus patient car il a peur de lâcher son Caddie. Chez nous, s''il y a trop de monde en caisse, il part», explique un chef de magasin. Bienvenue dans le monde merveilleux du hard discount ! Côté pile, des prix bas plébiscités par les consommateurs : selon TNS-Sofres, 78% des Français ont déjà fait leurs courses chez les discounters qui pèsent désormais 13,7% du marché, un score jamais atteint. Côté face, des économies qui se font sur le dos des salariés. Fatiha Hiraki, chef de magasin à Clichy, est responsable syndicale Unsa (Union nationale des Syndicats autonomes) chez Lidl. Elle rêverait d''une action collective, d''une grève comme celle qui a mobilisé il y a quelques mois la grande distribution. «Mais ici, tout le monde a peur.» Fatiha assure que dans son magasin on lui a parfois demandé de «jeter les CVdes garçons», et de recruter en préférence des filles, réputées plus dociles. Harcèlement, licenciements abusifs... En Allemagne, le syndicat Verdi a ainsi publié en 2004 un livre noir dénonçant les con***ions de travail du leader européen du hard discount. «Pour faire des économies, les magasins sont en sous-effectif permanent, affirme Fatiha. Et nos directives, c''est défaire le maximum, avec le moins de monde possible.» Certes, les salaires sont supérieurs à ceux des enseignes tra***ionnelles. «En moyenne, de 10% à 20% plus élevés que ceux de la concurrence», *** la DRH de Lidl-France. Une caissière touche environ 850 euros net pour 28 heures, soit plus que le smic. «Mais beaucoup de magasins abusent pour les horaires, rétorque Fatiha. J''en connais un où on fait quelquefois partir les employés à 10 heures du soir, sans contrepartie.» Surtout chez Lidl, le salarié est polyvalent. «On est obligé de tout faire. Le chef de magasin passe la serpillière et fait la caisse. Les caissières, elles, doivent aussi s''occuper des rayons. Et faire de la manutention.» Petits bras s''abstenir... «Il faut décharger des palettes qui pèsent des tonnes. Le tout au pas de charge. Quand vous avez les viennoiseries, ça va. Mais quand il faut déplacer des packs de lait à bout de bras, bonjour le dos... A côte, les collègues de Monoprix ou de Carrefour, c''est vraiment des caissières de luxe.» Ce n''est pas les galériennes de chez Aldi qui diront le contraire : il n''y a pas si longtemps, elles n''étaient même pas dotées de lecteur optique et devaient connaître par coeur les 800 codes produits du magasin !
    Autre poste sur lequel les hard discounters font des économies : la sécurité. «Nous n''avons pas de barrières électroniques antivol aux portes comme dans les hypers, raconte Didier Cayla. C''est donc à nous, le personnel, défaire la police.» Les caissières sont formées à un protocole très strict. Elles doivent se lever pour inspecter les chariots, soulever les packs d''eau... Objectif, réduire au maximum la «démarque inconnue», bref, les vols, en jargon Lidl. «C''est l''obsession de la direction. Mais au lieu d''investir dans du personnel ou du matériel de sécurité, elle fait au contraire pression sur ses salariés, s''indigne Didier Cayla. Et quand il y a des vols, c''est toujours la faute des caissières.» Lidl a ainsi inventé les tournées des «clients mystères». Des faux clients chargés de tester et de piéger les caissières en dissimulant des marchandises volées dans leurs cabas. «Nous avons énormément investi dans la sécurité, se défend-on à la DRH de Lidl. C''est vrai que nos salariés sont très sollicités, mais nous ne sommes plus les seuls à faire de la sorte, nos concurrents tra***ionnels nous copient désormais.» Discount pour tout le monde ?
    Doan Bui
    Le Nouvel Observateur
  2. nikolaus

    nikolaus Thành viên mới

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    ôJe me nourris de vos dâchetsằ
    http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2275/dossier/a376943-%C2%ABje_me_nourris_de_vos_d%C3%A9chets%C2%BB.html
    La râvolution est au bout de la benne à ordures ! Triskel, 25 ans, râcupăre les dâchets non par nâcessitâ mais par choix. Il est membre des Freegans, de la contraction de ôfreeằ (gratuit) et ôveganằ (vâgâtalien) . Un mouvement lancâ par des militants âcolos aux Etats-Unis pour dânoncer le gaspillage. Triskel, qui vit à Aixen-Provence, en est le fer de lance en France. Il a montâ le site Freegan.fr qui prône ôl''autoproduction alimentaireằ et indique à l''apprenti ôdâchâtarienằ les ômeilleurs plans poubellesằ. Triskel connađt par coeur l''horaire de la sortie des poubelles des supermarchâs du coin ôFaut se pointer à4h 30 du mat, et là c''est bingoằ -, mais il a fait une croix sur les grands hypers de banlieue ôqui passent tout à la broyeuse alimentaireằ. Dans les dâchetteries, il râcupăre piles, objets divers et surtout plein de mâtaux : ôUn vrai filon, je me fais 200 à 300 euros par mois avec Đa.ằ Il trouve son savon et son shampoing dans les poubelles des hôtels quatre âtoiles. ôQuand vous voyez tout ce qu''on jette, c''est dingue. Parfois je ramăne tellement de marchandises qu''il faut que je les stocke chez des amis qui ont de grands congâlos.ằ Triskel a fait des âmules en France, à Tours, Paris, Le Havre... ôIl y a des âtudiants qui sont ric-rac sur leur budget. Mais aussi des salariâs qui font Đa par pur militantisme.ằ GrÂce aux poubelles, Triskel assure en tout cas ône manquer de rienằ. La seule chose qu''il ait eu besoin de s''acheter râcemment ? ôMa carte Wi-Fi, ultrapuissante. A vrai dire, j''en avais trouvâ une à la dâchetterie, mais elle n''âtait pas top...ằ.
    Doan Bui
    Le Nouvel Observateur
  3. squirol

    squirol Thành viên mới

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    Partir en vacances... un boulot à plein temps !
    http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2275/dossier/a376939-partir_en_vacances_un_boulot_%C3%A0_plein_temps_.html
    C''est devenu un vrai casse-tête : où partir ? Et comment, quand même un voyage en voiture devient un luxe ? Selon un récent sondage CSA, 5 1% des Français s''apprêtent à réduire leur budget vacances. Pour ceux qui ne veulent pas renoncer à prendre le large, reste internet (44% des Français y ont eu recours en 2007, contre 20% en 2003). Mais y dégotter de bonnes affaires nécessite une vraie organisation. Pierre, cadre sans enfants, libre comme l''air, a longtemps été un adepte des enchères. Aujourd''hui, il a changé de stratégie : trop d''enchérisseurs font flamber les prix. Son mot d''ordre ? An-ti-ci-per. «On peut voler vers l''Italie ou l''Espagne pour quelques euros, à con***ion de réserver huit à neuf mois plus tôt», ***-il. Mais attention aux surcoûts cachés : la plupart de ces compagnies low-cost vous facturent non seulement le moindre gobelet de Coca pris à bord mais aussi chaque bagage enregistré. La flambée du pétrole, qui a fait grimper le prix des billets, n''a rien arrangé. Voilà pourquoi Pierre ne boude pas forcément Air France : «Si on voyage avec des valises, c''est tout à fait compétitif, surtout quand on s''y prend deux ou trois semaines en avance.» Sur les destinations les plus concurrentielles, comme Rome ou Milan, la compagnie nationale a révisé drastiquement ses tarifs. Pour gagner 10 ou 20 euros, Pierre n''hésite pas à passer des heures à surfer sur sncf.com, Expédia, Go Voyages, Opodo ou Oogolo, «la bible du voyageur malin», un nouveau site comparatif... Jusqu''à présent, il réservait, à la dernière minute et en ligne, des séjours soldés dans les hôtels. Cette année, il s''est inscrit sur Homelink (100 euros l''abonnement mensuel) pour un échange d''appartements, très à la mode. Propriétaire d''un deux-pièces dans le centre de Paris, il veut le troquer, pour cet été, contre un pied-à-terre en Grèce et en Italie. Il n''a eu pour le moment aucune réponse. Mais des Australiens lui ont proposé une maison sublime à Melbourne.
    Natacha Tatu
    Le Nouvel Observateur
  4. johanl

    johanl Thành viên mới

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    Pour compenser la baisse du pouvoir d''achat
    Low-cost, l''opium du peuple ?
    http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2275/dossier/a376932-lowcost_lopium_du_peuple_.html
    Selon l''économiste Philippe Askenazy *, plutôt que de revaloriser les salaires, le gouvernement mise sur un système de consommation à deux vitesses. «Une politique parfaitement assumée»
    Le Nouvel Observateur.- L''essence et les produits alimentaires qui flambent, des logements hors de prix... Le pouvoir d''achat est devenu un sujet d''inquiétude majeur. La France a-t-elle déjà connu une telle situation dans son histoire économique récente ?
    Philippe Askenazy. - Depuis 1945, non. Aujourd''hui, on observe une conjonction de deux facteurs tout à fait iné***e. Après avoir été quasi éradiquée ces vingt dernières années, l''inflation est de retour. Et dans le même temps les salaires, eux, stagnent ! Lors des premiers krachs pétroliers, la situation était très différente. L''inflation était forte, mais les salaires suivaient, voire la dépassaient. De plus, l''accès au logement et à la propriété était relativement facilité par des prix de l''immobilier plus raisonnables et surtout des taux d''intérêt réels négatifs. Globalement, ce fut une période de forte réduction des inégalités salariales. Aujourd''hui, c''est tout le contraire. Les inégalités tendent à se creuser. En termes de revenus, la France est un pays inégalitaire, à mi-chemin entre la Suède et la Grande-Bretagne. Et c''est parfaitement assumé. Prenez les récentes mesures sur l''intéressement : ce devrait être plus de pouvoir d''achat pour les salariés qui travaillent dans des entreprises qui font des bénéfices. Mais les autres ?
    Aujourd''hui, il n''y a pas de politique globale de revalorisation des salaires. Contrairement à ce qui se passe en Allemagne, où par exemple les fonctionnaires comme les ouvriers de la métallurgie auront en 2008 des revalorisations de plus de 5%. Un ouvrier allemand gagne près de 40% de plus qu''un ouvrier français.
    N. O.- Quelles sont les catégories les plus touchées par la baisse du pouvoir d''achat ?
    Ph. Askenazy. - Les ménages les plus modestes sont évidemment les grands perdants : les dépenses contraintes (alimentation, essence, logement) représentent pour eux une plus grande partie du budget, et ce sont les postes qui flambent le plus en ce moment. A tel point que les patrons eux-mêmes commencent à s''inquiéter face à des salariés qui ne s''en sortent plus. Prenez les hypermarchés. Certaines caissières ne peuvent plus acheter dans leur propre magasin, alors qu''elles bénéficient souvent de remises accordées par leurs employeurs. C''est devenu trop cher, et elles se tournent vers le hard discount. ?
    N. O.- Le gouvernement a-t-il des marges de manoeuvre pour augmenter les salaires ?
    Ph. Askenazy. - Oui, à un niveau modéré, comme outre-Rhin. Mais ce n''est pas son objectif. Aujourd''hui, par exemple, les salaires ne suivent même pas l''inflation. La preuve ? Pour mesurer l''inflation, l''Etat français utilise son propre outil statistique, qui, contrairement à l''outil européen utilisé par nos voisins, n''intègre pas certaines hausses de prix. Les franchises médicales par exemple ne sont pas prises en compte alors qu''elles entament clairement le pouvoir d''achat. De fait, l''inflation est minorée d''environ 0,5%. Et la revalorisation automatique des prestations minimales, des retraites, ou du salaire minimum aussi. La baisse du pouvoir d''achat est acceptée. L''objectif idéologique, c''est «travailler plus pour gagner plus». Et non plus travailler autant pour gagner autant... Il s''agit d''un vrai choix politique. Avec, en filigrane, l''idée que le travail coûte trop cher et que les salaires minimaux sont de toute façon trop élevés.
    N. O.- La loi de modernisation pour l''économie (LME) vise à faire baisser les prix dans la grande distribution. Et justement à favoriser l''implantation de magasins de hard discount. Qu''en est-il ?
    Ph. Azkenazy. - La loi Raffarin et la loi Galland, votées en 1996, ont été un désastre pour le pouvoir d''achat des Français, avec une perte sèche estimée à 9 milliards d''euros pour 2003. Les dernières lois ont essayé de revenir en arrière et de réparer les dégâts. Mais aujourd''hui le peu de concurrence entre les grandes enseignes de distribution se ressent encore sur les prix pratiqués. La LME sera loin de garantir une saine concurrence entre les grandes enseignes : dans les hypers, les prix ne baisseront qu''à la marge. En revanche, il est indéniable qu''installer des hard discounters de proximité favorise le pouvoir d''achat. Mais cela correspond à une vision très segmentée de la société. En gros, les ménages les plus modestes n''auront plus à prendre leur voiture pour aller à l''hyper mais ils auront leur magasin hard discount près de chez eux. On aura les magasins de riches, et les magasins de pauvres. A contrario, les gros hypers restent un lieu de mixité sociale. Mais ce modèle généraliste, qui marie promos, prix bas et prix plus élevés, est mis à mal. En témoignent les bons résultats du groupe Casino, tiré par son enseigne chic-bobo Monoprix et son enseigne low-cost Franprix, dont les ventes ont grimpé de 4% et 8,5%.
    N. O.- Le gouvernement semble en tout cas miser sur le développement du low-cost pour doper le pouvoir d''achat.
    Ph. Askenazy. - Bien sûr, le low-cost représente un gain pour le consommateur. Mais il faut bien distinguer entre la consommation low-cost choisie des consommateurs riches qui vont acheter un Paris-Porto en promo, et la consommation low-cost contrainte des consommateurs, qui remplissent leur chariot dans un magasin hard discount parce qu''ils ne peuvent pas aller faire leurs courses ailleurs. Bon plan pour les uns, low-quality pour les autres. On réserve aux Français les plus modestes une société de consommation low-cost. Tandis que le secteur des services aux «riches», lui, est amené à se développer. C''est l''affirmation d''une France à deux vitesses.
    * Philippe Askenazy est directeur de recherche au CNRS et membre de l''Ecole d''Economie de Paris.
    Doan Bui, Agathe Logeart
    Le Nouvel Observateur
  5. kuroaki

    kuroaki Thành viên mới

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    Coup de propagande sur le pouvoir d''achat
    Le gouvernement lance une campagne publicitaire pour vanter ses mesures sur le pouvoir d?Tachat. Un total de 1.630 spots sera diffusé. Coût de l?Topération pour le contribuable: 4,3 millions d?Teuros.
    Liberation.fr (avec source AFP)
    LIBERATION.FR : lundi 23 juin 2008
    A défaut de résultats probants, il reste la communication. François Fillon a lancé ce matin une campagne de publicité sur les mesures en faveur du pouvoir d''achat. «Pouvoir d?Tachat. Vous êtes impatients? Nous aussi», lance le slogan de la publicité.
    Déclinée pendant trois semaines à la télévision, sur Internet et dans la presse ?" soit un total de 1.630 diffusions - cette campagne de propagande gouvernementale, conçue par l''agence Young & Rubicam, coûte aux contribuables 4,3 millions d?Teuros.
    Son maître d?Toeuvre? Thierry Saussez, ex-publicitaire que Sarkozy a voulu comme délégué interministériel à la communication et à la tête du service d''information du gouvernement (SIG). Les spots sont à voir sur le site Internet du gouvernement.
    «Nous avons pris depuis un an beaucoup de mesures, certaines assez techniques et complexes, et toutes nécessitent d''être expliquées pour être comprises et intégrées par nos concitoyens», a justifié le Premier ministre en présentant l''opération au Service d''information du gouvernement (SIG).
    La campagne démarre lundi soir sur les cinq grandes chaînes nationales et vingt chaînes de la TNT, du câble et du satellite. Elle comprend quatre spots thématiques de 20 secondes et un spot «générique» reprenant toutes les annonces en 45 secondes.
    Les radios au régime sec
    Le gouvernement a ciblé quatre sujets: la défiscalisation des heures supplémentaires, les possibilités d''exonération d''impôt pour les jobs étudiants, la diminution de moitié de la caution locative et l''exonération des intérêts d''emprunt à l''achat d''une résidence principale.
    «Nous avons voulu être très concrets et précis», a expliqué François Fillon. Si chacun des spots télévisés débute par «Vous êtes impatients. Nous aussi», il s''achève par la phrase : «C''est mois après mois que nous gagnerons la bataille du pouvoir d''achat». Sous entendu: ne vous inquiétez pas, ça vient.

    La campagne se décline aussi en bandeaux sur neuf sites Internet commerciaux et à travers trois annonces thématiques diffusées dans dix titres de la presse quotidienne nationale, 59 titres de la presse quotidienne régionale et quatre titres de la presse quotidienne gratuite, soit 147 insertions. Seule la radio a été écartée, «pour des raisons budgétaires» selon Thierry Saussez.
    L?Tinitiative gouvernementale a fait réagir le premier secrétaire du PS, François Hollande. «Quand on n''a rien à dire en politique, on fait sa pub», a-t-il affirmé. «Le gouvernement aurait pu économiser plus de 4 millions d''euros parce que, malgré tous les efforts des publicitaires, il n''arrivera pas à convaincre que ce qui ne marche pas est de la faute de la communication, que les Français n''ont pas bien compris et qu''il leur faut de la pub en plus», a déclaré François Hollande.
    Autre réaction, celle de Jean-Marie Le Pen, président du FN. Il accuse le gouvernement de chercher «à vendre sa politique comme une lessive. Mais ce sont les Français qui sont lessivés, et aucune publicité ne peut les convaincre que leur porte-monnaie s''en porte mieux», écrit Jean-Marie Le Pen dans un communiqué.
    http://www.liberation.fr/actualite/politiques/334160.FR.php
    © Libération
  6. philipp_lahm

    philipp_lahm Thành viên mới

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    Danone va commercialiser des yaourts bon marché
    AFP - Vendredi 25 juillet, 23h59
    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080725/tbs-distribution-alimentation-f41e315.html
    PARIS (AFP) - Le groupe alimentaire français Danone va lancer à la rentrée des yaourts bon marché, en cette période de baisse du pouvoir d''achat, selon une information du Figaro publiée vendredi sur son site internet.
    Le quotidien précise qu''un "éco-pack de six yaourts aromatisés" sera vendu au prix de 1 euro environ.
    Ce nouveau produit "vient répondre aux enjeux d''une conjoncture dégradée et d''une consommation de plus en plus attentive aux prix", ajoute Le Figaro, en évoquant la concurrence des marques de distributeurs, moins chères.
    "Nous réfléchissons à la façon de couvrir le spectre entier du pouvoir d''achat, sur tous nos pays, y compris les plus matures comme la France et l''Allemagne", indique le PDG de Danone, Franck Riboud, dans un entretien publié par le journal.
    Ces dernières années, le groupe a misé pour son développement sur des produits plus haut de gamme présentés comme bons pour la santé.
    M. Riboud évoque maintenant l''idée de commercialiser "des produits économiques de marque Danone", en s''inspirant ce qui se fait "sur les marchés émergents" ou encore dans le cadre de l''entreprise que le groupe a créée au Bangladesh.
    Danone a annoncé vendredi avoir enregistré une hausse de 45% de son bénéfice net au premier semestre, à 879 millions d''euros, pour un chiffre d''affaires de 7,69 milliards. Mais M. Riboud reconnaît un "ralentissment des tendances de consommation dans certains pays", notamment en France où le groupe réalise 14% de son chiffre d''affaires.
  7. matthias

    matthias Thành viên mới

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    22/07/2006
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    Vacances d''été: les Français surveillent leur budget
    Par Brigitte HAGEMANN
    AFP - Mercredi 30 juillet, 18h43
    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080730/tts-tourisme-vacances-inflation-consomma-c1b2fc3.html
    [​IMG]
    PARIS (AFP) - Des pique-niques sur les plages, un dessert pour deux au restaurant, des séjours toujours plus courts: si les Français continuent à partir massivement en vacances cet été, surtout dans le Sud, ils surveillent de plus en plus leur budget et tentent de négocier les prix.
    Les restaurants et cafés subissent de plein fouet la baisse du pouvoir d''achat des vacanciers, avec des chutes de fréquentation jusqu''à 20 ou 30% en juillet, selon leur syndicat patronal (Umih). Les hôteliers s''en tirent mieux, tout comme les campings qui ont commencé à recruter parmi les cadres.
    Les Français multiplient les astuces pour ne pas dépasser leur budget vacances: covoiturage pour économiser de l''essence, échange d''appartements pour s''assurer un canapé pas cher, recours accru au vélo, séjour à la campagne contre petit boulot.
    Une première cet été, les vacanciers "tentent leur chance pour marchander une baisse des prix de leurs chambres", témoigne Yannick Fassaert, président de la Fédération nationale des Gîtes de France. Et ce indépendamment de leur salaire, "qu''ils gagnent le Smic ou 3.000 euros par mois".
    Plus d''un quart des Français ont mis de l''argent de côté pour financer leur départ, et les deux tiers des vacanciers comptaient renoncer à des activités payantes, selon une étude du Credoc. Face à l''envolée des prix à la pompe, 56% des touristes envisageaient de partir moins loin cette année.
    Si "les Français ne sont pas prêts à sacrifier la qualité de leur hébergement", ils "font des arbitrages draconiens sur place", relève Didier Arino du cabinet Protourisme. "Certains arrivent en 4X4 et font leurs courses dans les hard-discount ou ont les coffres remplis de victuailles."
    "Pouvoir d''achat oblige, de plus en plus de Français ont tendance à choisir des modes d''hébergement moins onéreux" comme les campings "dont les réservations sont au beau fixe", reconnaît Hervé Novelli, secrétaire d''Etat au Tourisme.
    "La fréquentation dans les campings est au moins équivalente à celle de juillet 2007, sauf pour la montagne, et les perspectives semblent excellentes pour août, mais les séjours sont plus courts", nuance Guylhem Féraud, président de la Fédération nationale de l''hôtellerie de plein air (FNHPA).
    Si les campings tirent leur épingle du jeu, ce sont "surtout les à-côtés qui trinquent": l''activité du restaurant du camping Anton à Trèbes, près de Carcassonne, a baissé de 15%, car "les gens préfèrent aller au supermarché et manger chez eux", selon un responsable.
    Au camping "Le casque roi" à Salavas (Ardèche), les consommations en bar et snack ont chuté de 50%: "Les gens squattent beaucoup plus ma piscine et partent moins visiter la région", note son propriétaire, Joël Trouvé.
    Sur la Côte d''Azur, les restaurateurs font grise mine: "Plutôt que de dépenser 50 euros pour un repas, on préfère écouter du jazz ou aller au festival de Menton", déplore Michel Tschann, président du syndicat hôtelier local.
    Les balades en bateau pâtissent de la hausse des carburants: les vacanciers "sortent moins souvent en mer" et "font attention à la manière dont ils naviguent pour avoir un meilleur rendement de leur moteur", constate Alain Gautier, directeur général du port d''Arcachon.
    De nombreux vacanciers se font héberger par la famille, à l''instar de Philippe Sanmartin, de Salon-de-Provence, venu avec ses deux filles à Strasbourg. Les années passées, il avait opté pour un village vacances. "On ne fait pas d''économies, on fait attention", ***-il.
  8. mathias

    mathias Thành viên mới

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    Les soldes ont souffert des ventes privées... et de la baisse du pouvoir d''achat
    Les soldes d''été se terminent sur un bilan très mitigé. La conjoncture économique difficile semble avoir eu raison des clients. Au grand dam des commerçants.
    Julia Tissier
    LIBERATION.FR : vendredi 1 août 2008
    «Même une t-shirt à trois euros, les gens veulent l?Tessayer», s?Ténerve Marie, qui tient une boutique de prêt-à-porter depuis plus de quarante ans dans le Marais à Paris. Après avoir démarré le 25 juin, les soldes se terminent à la fin de la semaine dans la quasi-totalité des départements, à l?Texception de ceux du littoral où ils s?Tachèveront au plus tard le 19 août. Même si la catastrophe semble évitée, le bilan est très mitigé.
    «Tous les grossistes du sentier font de la vente au détail cette année. Cela ne s?Tétait jamais vu avant», explique Marie. Un signe selon elle d?Tune très mauvaise saison. Maurice, son mari, confirme: «nous sommes dans une situation économique difficile, qui va durer. L?Thabillement prend un gros coup».
    Une mauvaise conjoncture
    On l?Ta compris: les soldes de l?Tété 2008 n?Tont pas été une réussite pour les commerçants. En effet, les stocks sont loin d?Têtre écoulés en totalité malgré des rabais plus importants que d?Thabitude. La faute à une conjoncture économique difficile, selon Cécile, vendeuse dans une boutique du IIIe arrondissement de Paris. «Les gens n?Tont pas de fric», résume la jeune femme. «Et même s?Tils en ont, ils ont peur des semaines qui arrivent et ils font très attention», continue t-elle.
    Les coups de folie sont devenus rares. On réfléchit avant d?Tacheter. C?Test ce que constate Virginie dans son magasin. «Les clientes vont vraiment réfléchir, ne serait-ce que pour un t-shirt. Elle se pose la question de savoir si elle en ont réellement besoin». Le superflu passe après et l?Thabillement en pâtit.
    Même constat pour Emilie, gérante d?Tune boutique dans le même quartier: «J?Tai ressorti d''anciennes collections pour pratiquer des prix plus accessibles mais même ça, les gens trouvent encore que c?Test trop cher».
    «Soldes volantes»
    Les soldes sont également mis à mal par les ventes privées. Ces évènements promotionnels, qui ont tra***ionnellement lieu juste avant les soldes, se sont généralisés ces dernières années. Certaines enseignes comptent ainsi compenser le manque à gagner et attirer la clientèle, plutôt rare. «C?Test vraiment lors de ces soirées-là que les ventes ont bien marché», indique Cécile.
    La situation risque encore d?Tévoluer alors que la loi de modernisation de l?Téconomie (LME) vient d?Têtre votée à l?TAssemblée. Un assouplissement des règles va être mis en place. Les commerçants disposeront de «soldes volantes», soit deux semaines libres, en plus des deux périodes fixes nationales, qui seront réduites de six à cinq semaines, à partir de janvier 2009.
    http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/342584.FR.php
    © Libération
  9. nikolaus

    nikolaus Thành viên mới

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    Les ministres doutent de la méthode Sarkozy
    LE MONDE | 27.02.09 | 14h04 ? Mis à jour le 27.02.09 | 19h48
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/02/27/l-hyperpresidence-de-nicolas-sarkozy-suscite-des-critiques-grandissantes-dans-son-camp_1161149_823448.html
    "C''est off." Ministres ou conseillers, ils ne veulent pas être cités. Mais le constat est sur toutes les lèvres : le système de gouvernance de Nicolas Sarkozy s''essouffle. L''hyperprésidence atteint ses limites. La méthode devait permettre d''aller plus vite, en menant de front toutes les réformes à partir de l''Elysée. Au bout de deux ans, la machine semble se gripper. En attestent la multiplication des reculs (réforme des lycées, enseignement supérieur, travail du dimanche) et la chute de la cote du président dans les sondages.
    L''Elysée ne parvient pas à assurer la mise en oeuvre effective des mille et une réformes annoncées à grand renfort médiatique. L''intendance ne suit pas. "Une fois qu''on a décidé, on n''est pas capable de suivre les réformes. C''est humainement, administrativement, impossible", affirme un conseiller de l''Elysée.
    Enfin, l''équipe gouvernementale est laminée, inaudible. Plusieurs ministres appellent à un changement d''équipe et de méthode, alors que le chef de l''Etat s''expose à tout propos, sans parvenir à montrer un cap. "Il faut reconstituer un gouvernement, un vrai, et placer un écran entre le président et les événements", exhorte un ministre. "Nicolas Sarkozy doit faire ce qu''il ne sait pas faire : travailler en équipe et valoriser ses ministres. La question est de savoir s''il est capable de se remettre en question après deux ans de pouvoir", estime un second. " Il faut accepter d''avoir des ministres qui soient des personnalités et qui peuvent dans une certaine limite mener une politique autonome", demande une troisième.
    Le chef de l''Etat, qui attribue son impopularité et sa prudence accrue à la seule crise économique, *** ne rien vouloir changer. "Il est d''une sérénité absolue", estime un conseiller. Tout juste ce dernier concède-t-il qu''"il lui manque un Dominique Strauss-Kahn, qui occuperait le ministère de la parole économique avec talent". Il lui manque aussi une Martine Aubry, une Elisabeth Guigou, un Jean-Pierre Chevènement, bref l''équipe qui avait fait le succès des débuts du gouvernement de Lionel Jospin. Mais à écouter l''entourage du président, aucune personnalité de poids ne serait à l''extérieur. Jean-Pierre Raffarin ? Il ne s''entend pas avec le président. Alain Juppé ? C''est un "vieux monsieur", ose-t-on.
    Le manque de personnalités s''explique en partie par l''évolution des institutions. M. Jospin gouvernait sous un régime parlementaire, celui de la cohabitation, tandis que M. Sarkozy tire les conséquences d''institutions devenues quasi présidentielles avec l''introduction du quinquennat. "Un ministre m''a *** : "si tu revenais au gouvernement, tu ne reconnaîtrais par le job", raconte Jean-François Copé, président du groupe UMP de l''Assemblée nationale.
    Le système est déséquilibré par la faiblesse des contre-pouvoirs : les ministres sont en bail précaire alors que la désignation des secrétaires américains est confirmée par le Sénat, en général pour quatre ans, tandis que le Parlement n''exerce pas encore les pouvoirs dévolus par la Constitution révisée. "Le défi, c''est d''avoir en face de l''"hyperprésident" un "hyperparlement" sur lequel les ministres doivent s''appuyer", estime M. Copé.
    M. Sarkozy bloque le système par son activisme et sa propension à s''entourer de personnalités qui lui doivent tout, comme l''analyse l''eurodéputé UMP Alain Lamassoure, grand déçu du sarkozysme : les fidèles historiques (Patrick Devedjian, Brice Hortefeux), ceux qu''il a tirés de l''anonymat (Rachida Dati, Rama Yade) et les transfuges, qui n''ont pas de possibilité de retour en arrière (Eric Besson, Bernard Kouchner). "Le seul type non humilié, c''est l''"ami" du président, Brice Hortefeux. Sinon, vous n''êtes rien. Ce système détruit l''idée de gouvernement", tranche l''ancien eurodéputé centriste Jean-Louis Bourlanges.
    M. Sarkozy malmène ses ministres, les fait recadrer par Claude Guéant, secrétaire général de l''Elysée : la ministre des finances, Christine Lagarde, en a fait les frais à l''automne 2007, puis ce fut le tour, fin 2008, de la secrétaire d''Etat aux droits l''homme, Rama Yade. Mais la colère présidentielle vaut thérapie. "Sarkozy ne vire pas", constate une ministre.
    Les remaniements au fil de l''eau sont anxiogènes et ne permettent pas de se débarrasser des maillons faibles. "Ce n''est pas très bon pour l''ambiance gouvernementale. On attend toujours le coup d''après", confie un secrétaire d''Etat qui, comme tous les secrétaires d''Etat, rêve de devenir ministre. "Ce ne sont pas les gens qui sont faibles, c''est l''organisation", résume-t-il.
    Les membres du gouvernement sont soumis aux grands féodaux que sont les conseillers de l''Elysée (Raymond Soubie pour le social ; François Pérol, hier, Xavier Musca demain pour les finances ; Jean-David Levitte pour les affaires étrangères). "Les conseillers sont infiniment plus importants que les ministres", poursuit M. Copé.
    La situation est compliquée pour Michèle Alliot-Marie (intérieur), Bernard Kouchner (affaires étrangères), Rachida Dati (justice), dont la mésentente avec leurs interlocuteurs respectifs (Claude Guéant, Jean-David Levitte, Patrick Ouart) est de notoriété publique. Quant aux ministres dont le "référent" n''est pas présent à la réunion décisive de 8 h 30, présidée par M. Guéant, ils se retrouvent sans relais fiable à l''Elysée. C''est le cas des pôles environnement (Jean-Louis Borloo, Chantal Jouanno) et éducation (Xavier Darcos, Valérie Pécresse). Leur seul recours est le lien direct avec M. Sarkozy, vers qui tout ramène.
    Les annonces incessantes du président donnent l''illusion d''une équipe de choc qui ferait bouger la France. Mais l''administration résiste. Plutôt que de repenser leur propre organisation, l''Elysée mais aussi Matignon s''en prennent au conservatisme de la haute fonction publique. "Elle a du mal à changer rapidement de politique, suivre le train des réformes qu''on lui impose. Régulièrement, il faut rappeler à l''ensemble des structures que la volonté politique doit primer", déclarait le premier ministre François Fillon dans un entretien au Monde du 3 février.
    Les esprits critiques n''osent pas aborder ces sujets avec le chef de l''Etat. "Les ministres ne disent rien, ils s''occupent de rester ministre", affirme un conseiller mécontent de la situation. On chuchote, on fait passer un message, en espérant que l''information remontera. Les réunions ***es du G7, qui rassemblaient les ministres les mieux à même de vendre l''action du gouvernement, ne sont plus ce qu''elles étaient. "La dernière fois, nous avons été reçus par Claude Guéant", pour accorder la communication sur le sommet social, se lamente un participant. Et les réunions de travail ne prêtent pas à la critique. "Sarkozy ne s''exprime pas sur ses difficultés, confie une ministre. Les débats sont assez francs, mais tournés vers l''action."
    Arnaud Leparmentier
    Article paru dans l''é***ion du 28.02.09.
  10. PKaN

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    Sáng ngày 1/6/09, một máy bay Airbus A330 của Air France chở hơn 200 hành khách đã gặp nạn và mất tích trên Đại Tây Dương. Đây là vụ tai nạn nghiêm trọng nhất trong lịch sử hàng không Pháp từ trước đến nay.
    Máy bay Pháp chở 228 người mất tích trên biển
    http://dantri.com.vn/c36/s36-328625/may-bay-phap-cho-228-nguoi-mat-tich-tren-bien.htm
    Chiếc máy bay Airbus A330 mang số hiệu 447 của hãng hàng không Pháp Air France đã rời thành phố Rio de Janeiro của Brazil vào 7 giờ tối 31/5. Máy bay dự kiến tới sân bay Charles de Gaulle, thủ đô Paris (Pháp) vào 11h15 (giờ địa phương) ngày 1/6.
    Khoảng 4 tiếng sau khi cất cánh, máy bay đã gửi tín hiệu tự động báo hiệu các sự cố về điện trong lúc đang bay qua vùng nhiễu động không khí mạnh. Chiếc Airbus đã mất liên lạc với mặt đất khi bay qua Đại Tây Dương, khiến công tác tìm kiếm máy bay càng trở nên khó khăn.
    Phát ngôn viên Brigitte Barrand của Air France cho hay, máy bay chở 216 hành khách - trong đó có 7 trẻ em và một trẻ sơ sinh, cùng 12 thành viên phi hành đoàn. Các phi công trên chuyến bay đều là những người có nhiều kinh nghiệm.

    Sân bay Charles de Gaulle ở Paris đã thiết lập một trung tâm đối phó khủng hoảng. Các máy bay quân sự của Pháp và Brazil cũng đã cất cánh để tìm kiếm chiếc Airbus mất tích.

    Phát ngôn viên Francois Brousse của Air France nói rằng "rất có khả năng" máy bay đã bị sét đánh.
    Jean-Louis Borloo, một Bộ trưởng trong chính phủ Pháp, loại trừ khả năng đây là một vụ không tặc. Tổng thống Pháp Nicolas Sarkozy đã bày tỏ sự lo ngại sâu sắc và yêu cầu các nhà chức trách liên quan làm mọi việc có thể để tìm được chiếc máy bay.
    Chính phủ Pháp cho hay, hầu hết các hành khách là người Brazil. Số còn lại bao gồm 40 người Pháp, ít nhất 20 người Đức. Một số hành khách Italia và Anh cũng được tin là đã đi trên chuyến bay.
    Douglas Ferreira Machado, người đứng đầu Uỷ ban điều tra và phòng ngừa tai nạn thuộc Cục hàng không dân dụng Brazil, dự đoán quá trình tìm kiếm có thể sẽ kéo dài. "Đó có thể là một câu chuyện dài và buồn. Hộp đen có thể đã chìm dưới đáy biển", ông Machado nhận định.
    Giám đốc điều hành Air France Pierre-Henri Gourgeon nói: "Không còn nghi ngờ gì nữa, chúng ta sắp đối mặt với một thảm hoạ. Vào thời điểm này, nhiên liệu dự liệu dự trữ của máy bay cũng không còn và không cho phép nó còn tiếp tục bay".
    Tại sân bay Charles de Gaulle ở Paris, nhiều bạn bè và người thân của các hành khách đi trên chuyến bay đã bật khóc trong khi chờ đợi. Khoảng 20 người thân của các hành khách cũng đã tới sân bay quốc tế ở Rio de Janeiro để chờ tin tức.
    Bernardo Souza, người có anh trai và chị dâu đi trên chuyến bay, đã phàn nàn về chuyện anh không nhận được thông tin chi tiết nào từ Air France. "Tôi đến sân bay để đón người thân nhưng chỉ thấy một ban công trống rỗng. Do thiếu thông tin nên chúng tôi càng lo lắng hơn".
    Nếu không còn ai sống sót, đây sẽ là vụ tai nạn hàng không gây thiệt hại về người nhiều nhất liên quan tới một chiếc máy bay của Air France trong lịch sử 75 năm của hãng này.
    Đây cũng là tai nạn hàng không nghiêm trọng đầu tiên xảy ra trên không phận Brazil kể từ khi một chiếc máy bay của hãng không Tam gặp nạn tại thành phố Sao Paolo năm 2007, làm 199 người thiệt mạng.
    [​IMG]
    Bản đồ đường đi của máy bay với điểm nghi mất tích tại Fernando de Noronha.
    An Bình
    Theo AP, BBC, Reuters
    Được pkan sửa chữa / chuyển vào 15:29 ngày 02/06/2009

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